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« Gadji », L. Land, Sarbacane, Exprim’

gadji

Nous sommes loin du monde des gitans dépeint par Emir Kusturica fait de fêtes, de joie de vivre en permanence. Dans ce roman, c’est à travers les yeux de Katarina, 12 ans, que nous faisons une plongée sans concession dans le monde des Roms en Roumanie : un monde où le père ne fait que de brèves apparitions, où l’exclusion se vit autant avec les gadgés qu’au sein de la communauté Roms, où la pauvreté est sensible, l’insalubrité des conditions de vie également. Mais la fillette a  son jardin secret, une vieille gare désaffectée et… elle rêve d’aller à l’école. Un jour Zsuzsa, une vieille femme, s’installe à proximité du camp et lui fera découvrir la magie des lettres.  Puis c’est l’occasion pour elle d’aller vivre à Paris chez une cousine, de vivre richement et d’enfin fréquenter un collège.  Sa famille lui manque, être dans la peau d’une gadji, ce n’est pas si facile !


7 commentaires

  1. (4.5) J’ai bien aimé ce livre. En fait, je me suis dévoué pour dépasser la hantise de toute la classe à l’égard de ce livre. Je me suis lancé dans la première partie, j’ai découvert l’histoire de Katarina. J’ai beaucoup aimé la manière dont le récit commençait, de plus j’ai trouvé tout de suite qu’il était très bien écrit. Cette première partie m’a paru un peu longue et compliquée par moments. Cependant la deuxième partie m’a tout de suite semblé plus à mon goût. J’ai bien aimé cette histoire d’intégration, quand Katarina apprend à devenir une Parisienne. J’ai également trouvé l’intrigue plus intéressante et surtout plus simple à comprendre. 
    Quelques points m’ont déçu dans ce livre, notamment le fait que la famille de Katarina se mette à jouer de la musique n’importe où, je pense que je n’ai pas apprécié cet aspect car je n’ai pas la même culture que ceux-ci. Je n’ai pas non plus été enchanté par les mauvaises fréquentations que Katarina aura à un certain moment. 
    Ce livre reste tout de même très bien et très bouleversant, on en apprendra un peu plus sur les Rroms, qui finalement sont juste incompris dans notre société…   

  2. (2) Je n’ai pas vraiment aimé ce livre parce que je n’ai pas vraiment bien compris quels sont les personnages et quel est leur rôle dans la vie de katarina qui est composé en grande partie de musique, comme si ça pouvait soulager leur misères. Pour le comprendre entièrement j’ai du le relire 20 fois (sans exagération)

  3. (2) Je n’ai pas trop aimé ce livre, l’histoire ne m’a pas inspirée et je ne suis pas arrivée à retenir grand chose mais je sais que les personnages vivaient dans la misère et qu’il suffisait qu’il y ait de la musique pour qu’ils soient heureux, comme si la musique emmenait leurs soucis, loin, le temps d’un instant… C’est la seule chose qui m’a plu.

  4. (3) Personnellement j’ai beaucoup aimé ce livre. En effet ce roman a tout d’une histoire vraie et cela montre bien la vie difficile des Roumains pendant la dictature. Je pense que la première partie est un peu longue car il y a beaucoup de descriptions ce qui rend le récit peu vivant.
    La deuxième partie est pour moi beaucoup plus rythmée que la première et c’est celle-ci qui me semble la plus intéressante. Dans la deuxième partie il y a beaucoup plus de mouvements, elle se déroule dans une ville, tandis que la première partie se passe dans une décharge en Roumanie.
    J’ai apprécié ce roman car il nous montre les conditions de vie très difficiles des Roumains: ils n’ont pas de maison, pas d’eau courante… Par contre le personnage principal de cette histoire, en l’occurrence une adolescente, a beaucoup d’ambitions et essaye de s’intégrer dans la société.
    Malheureusement un grave événement va se produire à la fin de la première partie et la petite Roumaine va être obligée de partir loin des siens. Et c’est grâce à cela que l’histoire devient très intéressante.

  5. (1.5) Je n’ai pas vraiment aprécié ce livre, en effet, je l’ai trouvé trop long, surtout la première partie. La deuxième partie ne m’a pas vraiment convaincu non plus, je n’ai pas réussi à rentrer dans le livre, l’histoire ne m’a pas plu, j’ai d’ailleurs lu le livre sans vraiment réfléchir. Le livre montre que la vie des Roms est vraiment difficile, c’est la seule chose que j’ai retenue de l’histoire.

  6. (3.5) J’ai bien aimé lire ce livre, car il nous raconte vraiment la vie des Roms.
    La première partie était bien intéressante à lire, j’ai bien aimé quand Katarina qui a 12 ans veut apprendre à lire mais qu’aucune école de la ville ne l’accepte, c’est avec Zsuza qu’elle apprendra tout ce que la société lui refuse.
    J’ai bien aimé aussi l’endroit où son père qui est musicien, offre des instruments de musique à ses enfants, Katarina a été la dernière à choisir l’instrument et elle a eu l’accordéon, son père lui apprend à en jouer. Cela nous montre que la musique compte beaucoup pour les Roms c’est grâce à ça qu’ils vivent.
    La deuxième partie m’a moins intéressée car je trouve que ça change trop d’un seul coup. Même si Katarina va enfin à l’école.
    En tous cas ce livre nous montre que la vie de Rom n’est pas facile à vivre. Ca nous montre des choses que l’on ne peut pas s’imaginer.

  7. (4.5) Le roman se passe en deux parties :
    La première partie était un peu longue à mon goût, donc je n’ai pas trop apprécié la lire.
    Katarina vit avec sa famille en Roumanie, elle raconte son quotidien, ses frères dans la décharge, le rapport avec ses parents, ses rencontres multiples qui bouleverseront sa vie (tel que Zsuza).
    On est entraîné par les paroles de Zsuza lorsqu’elle raconte son passé au reste de la communauté, j’ai bien aimé.
    Elle nous décrit beaucoup sa misère au milieu des siens. C’est très chaleureux de lire et de voir, comme ils sont tous unis les uns les autres. On le remarque dans les traditions de la communauté, les fêtes accompagnées de musique et de danse, cette affection est omniprésente.
    Ce qui va changer la vie de Katarina c’est cette vieille femme Zsuza, elle va l’aider à construire son rêve : pouvoir lire.
    J’ai beaucoup aimé la persévérance de Katarina quand elle veut apprendre à lire seule et en cachette.
    Ce qui prouve que quant on veut on peut, il « suffit de » passer des étapes difficiles pour arriver au but que l’on s’est fixé.
    Dans la deuxième partie, Katarina part à Paris chez une cousine, et s’inscrit à l’école.
    Mais pour elle, en France on n’a aucune liberté. J’ai préféré ce chapitre car l’histoire est plus rythmée et on y retrouve des scènes comiques mais malheureusement des scènes racistes envers les Roumains. Ce que j’ai aimé ce sont les différents thèmes abordés : comment survivre dans la pauvreté, le droit à l’éducation scolaire, appartenir et vivre dans une communauté, devenir étrangère, mais aussi être « Rom ».
    Cette petite fille est l’héroïne de sa vie, mais aussi la narratrice, ce qui met ce roman en valeur. Je me suis attachée à sa vie remplie de misère et de pauvreté.

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