chansons

Lalala, lalala
Lalala, lalalala
Lalala, lalala
Lalala, lalalala

Sur le bord de ma fenêtre
Accoudé à l’horizon
Je regarde ma planète
S’emmêler dans les saisons
Quel heureux arrangement
Et capharnaüm unique
Réglé on ne sait comment
Comme du papier à musique
Si d’aventure
Je vous déçois
Madame Nature
Comme il se doit
Promis juré
De vous à moi
Je vais changer
Que vous soyez au moins une fois
Fière de moi
Lalala, lalala
Lalala, lalalala
Pour nos arbres et nos rivières
Nos montagnes et nos banquises
Si du haut de nos tours de verre
On arrêtait les bêtises
D’un même abracadabra
Retapons l’astre magique
Réglé on ne sait pourquoi
Comme du papier à musique
Si d’aventure
Je vous déçois
Madame Nature
Comme il se doit
Promis juré
De vous à moi
Je vais changer
Que vous soyez au moins une fois
Fière de moi
Ras-le-pôle nous dit elle
Eden au bout du rouleau
(Madame Nature, je vais vous aider)
À chasser le naturel
Il ne revient pas au galop
(Madame Nature)
Pour ce qu’il reste d’animaux
De solennel et de beau
(Je vais vous aimer)
Encore ce merle moqueur
Qui m’invite à lever tête
Délaisser à la bonne heure
Nos portables et tablettes
Cette chanson fait le sermon
De veiller au caillou cosmique
Réglé oui mais jusqu’à quand
Comme du papier à musique
(Madame Nature)
Comme du papier à musique
(Je vais vous aimer)
Si d’aventure
Je vous déçois
Madame Nature
Comme il se doit
Promis juré
De vous à moi
Je vais changer
Que vous soyez au moins une fois
Fière de moi
Lalala, lalala
Lalala, lalalala
Lalala, lalala
Lalala, lalalala

 

 

LA SOUCOUPE VOLANTE

Avec Papa on bricole un peu, et le samedi matin
On va faire les courses tous les 2 au Leroy-Merlin du coin.
C’est un projet un peu « gue-din », on le sait c’est chaud et pas banal,
Dans un p’tit bout de jardin on fabrique un vaisseau spatial
Les voisins trouvent ça risible, mais on leur a déjà expliqué
Que rien n’est impossible tant qu’on a pas essayé !
On a ce rêve depuis toujours, et je t’assure qu’on lâchera rien,
Celui de faire un de ces jours décoller cet engin

Allumer les moteurs, pour y croire un peu plus fort encore
Prendre de la hauteur, pour y voir un peu plus loin encore

Une fois là-haut, on sait quoi faire, on laisse nos bagages sur la Lune,
Balade sur l’anneau de Jupiter et pique-nique sur Neptune.
On s’est même juré de ramener des souvenirs par wagon,
Visiter Cassiopée et faire les boutiques sur Pluton.
Maman tricote pour Pépette une petite combinaison,
Super Mamie sera de la fête, la Voie Lactée c’est sa passion.
Ça fait longtemps quand on y pense qu’on n’a pas vu la mer

Mais là c’est plus que des vacances puisqu’on va quitter la Terre.

Allumer les moteurs, pour y croire un peu plus fort encore
Prendre de la hauteur, pour y voir un peu plus loin encore

Maman râle tout le temps, y’a des outils plein le gazon,
Mais l’astronef est tellement grand qu’il fait de l’ombre à la maison.
On fait des calculs compliqués à la vitesse de la lumière,
Mais c’est le prix à payer si on veut courir l’univers.
Toute la famille met la gomme, chacun met le pied à l’étrier,

Un petit pas pour l’homme, un grand pour ma communauté.
Notre soucoupe va s’envoler c’est tout ce qu’on mérite
Et quand l’horloge aura sonné, on sera déjà sur orbite.

 

A nous les plans sur la comète… la Grande Ourse et Alcor,
Le système Dagobah, Andromède, Aldebaran, Kléopatra,
Les clairs de Terre et plus encore.
Et même si cette épopée n’est qu’un simple mirage, le fait de la rêver …
C’est déjà un voyage !

Allumer les moteurs, pour y croire un peu plus fort encore

Prendre de la hauteur, pour y voir un peu plus loin encore

 

 

 

 

Les filles n’aiment pas qu’on les regarde
Elles baissent les yeux, elles cachent leurs joues
Les filles n’aiment pas qu’on les regarde
Mais elles se font belles au cas où
Les filles n’aiment pas qu’on les aborde
Elles croisent les jambes, elles font la moue
Les filles n’aiment pas qu’on les aborde
Mais elles se parfument au cas où

C’est un peu contradictoire
Le genre féminin
On en fait toute une histoire
Du genre féminin
Mais c’est la plus belle histoire
De tout le genre humain
Et même si on dit ça
Et bien les filles n’aiment pas

Les filles n’aiment pas qu’on les appelle
Elles laissent sonner à tous les coups
Les filles n’aiment pas qu’on les appelle
Mais donnent leur mobile au cas où
Les filles n’aiment pas qu’on les dérange
Casque sur les oreilles partout
Les filles n’aiment pas qu’on les dérange
Mais coupent la musique au cas où

C’est un peu contradictoire
Le genre féminin
On en fait toute une histoire
Du genre féminin
Mais c’est la plus belle histoire
De tout le genre humain
Et même si on dit ça
Et bien les filles n’aiment pas

Les chansons les poèmes
Même si elles aiment
Elles ne le diront pas
Et le soir dans leur chambre
Tous ces messages tendres
Elles les liront cent fois
Et si on dit ça
Les filles n’aiment pas
Les filles n’aiment pas

C’est un peu contradictoire
Le genre féminin
On en fait toute une histoire
Du genre féminin
Mais c’est la plus belle histoire
De tout le genre humain
Et même si on dit ça
Et bien les filles n’aiment pas

Les filles n’aiment pas qu’on les regarde
Elles baissent les yeux et c’est un jeu
Les filles n’aiment pas qu’on les regarde
Elles baissent les yeux et c’est un jeu

 

Le nécessaire

 

J’aurais pu te commander comme tous les enfants

Des jouets par milliers comme on fait tous les ans

une épée, une raquette, une console

une BD, une tablette, des bricoles

 

J’aurais pu t’écrire en prose comme font les gamins

et attendre que reposent au pied du sapin

des poignées attendues de cadeaux

des paquets, beaucoup plus qu’il n’en faut

 

Si le bonheur appartient à qui fait des heureux

si cette année, tiens, moi je ne gardais que…

le nécessaire, un coup de cœur, des choses à faire à l’intérieur

le nécessaire : beaucoup d’bonheur, un petit frère, une petite sœur

et c’est tout

(toi moi nous)

 

J’aurais pu jouer les pantomimes comme font les bambins

le nez collé aux vitrines des grands magasins

féérie de chimères qui défilent

la magie des lumières de la ville

J’aurais pu croire au dernier mirage en vogue

chercher l’ivoire dans les pages d’un catalogue

Mais l’âge d’or, la tendresse, la chaleur

les trésors, les richesses sont ailleurs

 

refrain

 

Cette lettre c’est celle des enfants du monde qui prétendent à l’essentiel

Peut-être que pour Noël on va nous répondre, elle se veut universelle

 

le nécessaire, un coup de cœur, des choses à faire à l’intérieur

le nécessaire : beaucoup d’bonheur, un petit frère, une petite sœur (ad lib)

 

et c’est tout !

 

 

 

Sentinelles

(les enfantastiques)

 

A l’école on trouve tant de richesses

Tout le savoir qui fait la sagesse

Des mots, des théories, des poèmes

Calculs, polygones et théorèmes

On découvre la Terre, ses mystères

L’endroit et l’envers de l’univers

L’Histoire dont il faut se souvenir

Pour écrire et bâtir l’avenir.

Et devenir….

 

Sentinelles, sentinelles

Nous sommes des sentinelles

Jour après jour, plus courageux et plus forts,

Citoyens veillant quand la raison s’endort

Sentinelles, sentinelles, 

Nous sommes des sentinelles

Les droits, les devoirs qui nous unissent encore

Chaque instant, nous en serons gardes du corps

Des sentinelles, des sentinelles.

 

On apprend les règles de la vie

La courtoisie, la démocratie

On est curieux de nos différences

Qu’il faut accepter comme une chance

Enfin on trouve ensemble le chemin

Qui nous emmènera vers demain

En nous promettant de préserver

L’égalité, la fraternité

La liberté….