Mercredi 13 février : rencontre avec Zeina Abirached
Pour la dixième année de notre prix littéraire et la première de la manifestation « une ville, un lycée, des livres » dont il fait désormais partie, la lauréate, Zeina Abirached, rencontrait, ce mercredi 13 février à 18h15 à la bibliothèque municipale pour une heure d’entretien privilégié.
Sept jurés lycéens, parmi les plus fidèles et les plus investis, ainsi que quinze adultes ont partagé ce moment d’exception.
Beyrouth, années 80. Comment dire le quotidien de la guerre vécu par une enfant, sans ignorer le drame mais sans tomber dans le pathos ? C’est tout l’enjeu et toute la réussite de l’album « Mourir, partir, revenir : le jeu des hirondelles »
Cette histoire, c’est celle de Zeina Abirached dans le temps de l’enfance, le temps d’avant l’exil en France. Une mémoire enfuie, enfouie, et qui resurgit au hasard d’une recherche dans les archives de l’INRA. Le besoin de témoigner devient alors évident.
Pour cela, Zeina Abirached utilise le langage qui est le sien, celui du graphisme. Avec une économie de mots, et un trait en apparence simple mais en vérité très étudié, et le choix assumé du noir et blanc (la couleur, nous dira-t-elle, viendra bien plus tard), elle dit avec pudeur et une intensité émotionnelle remarquable la vie réfugiée dans une pièce au milieu d’une ville dévastée, mais la vie préservée, la vie malgré tout, avec ses rires et ses angoisses.
Zeina Abirached est à l’image de son œuvre : réservée, pudique, profonde et chaleureuse tout ensemble. Sympathique et attachante, elle a répondu avec beaucoup de gentillesse à toutes nos questions, et n’a pas compté son temps pour offrir à chacun un autographe graphique personnalisé.
Comme les auteurs lauréats qui l’ont précédée ces dix dernières années, sa rencontre nous laissera un très beau souvenir, et nous continuerons de la suivre et de la lire.
Discours des élèves à Zéina Abirached
Bienvenue et merci d’avoir accepter notre invitation. Nous en sommes très heureux . C’est la première fois que nous avons le plaisir de rencontrer un auteur de BD, qui réussit à nous parler d’un sujet aussi grave que la guerre avec une apparente légèreté.Mais derrière cette simplicité, tout dans votre ouvrage est le fruit d’un profond talent artistique. A commencer par le titre. « Mourir, partir, revenir : le jeu des hirondelles » : mourir sous les bombes pendant la guerre, partir pour survivre, avec toujours l’espoir de revenir un jour. Le retour des hirondelles n’annonce-t-il pas le printemps ? C’est ce discours d’espoir qui court tout au long de vos pages.
Nous sommes à Beyrouth, dans les années 80, nous sommes au 38 de la rue Youssef Semaani. Nous sommes avec vous et votre frère Philippe dans cette pièce si sûre, vous dansez, vous criez, vous vous amusez. Pourtant dehors les obus éclatent, les maisons s’effondrent et les familles se séparent. Tout se passe en hors champ, nous ne savons rien de cette guerre, nous sommes dans l’attente avec vous. Mais nous sommes, tout de même, passionnés par les aventures d’Anhala, qui, par tous les moyens, essaie de vous amuser, de vous faire oublier que vos parents sont de l’autre côté du quartier et que vous ne savez pas quand vous pourrez les rejoindre. Nous aussi nous sommes emportés par l’histoire de cette femme, de la recette du « sfouf », ou encore de la vie d’Ernest Challita. Car tous vos personnages sont attachants et d’une puissance émotive impressionnante. Quel plaisir de lire, et de découvrir leurs vies dévastées par la guerre, si éloignée de nous, lecteurs, mais qui par le huis-clos nous semble comme à vous si proche . Pourtant, rien ne peut troubler votre insouciance. Tout est jeu avec vous : « courir sauter attendre attendre courir », voilà les règles de la marelle que vous nous décrivez, cette marelle sinistre qu’il faut suivre pour survivre.
Tout cela est rendu magnifiquement par la force de votre graphisme. Cela semble très simple, des traits nets, géométriques, des a-plats noirs et blancs, mais un foisonnements de détails et de variations presque imperceptibles pour exprimer le temps, l’attente, et l’angoisse : la fumée des cigarettes consumées l’une après l’autre, le tic-tac de l’horloge qui envahit tout l’espace et on entend le silence, le blanc qui mange la page, au fur et à mesure que la ville devient un no man’s land où surnagent des îlots de vie, et le contraste entre le noir et le blanc, contraste entre la vie et la mort, la légèreté des enfants et la gravité des adultes.
Merci pour l’émotion que vous avez réussi à nous transmettre. Nous sommes maintenant impatients de vous lire à nouveau.
Printemps des poètes 2013
LES VOIX DU POEME
(poèmes à déclamer et/ou à chanter)
au CDI du 9 au 24 mars (et au-delà)
à voir et à entendre
– une exposition de poèmes et chansons
vous pouvez participer en :
– inscrivant sur une affiche-poème ou un marque-page le poème ou la chanson de votre choix
(matériel à disposition au CDI)
– proposant une composition plastique
– participant à une brigade d’intervention poétique
(mise en voix et/ ou en musique de poèmes)
toute autre proposition est la bienvenue
une boîte à idées est à votre disposition au CDI pour cela
adressez-vous dès à présent aux documentalistes !
Rencontre avec Zeïna Abirached, lauréate du prix littéraire
« UNE VILLE , UN LYCEE, DES LIVRES »
La rencontre avec la lauréate du prix littéraire 2013
Zeïna Abirached
Pour son livre
« Le jeu des hirondelles »
aura lieu
le mercredi 13 février 2013
à 18h15 à la bibliothèque municipale
tous les élèves ayant lu son livre peuvent y assister
19h30 : remise officielle du prix
Salle des fêtes de la mairie de Valognes
(= salon Marcel Audouard)
entrée libre lycéens-adultes
PRIX LITTERAIRE « UNE VILLE, UN LYCEE, DES LIVRES » : rencontre avec le jury adulte
LA RENCONTRE
AVEC LE JURY ADULTE
AURA LIEU
LE JEUDI 10 JANVIER 2013
AU CDI
à partir de 18h15
Un vote désignera le lauréat à l’issue de cette rencontre.
CINQ TITRES RESTENT EN COMPETITION !
– La croisade s’amuse , de JUL
– Les Cahiers russes, d’IGORT
– L’année du lièvre, de TIAN
– Couleur peau miel, de JUNG
– Le jeu des hirondelles, de Z.ABIRACHED
Pensez à les emprunter pour les vacances, et à me remettre vos notes de lecture ou déposer vos commentaires sur le blog du cdi.
VENEZ NOMBREUX !
TABLE RONDE LE LUNDI 10 DECEMBRE 2012 DE 10h30 à 12h30 AU CDI
« UNE VILLE, UN LYCEE, DES LIVRES »
(ex prix littéraire de Valognes)
LA TABLE RONDE INTERLYCEENS
AURA LIEU
LE LUNDI 10 DECEMBRE 2012
DE 10h30 à 12h30
AU CDI
TOUS LES ELEVES INSCRITS SONT INVITES A PARTICIPER
LEUR ABSENCE EN COURS SERA EXCUSEE
IL FAUT AVOIR LU AU MOINS CINQ TITRES POUR POUVOIR VOTER
ET PENSEZ A RENDRE VOS NOTES DE LECTURE OU A DEPOSER UN COMMENTAIRE SUR LE BLOG
VENEZ NOMBREUX !
« Libre de choisir » de Pierre Wachs et Philippe Richelle
Wachs, Pierre ; Richelle, Philippe .- Libre de choisir.- © Casterman, 2011
« Couleur de peau : miel » de Jung
Jung .- Couleur de peau : miel .- Quadrant .- (Quadrants Astrolabe )
« La croisade s’amuse » de Jul
Jul.- La croisade s’amuse.- © Albin Michel, 2006.-
« Les cahiers russes (la guerre oubliée du Caucase) » d’Igort
Igort .- Les cahiers russes (la guerre oubliée du Caucase) .- © Futuropolis, 2012 .-
« Les vaincus » de Frantz Duchazeau
Duchazeau, Frantz .- Les vaincus .- © Dargaud, 2007
« Julia von Kleist » de Jean-Blaise Djian et Bruno Marivain
Djian, Jean-Blaise ; Marivain, Bruno .- Julia von Kleist .- © 2012 Heupé SARL / Emmanuel Proust .- (Trilogie)
vol 1. : Allemagne 1932 vol.2 : Allemagne 1933 vol 3. Allemagne 19934
ed. 2009 ed. 2010 ed. 2011
« Les mauvaises gens » d’Etienne Davodeau
Davodeau, Etienne .- Les mauvaises gens .- © Delcourt, 2005.- (Encrage)
« Le jeu des hirondelles : mourir, partir, revenir » de Zeina Abirached
Abirached, Zeina .- Le jeu des hirondelles : mourir, partir, revenir .-
© Cambourakis, 2007
Un peu de littérature tchèque…
Pour ceux qui sont curieux de découvrir des classiques ou des auteurs contemporains de la littérature des pays visités dans le cadre du projet Comenius Europesco.
Ces livres sont disponibles au CDI.
Zelenka, Petr / Janecek, Jaromir. Petites histoires de la folie ordinaire : République tchèque. Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) : Ed. théâtrales, 2008. 91 p. (Traits d’union)
Résumé : Petr, un trentenaire, tente d’avoir prise sur le monde qui l’entoure : il veut récupérer son ex-petite amie qui va bientôt se marier, survivre aux réunions familiales, ne pas devenir fou au vu des inventions érotiques de Moustique, son meilleur ami. Ce texte explore la situation de l’homme dans un monde dont les cadres ont éclaté.
Cote : 8 ZELE – 21e
Lemaire, Gérard-Georges. Le goût de Prague. Mercure de France, 2003. 118 p. (Le petit Mercure).
Résumé : Anthologie de textes littéraires variés sur une ville qui a inspiré de nombreux écrivains. Ce voyage littéraire s’effectue à travers des romans, nouvelles, pièces de théâtre, poèmes, journaux, guides touristiques anciens, d’auteurs et d’époques très divers. Petit cahier d’informations pratiques.
Cote : 8 LEMA – anth
Kundera, Milan. L’insoutenable légèreté de l’être. Gallimard, 1989. 475 p.
Résumé : Tomas, chirurgien, grand coureur de femmes, reçoit un jour, chez lui, un être fragile et touchant, Tereza. Pour elle, il abandonne sa carrière à l’étranger, retourne dans son pays occupé par les Russes, où il est proscrit…
Cote : 8 KUND – 20e
Bonne lecture !
Un peu de littérature bulgare…
Pour ceux qui sont curieux de découvrir des classiques ou des auteurs contemporains de la littérature des pays visités dans le cadre du projet Comenius Europesco.
Ces livres sont disponibles au CDI.
Yovkov, Yordan. Légendes du Balkan : et autres récits. Esprit des péninsules, 1999.
Résumé : Compilation de nouvelles d’un des principaux auteurs bulgares. Écrits vers les années 20, ces récits se situent dans un passé mythique – l’occupation ottomane – et un lieu symbolique, le Balkan, en bulgare «vieille montagne», où se réfugièrent les fameux haïdouks mi-rebelles, mi-brigands, combattant pour l’indépendance nationale. Eperdu d’amour, l’un d’eux, Chibil, recherché par toutes les brigades ottomanes, descend tranquillement la montagne à la rencontre de son destin. Pour Bojoura, belle Tsigane asservie par la passion, la mort est – comme souvent chez Yovkov – la seule issue.
Cote : 8 YOVK – 20e
Dimova Théodora. Mères. Ed. Des Syrte, 2006.
Résumé : Plusieurs narrateurs adolescents sont confrontés au destin de leurs parents : Andreia, dont la mère est proche de la folie ; Lia, dont le père refuse l’argent de la mafia qui permettrait pourtant à sa fille de réaliser son rêve de danseuse ; Dana, vivant seule avec son père alcoolique ; et Alexandre, enfant adopté en mal d’amour. Prix du concours Razvitié 2005.
Cote : 8 DIMO – 21e
Bonne lecture !
Un peu de littérature italienne…
Pour ceux qui sont curieux de découvrir des classiques ou des auteurs contemporains de la littérature des pays visités dans le cadre du projet Comenius Europesco.
Ces livres sont disponibles au CDI.
Calvino, Italo. Le baron perché. Seuil, 1960. 283 p.
Résumé : un jour d’été, le jeune Côme Laverse du Rondeau quitte la table et grimpe sur un arbre dont il ne redescendra jamais. Du haut de son perchoir, il observe le monde.
Cote : 8 CALV – 20e
Levi, Primo. Si c’est un homme. Presses Pocket, 1987. 314 p. (Pocket, 3117).
Résumé : Le 13 décembre 1943, Primo Lévi, citoyen italien de race juive, âgé de 24 ans, est fait prisonnier par la Milice fasciste. Il est déporté au camp de concentration d’Auschwitz en février 1944. Témoignage bouleversant sur l’extermination des Juifs d’Europe.
Cote : 8 LEVI – 20e
Saviano, Roberto. Gomorra : dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2009. 548 p.
Résumé : Naples et la Campanie sont dominées par la criminalité organisée – la camorra – sur fond de guerre entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogues et déchets toxiques. C’est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l’économie mondialisée. Porté à l’écran par Matteo Garrone, Gomorra a été récompensé par le Grand Prix du Festival de Cannes en 2008.
Cote : 8 SAVI – 21e
Bonne lecture !
vendredi 13 janvier 2012 : rencontre avec Jeanne Benameur
Le vendredi 13 janvier 2012 , Jeanne Benameur a rencontré ses lecteursà la bibliothèque municipale .
Une vingtaine de personnes, également réparties entre jury lycéen et jury adulte, avaient fait le déplacement.
D’entrée de jeu, Jeanne Benameur casse les conventions, en délaissant la posture sage pour s’asseoir sur (et non derrière) la table qui lui est proposée. Ce faisant, elle interpelle déjà son auditoire, comme elle le fera durant une heure, par un discours militant et engagé, qui tranche avec sa voix douce, calme et posée.
Avant toute chose, elle remercie : ceux qui lui ont accordé ce prix, qui sont venus à sa rencontre, bien sûr, mais aussi ceux et celles qui sont à l’origine « des insurrections singulières » : les ouvriers licenciés de Sassilor, avec lesquels elle a échangé et partagé une expérience humaine forte et précieuse, lors d’ateliers de parole et d’écriture.
Le débat qui s’engage alors, à l’image de son livre, déborde du cadre littéraire pour investir le social et le politique.
Le discours est engagé, quand elle dénonce l’absurdité d’un monde qui sacrifie les hommes sur l’autel du profit, engagé et salutaire, quand elle s’adresse aux jeunes pour leur dire de ne pas avoir peur, d’oser quoi qu’il advienne, car, étant tous mortels « qu’a-t-on de mieux à faire sur Terre que de vivre chaque instant le plus intensément possible ? »
Engagée, elle l’est encore quand elle parle d’écriture, de l’extrême exigence qui est la sienne dans ce qu’elle donne à lire, de la force des mots pour briser les carcans et se trouver soi-même, à l’instar de son héros Antoine, de l’importance de la culture de la plus haute sphère de l’état au public le plus socialement défavorisé – les manques les plus criants n’étant pas toujours là où on le penserait … Professeur de lettres dans le 9.3. pendant longtemps, elle sait de quoi elle parle.
Jeanne Benameur prête sa voix aux plus humbles, aux plus malmenés par la société, aux plus malconnus aussi.
Elle exhorte chacun à dépasser ses peurs pour aller à la rencontre de l’autre.
Insurgée jusqu’au bout des mots, sans jamais élever la voix…
Dans le public, elle n’aura laissé personne indifférent. Et si beaucoup sont restés silencieux, tout entier dans l’écoute, au cours de cette rencontre, les discours qui ont ponctué la remise officielle du prix lui disent assez bien à quel point, par la lecture de son roman avant même la rencontre, son message a été compris et apprécié :
discours d’Anne-Marie Golse, adjointe à la culture, pour la municipalité
et très beau discours des élèves représentant le lycée.
La voix et les mots de Jeanne Benameur, neuvième – et non des moindres – lauréate de notre prix littéraire, nous conforte, s’il en était besoin, dans l’envie de poursuivre l’aventure, de susciter d’autres lectures, d’autres débats, d’autres rencontres, toutes singulières et passionnantes.
Discours lycéen à Jeanne Benameur
Nous sommes très contentes de vous rencontrer et de vous remettre ce prix . Les Insurrections singulières est un livre qui nous a vraiment beaucoup plu.
D’abord parce qu’Antoine, votre héros, bien qu’il ait quarante ans, se pose des questions que l’on peut se poser à tout âge : « qui suis-je ? », « où vais-je ? », « pourquoi je suis là ? » On peut voir en lui un éternel adolescent, qui a beaucoup de mal à se trouver.
Ensuite parce que l’histoire nous concerne tous : elle parle d’un problème très actuel auquel nous pouvons tous un jour être confrontés : le chômage et la délocalisation. Dans une écriture lumineuse, vous donnez la parole au milieu ouvrier, tant dans l’amour du travail bien fait, que dans l’espoir toujours vivace d’une belle vie, et la peur de tout perdre brutalement lorsque l’usine ferme ses portes. Vous redonnez une consistance à des humains rendus complètement anonymes et abstraits par la mondialisation. Alors que l’usine, personnifiée dans votre récit, apparaît comme écrasante. Les hommes bougent, tombent, pas elle. Vos mots éclairent toutes ces vies suspendues aux aléas de la course aux profits.
Mais face à cette réalité, vous montrez aussi que l’insoumission, l’insurrection de l’individu reste toujours possible : pour Antoine, ce sera, après la lutte syndicale, de partir au Brésil sur les traces de Jean de Monlevade, responsable indirect de la délocalisation.
Ce voyage s’inscrit pour lui dans la quête de modèles, comme a pu l’être son père, et comme peut l’être son ami Marcel, qui l’accompagne. Serait-il parti sans lui ? Rien n’est moins sûr. Sa rencontre avec Marcel est déterminante : il l’introduit dans le monde des livres et du langage, monde auquel jusqu’à présent il pensait ne pas avoir droit, qu’il n’en valait pas la peine.
Nous avons particulièrement apprécié la subtilité que vous avez su établir entre le parcours du personnage et l’évolution de son langage, évolution que l’on retrouve dans l’écriture même du livre. Au début le style, par des phrases courtes, crée une atmosphère lourde, pesante. Il faut s’accrocher. Et au fur et à mesure, tout s’éclaire.
C’est un beau livre, bien écrit, émouvant, un élan de vie pour se libérer des carcans qui oppressent. Vous mêlez avec humanisme et tolérance une quête politique, sociale, syndicale et le parcours d’un homme qui peine à définir sa place dans le monde, tant dans sa vie amoureuse que professionnelle.
Vous avez fait un merveilleux travail et nous vous en remercions, car, grâce à lui, c’est un vrai moment de plaisir que nous avons eu à lire votre roman.
Rix littéraire de Valognes 2012 : rencontre avec la lauréate, Jeanne Bénameur
La rencontre avec
Jeanne Bénameur
lauréate 2012 du prix littéraire de Valognes
aura lieu
vendredi 13 janvier 2012, à 18h15
à la bibliothèque municipale de Valognes.
Sont invités :
– les lycéens inscrits au prix littéraire
– les lycéens qui, sans être inscrits, ont lu son livre.
Cette rencontre privilégiée est suivie de
la remise officielle du prix,
d’un buffet et d’une séance de dédicace.
à 19h45
salle des fêtes de Valognes
(renommée salon Marcel Audouard)
Entrée libre pour tous
VENEZ NOMBREUX !
vendredi 9 décembre 2011 : vote du jury lycéen
Prix littéraire de Valognes 2012
Le choix des lycéens
1. La délicatesse de David Foenkinos
2.ex aequo Les insurrections singulières de Jeanne Benameur
2.ex aequo Elles vivaient d’espoir de Claudie Hunzinger
4. Les heures silencieuses de Gaëlle Josse
5. Retour parmi les hommes de Philippe Besson
6. Où en est la nuit de Jean Hatzfeld
7. Samba pour la France de Delphine Coulon
Le choix des adultes sera connu le vendredi 16 décembre
N’oubliez pas alors d’emprunter les titres vous restant à lire pour les vacances !
La rencontre avec le jury adulte devrait avoir lieu le vendredi 6 janvier 2012, à 18h15 à la bibliothèque municicpale
Découvrez la littérature polonaise avant le prochain déplacement en Pologne !
En lien avec le projet Comenius Europesco, le CDI met à disposition des ressources pour les élèves et professeurs participant aux activités culturelles.
Sur le patrimoine mondial de l’UNESCO :
Nous avons sélectionné et exposé pour vous une sélection de livres sur le patrimoine mondial (pour compléter les ressources en ligne).
Elles sont disponibles aussi pour les élèves effectuant des recherches documentaires sur le patrimoine européen.
De la littérature européenne :
Nous vous invitons à découvrir des auteurs phares de la littérature polonaise actuelle :
Odija, Daniel, La scierie. (182 p.) : L’histoire de l’ascension et de la chute de Jozef Mysliwski est celle d’un carriériste cynique et désabusé. En Pologne, après la chute du communisme, cet homme fruste et rusé décide de faire fortune par tous les moyens : d’abord avec un élevage de renards, puis avec une scierie. Il emprunte de l’argent et engage un jeune représentant sans réaliser que ce dernier est encore plus roublard que lui.
Stanny, Janusz, Le petit monde du peintre roux. (32 p.) : Publié en Pologne en 1961, cet ouvrage est une invitation au bonheur créatif. Le peintre roux n’a pas de maison, il s’en dessine une à son goût, il pleut, il se fait un parapluie, il fait un peu trop sombre, il dessine une ampoule…
Stasiuk, Andrzej, Le corbeau blanc. (304 p.) : Un groupe de marginaux de Varsovie décide de tenter l’aventure vers les Bieszczady, légendaire Far-East montagneux qui sépare la Pologne orientale de l’Ukraine. Quatre d’entre eux, le narrateur, Bandourko, le Petit et le Jars, se connaissent depuis l’école primaire ; le cinquième, Kolka, est un solitaire ombrageux qui les a rejoints et va précipiter leur chute.
Mysliwski, Wieslaw, L’art d’écosser les haricots. (384 p.) : Le narrateur, vieux gardien d’un village de vacances, reçoit un jour la visite d’un inconnu qui souhaite lui acheter des haricots. Pendant qu’ils les écossent ensemble, le maître des lieux raconte, dans une sorte d’improvisation savante, les événements et les rencontres qui ont marqué sa vie. Un roman philosophique lauréat du prix Nike (prix littéraire le plus prestigieux de Pologne).
Szpilman, Wladyslaw. Le pianiste. (252 p.) : Septembre 1939. C’est l’invasion de la Pologne, décrétée par Hitler. Varsovie est écrasée sous les bombes. Le pianiste Wladyslaw Szpilman est contraint avec ses parents, son frère et ses sœurs de rejoindre le ghetto nazi recréé au cœur de la ville pour les juifs. Là, il va subir l’horreur au quotidien. Miraculeusement rescapé de l’enfer, grâce à un officier allemand mélomane, le pianiste témoigne au lendemain de la victoire alliée…
Rappel : à tout moment, vous pouvez rejoindre l’équipe Europesco pour participer à une activité qui vous intéresse ! 😉
« Ilium » de Dan Simmons
Simmons, Dan ; trad. Brèque, Jean-Daniel .- Ilium .- © Pocket, 2008 .- (Pocket. Science-fiction, n° 5858)
Printemps des poètes 2011 : d’infinis paysages
A partir du 14 mars 2011, pour le
thème : d’infinis paysages
A nouveau, les murs du CDI se couvrent de poèmes et de chansons.
Les textes des poèmes sont cette année accompagnés de photos de paysages, offertes par les documentalistes ou issues de banques d’images libres de droits.
Poèmes et photographies se déclinent en cinq thématiques :
– Les quatre saisons
– Villes ou campagnes
– L’eau
– Aubes et crépuscules
– Voyages…
Et, comme tous les ans, le « poème à l’autre »…
Les documentalistes offrent à tous des marque-pages-poèmes illustrés
« Elles vivaient d’espoir » de Claudie Huzinger
Hunzinger, Claudie .- Elles vivaient d’espoir .- © Grasset, 2010