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Pourquoi l’Antarctique continue à s’étendre ?

Non seulement la question est bonne, mais en plus, elle est d’actualité !

A l’heure où tout le monde s’épouvante à l’idée que le niveau des mers monte inexorablement, chaque année, le paradoxe est le même : la glace de mer qui entoure l’Antarctique s’étend ! Non, ce n’est pas du à l’inclinaison de l’axe autour duquel la terre tourne – comme certains d’entre vous le pensaient. Ce n’est pas non plus un refroidissement partiel de la terre qui est en cours. Selon des recherches récentes, c’est le réchauffement climatique lui-même, qui serait à l’origine de ce phénomène mystérieux…

Comment croire un instant qu’un réchauffement peut provoquer de la glace : cela défit les lois de la physique élémentaire ! N’allez surtout pas écrire cela sur la copie de votre prochain de voir de physique : ce serait une bulle assurée. En fait, si étrange que cela puisse paraître, ce réchauffement climatique protégerait les glaces du pôle Sud ! Car bien entendu, tout comme le reste de la planète, l’Antarctique est confronté à une hausse des températures. Pourtant, la surface de glace, dans cette région, au lieu de diminuer, s’étend. Un phénomène d’autant plus étonnant qu’au pôle Nord, où les températures sont les mêmes, les glaces rétrécissent. Alors, comment est-ce possible ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que la calotte glaciaire s’est formée grâce à l’accumulation et au compactage de la neige pendant des milliers d’années. Sous l’effet de la gravité, cette neige , s’écoule tout naturellement vers les plaines côtières. Parvenue à la côte, cette calotte continue alors à s’étendre en flottant sur la mer et forme des rebords massifs de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur que l’on nomme “barrières”. Or, depuis une trentaine d’années, une augmentation de température n’a été observée qu’à l’ouest du continent antarctique. En raison de l’isolement et de l’inertie thermique du continent, couvert presque entièrement par une calotte de plusieurs milliers de mètres d’épaisseur, le réchauffement n’a pas le même impact sur l’Antarctique que sur l’Arctique.

Ensuite, d’après ces mêmes chercheurs américains, la hausse des températures aurait pour effet une évaporation plus importante des mers. Cette évaporation serait, elle-même, à l’origine de précipitations, notamment dans les latitudes proches des pôles, sous forme de neige. La neige en se posant à la surface de la mer réverbère les rayons du soleil et protège donc la glace de la chaleur et de la fonte. C’est aussi simple que cela !
Mais il faut bien avoir conscience que ce gain de masse n’est vraiment perceptibles que sur les parties centrales situées à haute altitude. Sur le pourtour, partie la plus chaude, le phénomène dominant reste l’accélération de la fonte. De fait, si ce réchauffement climatique se poursuit, les précipitations de neige se transformeront en pluie. Or la pluie n’a pas le même effet que la neige : elle ne reflète pas le soleil et fait donc fondre la glace à la surface des océans.
La glace de mer de l’Antarctique pourrait alors commencer à décroître rapidement à partir de 2060
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ey4X5qtrUUU[/youtube]
Sources :
– article « Quel futur pour les pôles ? » du site du C.N.R.S
– article  « Le mystère de l’Antarctique résolu » du site 1 Jour 1 Actu
– article « Le trou dans la couche d’ozone accélère sa formation au-dessus de l’Antarctique » du site Futura-sciences.com

Qui sont les Roms ?

Brutalement sortis de l’ombre par une actualité parfois sulfureuse, les Roms sont pourtant mal connus. Ils sont une composante d’un peuple dispersé dans une multitude de pays : la nation romani. Elle regroupe notamment les Roms, les Manouches (Sintés) mais aussi les Gitans (Kalés). Partis d’Asie, peut-être d’Inde, ils ont débarqué dans les contrées occidentales au XVème siècle. Au fil du temps, les noms – Tsiganes, manouches, gitans, gypsys, etc. -, dont on les désignait changèrent souvent, le regard porté sur eux tout autant, et la fascination qu’ils exercèrent fut tour à tour aimant ou repoussoir. Si aujourd’hui nous serions plutôt dans une période de refus, la situation était tout autre au XVe siècle par exemple… En 1421 « ceux qui venaient d’Egypte » – comme on les appelait – furent souvent les protégés des seigneurs et leur arrivée dans les bourgades entraînait la joie plutôt que l’effroi !

Au fil des siècles, la vie quotidienne, le travail, le voyage, la famille, la musique, les vêtements, la foi tissèrent « le lien réel qui unit ces êtres dispersés à la surface de la terre ». Ce monde à part est marqué par une histoire tourmentée jusqu’au génocide de la seconde guerre mondiale, habité par une langue déclinée selon les géographies, riche d’une diversité culturelle réinventée au fil des errances. Le 5eme Congrès de l’Union Romani Internationale – réuni à Prague en juillet 2000 – précise d’ailleurs que les Roms forment une nation « sans territoire compact et sans prétention à un tel territoire ». Si revendications il y a, elles ne portent donc pas sur l’espace, mais sur le droit et la justice. Et c’est là que les choses se compliquent un peu…

Une proposition de statut-cadre, élaborée par le Ranelpi (Réseau rom des activistes sur les questions juridiques et politiques) pour l’Union européenne, définit le peuple rom comme « un élément constitutif de l’Europe, à laquelle il a apporté une contribution humaine, matérielle, artistique, économique, militaire et morale trop souvent négligée ». Elle souhaite « s’inscrire dans une dynamique progressiste, orientée vers l’intégration sociale, l’égalité des droits, le refus de l’exclusion et le respect mutuel de toutes les identités représentées en Europe ». Effectivement, depuis plus de mille ans, les Roms font partie de la civilisation européenne. Aujourd’hui, avec une population allant de 10 à 12 millions de personnes selon les estimations, les Roms constituent la plus grande minorité ethnique d’Europe, présente dans les 27 Etats Membres.  De fait, les institutions communautaires tentent depuis lors de  remédier aux difficultés d’une population trop souvent stigmatisée à travers tout le continent – le plus souvent repoussés, marginalisés, et parfois même, comme en Slovaquie, stérilisés.

Il faut bien avoir conscience que la plupart des Roms sont citoyens de l’UE, surtout depuis 2007, date à laquelle la Roumanie est devenue membre à part entière de l’Union Européenne. Toutefois, il faut bien avouer que la majorité des Roms connaissent discrimination et exclusion sociale au quotidien. La population Rom est également une population à risque en termes de pauvreté et de chômage, et est souvent victime des stéréotypes et des préjugés…

Martin OLIVERA, ethnologue spécialisé dans la communauté tzigane, explique à ce sujet que l’antitziganisme est « un trait structurant de l’identité nationale roumaine (comme dans d’autres pays européens, à l’Est et à l’Ouest) mais il est essentiellement valable dans les discours globaux sur “la société” et dans le rapport aux institutions. Au quotidien, il y existe une intimité socioculturelle très grande entre Roms et non-Roms, surtout à la campagne.[…] La réalité s’avère ainsi plus compliquée que l’image simpliste d’une “minorité fuyant les discriminations”. »

En Roumanie non plus, il ne fait pas bon être Rom et le pays peine à intégrer cette importante communauté (580 000 selon les chiffres officiels, près de 2 millions selon les estimations). « Tout est plus dur quand tu es tsigane, trouver un toit, un travail…. Les gens partent forcément avec un a priori négatif« , avoue Sorin, 42 ans, chauffeur de taxi à Bucarest.  Mais cette migration se vit comme pendulaire?: on part avec l’idée de réinvestir à la maison le fruit de sa réussite. Petit à petit, pour certaines familles, un choix involontaire s’opère car les enfants sont, malgré tout, allés à l’école en France, se sont habitués à la vie urbaine, etc. Comme pour d’autres mouvements migratoires, pour certains, le “retour?au pays” ne se fait pas. Le mouvement pendulaire n’est donc pas aussi automatique qu’on pourrait le croire.

Il serait tout aussi ridicule de nier le problème que pose la présence inopinée de certains Roms que de se laisser envahir par une phobie de nature xénophobe. Leur expulsion ne résout rien à long terme. Alors que, pour les citoyens européens « reconnus », les frontières disparaissent, pour les Roms, si souvent discriminés, et dont les droits les plus élémentaires sont sans cesse niés, elles restent un authentique cauchemar. C’est le leur mais aussi le nôtre, celui des citoyens d’une Union qui n’a de cesse de se chercher et qui n’ose pas encore s’affirmer comme telle. Unis ? Un jour, peut-être…

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x9fi2h_russie-les-roms-citoyens-sans-droit_news[/dailymotion]

Références :

– REKACEWICZ Philippe, « Les Roms, un peuple européen » article du Monde Diplomatique , juillet 2010

– COLLECTIF, L’Union européenne et les Roms du site europa.eu (août 2010)

– BURLET Laurent, « Clichés, idées reçues : qui sont vraiment les Roms ? » du site rue89.com (août 2010)

– GUYONVARCH Marion, « Les Roms, mal-aimés dans leur pays » du site lexpress.fr (publié le 21/08/2010)

– BRAIBANT Sylvie, « Les Roms, ces citoyens européens repoussés du vieux continent » du site TV5Monde (août 2010)

– Tableau statistique, source TV5Monde

Découverte d’un nouveau système solaire

D’après un article publié aujourd’hui sur le site LeMonde.fr, une équipe principalement franco-suisse a officiellement annoncé, le 24 août dernier, au cours d’un colloque à l’Observatoire de Haute-Provence, la détection confirmée d’un système qui pourrait contenir jusqu’à sept planètes autour de l’étoile HD10180, à quelque 127 années-lumière de la Terre ! Personnellement, une telle nouvelle me fait décoller du quotidien et me faire soudain prendre la mesure de mon petit univers. Vous imaginez un voyage de 127 années-lumière ?

Pour obtenir un tel résultat, l’équipe a utilisé le meilleur instrument actuel pour la chasse aux exoplanètes, le spectrographe HARPS –  installé sur un télescope  de l’Observatoire européen austral (ESO) au Chili. Après quinze années de recherche et près de 500 découvertes, la connaissance des exoplanètes (mondes qui orbitent autour d’étoiles loin de notre Soleil) a fait et continue de faire de grands progrès.

Pour l’heure, cinq des sept planètes ont été validées : ce sont des astres d’une masse semblable à celle de Neptune (entre 13 et 25 fois celle de la Terre), rangés de manière très régulière autour de leur étoile. Les deux autres signaux détectés demandent plus de temps d’observation pour s’assurer qu’il s’agit bien de planètes.

« L’une, sans doute beaucoup plus massive – explique le journaliste – semble très éloignée du centre du système. Mais c’est surtout l’autre qui attise les curiosités. Si son existence était confirmée, elle s’imposerait comme la planète la moins massive connue, avec 1,4 fois la masse terrestre, améliorant ainsi le record de Corot7b. Située trop près de son étoile, elle serait toutefois aussi hostile à l’apparition de formes de vie que la trouvaille du télescope spatial français Corot. »

Dans tous les cas, avec ses deux membres supplémentaires, le système deviendrait « le plus peuplé que nous ayons découvert jusqu’à présent« , indique Christophe Lovis (Observatoire de l’université de Genève). A une seule unité du système solaire qui n’affiche officiellement plus que huit résidents, depuis que Pluton a été dégradé en « planète naine ».

Pourtant mystérieusement passée sous silence dans les médias, cette découverte « met en évidence le fait que nous entrons maintenant dans une nouvelle ère de la recherche : l’étude de systèmes complexes« .  De leur côté, les astronomes américains sont persuadés d’avoir, dans leurs cartons, une grande quantité d’exoplanètes de proportions proches de celles de la Terre et souvent situées dans des systèmes complexes.

Attention les prochains mois promettent une flopée de résultats qui achèveront de faire basculer la chasse aux mondes lointains dans une nouvelle ère !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5vjgoxQxZbs[/youtube]

Source :

FENOGLIO Jérôme, « Un système solaire de cinq à sept planètes observé depuis le Chili »du site LeMonde.fr (28.08.2010)

Ushuaïa, terre de feu

1.    Localisation

La ville de Ushuaia est la plus australe du monde. Située au bord du Canal de Beagle et entourée par les Monts Martial, elle offre la possibilité de faire de superbes randonnées et ballades en mer, en montagne et dans la forêt.
Situé à la confluence des océans Antarctique au Sud, Atlantique à l’est et Pacifique à l’ouest, l’archipel de la Terre de Feu est séparé de la Patagonie et des Andes par le détroit de Magellan. Au sud, le passage de Drake sépare les îles du continent Antarctique.
Le cap Horn est le point le plus méridional de l’archipel. À l’est, la Grande Île de Terre de Feu est séparée de l’île des états par le détroit de Le Maire. L’archipel s’étend sur près de 400 km du Nord au Sud et sur plus de 700 km d’ouest en est.

2.    Présentation

Bout du monde pour les uns, trou immonde pour les autres, Ushuaïa gagne sans cesse en popularité auprès des voyageurs en quête de nouveautés et de défis à se faire décoiffer. Bienvenido a la Tierra del Fuego, la portion argentine de la Terre de Feu.
C’est en septembre 1884 qu’une expédition Argentine débarque à cet endroit dans le but de fonder une sous préfecture. Le 12 Octobre de la même année le drapeau argentin est hissé face à la Baie de Ushuaïa. La ville s’est surtout développée à partir des années 1970 quand le gouvernement de l’époque décida de promouvoir les activités industrielles sur ce territoire.
Le nom de Ushuaïa vient de la langue des indiens yámanas, ses premiers habitants, et veut dire « baie qui pénètre vers le couchant ».
Les premières habitations ont été construites par la South American Missionary Society, Eglise anglicane qui durant les 40 premières années s’est occupée d’évangéliser les aborigènes.
En 2004, la population d’Ushuaïa était de 58 898 habitants.
Aujourd’hui, la ville possède un aéroport et une infrastructure pour accueillir les touristes du monde entier. Ushuaïa est un endroit paradisiaque. C’est le Bout du Monde… et ce n’est pas rien…

3.    Histoire

L’histoire d’Ushuaia et de la terre de feu est elle aussi chargée de mystères. Dès le XVIème siècle et les expéditions de Magellan, la terre de Feu commence à faire parler d’elle. Plus tard au XIXème siècle, ce sont les voyages du capitaine Fitz Roy et de Darwin qui continuent à entretenir le mythe. Encore aujourd’hui, l’évocation de la terre de feu suscite mille et une questions…Cet archipel doit son nom aux feux allumés par les indiens, que les explorateurs se rendant au Pacifique apercevaient depuis le large. De nombreux naufrages eurent lieu dans cet endroit particulièrement hostile. Le Cap Horn reste un passage où les éléments sont souvent déchaînés et bien des marins pourtant aguerris y ont payé un lourd tribut.

Valentin ZÉNOUDA (5ème C)

Sources :

_ http://www.americas-fr.com/voyages/ushuaia.html
_  http://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_de_Feu
_  http://trek-cordillere.com/patagonie-ushuaia/ushuaia-decouverte-4j.html
_  http://www.planetimage.eu/Rushes/ArticlesAntarctique/20080224.html

Un séjour à Rabat

CARNET DE VOYAGE
Un séjour à Rabat

Virtuellement, chacun peut croire, l’espace d’une escape sur le Web, qu’il a pu visiter ce pays, cette ville dont il a toujours rêver. Au retour, il en reste un joli carnet de voyage… les tampons de la douane en moins !

Durant les vacances d’été je suis allée à Rabat, je vais vous raconter mon petit séjour. J’y suis restée 5 jours  et je n’ai surtout pas oublié de prendre mon appareil photo, et mon guide du routard spécial Maroc.

Jour 1 :

Pour mon premier jour à Rabat je ne savais pas par où commencer : aller dans les jardins, voir les grandes avenues ou aller aux festivals. Après une petite visite à l’office du tourisme, j’ai plus opté pour l’architecture des monuments majestueux, pour me cultiver. Je suis allée prés de l’océan observer la tour Hassan, en toute puissance elle  domine une esplanade de piliers en marbre, vestiges d’une mosquée conçue au XIIe siècle pour que l’armée au complet du souverain Yakoub Al-Mansour puisse s’y recueillir. Sur cette même esplanade, le mausolée de Mohammed V est un véritable petit palais. Marbre, bronze et bois peints finement ouvragés surplombés par une coupole d’acajou percée de vitraux forment l’écrin des tombeaux royaux taillés dans un bloc d’onyx blanc ciselé, et reposant sur un dallage d’onyx et de granit bleu foncé miroitant comme de l’eau.

Jour 2 :

Ce matin je suis allée me promener au sud de la ville dans les jardins de la place Méchouar prés du palais royal Ensuite je suis allée manger un couscous au restaurant « Miam ! » c’était très bon et pour mon dessert un bon thé. Pour l’après-midi  je suis remontée vers le centre de la ville visiter le musée archéologique il présente le fruit des fouilles de plusieurs sites archéologiques du pays, et notamment Volubilis , et Lixus. Ce musée est très instructif ! Vers 15h30 la visite s’est terminée je suis donc partie admirée l’avenue Mohammed V qui  est bordée d’immeubles Art déco. Cette avenue est superbe ! Avec les palmiers, ce ciel bleu….Vraiment relaxant !

Jour 3 :

Pour mon troisième jour j’ai voulu aller au festival. Je suis allée au festival Mawazine des musiques du monde c’était très charmant à écouter. Pour ma soirée je suis allée au hammam c’est un  véritable art de vivre au programme :   bain, gommage et massage, c’est le moment rêvé pour se ressourcer de la tête aux pieds. Je suis allée me reposer tout propre.

Jour 4 :

Pour mon avant dernier jour, je suis allée rendre visite aux plus démunis, dans un  des bidonvilles de Rabat. C’est vraiment malheureux de voir tant de gens dans la misère alors que d’autres vivent dans la richesse. Ce bidonville m’a vraiment ouvert les yeux, et encore ce bidonville n’était pas le pire, Ensuite je suis partie en direction du quartier des artisans. C’était très joli. Ils font des constructions splendides qu’on ne trouve pas en France, j’ai pu voir des dinosaures  et des éléphants en fer….Waouh ! J’ai été épatée.

Jour 5 :

Pour mon dernier jour je suis partie faire du shopping dans Rabat. Je suis allée aux  souks. Ces allées de marchandises sont superbes on peut voir toutes les épices, les différentes olives, de la semoule, des bons fruits et légumes, de succulentes  oranges et la charcuterie hallal mais moi j’ai acheté des grenades. Il y a aussi des vêtements, et des babouches qui sont pas males, et ils vendent aussi des assiettes qu’ils font eux-mêmes. De même j’ai pu voir des bijoux et de l’artisanat, c’était fait main il y avait de la poterie et des colliers et puis évidemment les ustensiles pour le thé. Dans ce souk j’ai pu faire le plein de souvenirs.


Voila j’ai vraiment passé un super séjour à Rabat et j’espère y retourner bientôt. Ce climat est si bon il fait chaud, la température annuelle de Rabat est de environ 17°C. Quand j’y suis allée en mai il faisait 24 degrés au moins, c’est agréable ; puis ce paysage magnifique à part les bidonvilles bien sûr.

Marine MIELCAREK (5eme C)

Sources : http://www.visitmorocco.com/index.php/fre/je-vais-a/Rabat
http://rabatis.blogspot.com/2008/01/dans-les-souks-de-la-mdina.html

Banksy : guerilla graffiti

## London, billet #2

It’s always easier to get forgiveness than permission

Du noir et du blanc… Des couleurs sur des mûrs vierges… Un bouquet de fleurs molotov… Banksy est un adepte du contraste extrême.

Célèbre mais anonyme, cet artiste (qu’on dit boucher de formation), sois-disant originaire de Bristol, a fait des murs de Londres et des autres grandes capitales du monde son terrain de jeu. Ses graffitis colportent des messages anti-militaristes, anti-capitalistes et anti-establishment efficaces parce que toujours teintés d’humour.

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Banksy cherche l’efficacité. Lui qui a laissé tombé le dessin pour le pochoir (bien plus rapide à exécuter) réalise souvent ses œuvres à partir de la confrontation de deux idées contradictoires : le baiser de deux policiers reste l’un de ses graphes les plus célèbres.

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Banksy cherche aussi le contraste dans le lieu :

Citation : « Crime against property is not real crime. People look at an oil painting and admire the use of brushstrokes to convey meaning. People look at a graffiti painting and admire the use of a drain pipe to gain access. »

Le plan d’eau de St James Park, le Segregation Wall de Palestine ou tout simplement en accrochant des tableaux à côté de ceux des maitres du Louvre ou du Tate Modern, le lieu devient une part de l’œuvre d’art elle-même. À tel point que les ventes, hors de prix, des graffitis de Banksy laissent bien souvent l’enlèvement de l’œuvre à la discrétion de l’acheteur (si l’on peut parler de discrétion quand il s’agit d’un mur de briques).

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Vandalisme ou art de rue ? Les avis contrastés divergent… On cherche à savoir qui est vraiment Banksy. Est-il une unique personne ou bien un collectif international d’artistes ? Le Dailymail a mené son enquête, mais beaucoup de questions sont encore en suspend…

Citation : People either love me or they hate me, or they don’t really care.

Quand aux critiques… Ces poussières passent probablement sous le tapis…

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par Charles FLÈCHE (Royaume-Uni)

########## London, billet #1Lady D et la Reine, Big Ben et le London Eye, les bus rouges et les taxis noirs, London Calling et God Save the Queen, le bœuf à la menthe, les Monty Python… On les imagines avec leurs chapeaux bombés, déambuler de banques en banques, et les femmes aux jupes longues en clones de Miss Thatcher. Et puis les comédies musicales, les Beatles, la City… On voit déjà les lumières grandioses de Piccadilly Circus ou les magasins d’Oxford Street, où tout le monde s’arrête à 5:00PM précise : would you like another cup of tea, darling ?

Tellement Anglais. So British !

SO BORING !!!

Quand à Londres les plaques des rues sont en chinois, en arabe ou en sanskrit mais que le chef du parti fasciste passe en prime-time à la BBC, quand les punks de Camden font des ballades romantiques vers Little Venice, quand le quartier Français comporte plus de Froggies que bien des villes de la métropole et qu’on parle 390 langues différentes dans la capitale, quand Banksy graphe ses trompe-l’œil sur tout ce qui ne bouge pas, quand les effets spéciaux de Gladiator ou de Harry Potter sont réalisés dans le cœur de Soho, quand Tony Blair est le potentiel premier président de l’Europe mais que les tabloïds se passionnent pour Katie Price… Quand après 7 ans passés au théâtre avec le rédac’ chef de Blogapart, on découvre qu’ici le spectacle omniprésent va d’un Tom Jones tapant la manche le long de la Tamise à une troupe de chanteurs nus, forcément, ça en fait des anecdotes bien plus intéressantes à raconter dans cette nouvelle rubrique…

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