L’élection présidentielle aux États-Unis : décryptage d’une élection inédite.

Le 3 novembre 2020 s’est tenue l’élection présidentielle américaine. Celle-ci a vu s’affronter le président Donald Trump (parti républicain) à Joe Biden (parti démocrate). L’élection intervient dans un contexte particulier (COVID, mouvement BLM) et est probablement la plus imprévisible de l’histoire des Etats-Unis.

Considéré comme le sauveur de l’Amérique pour les uns, comme le diable en personne pour les autres, Trump est un président qui divise énormément les Américains. Dans les sondages, Trump se voyait devancer de 10 points par son adversaire, Biden. En effet celui-ci était donné à 40-45 % des suffrages tandis que Biden était lui donné vainqueur à 50-55 %.

© Lucie – 19/11/202

Cependant, les sondeurs ont été à nouveau surpris par la dynamique de campagne de Trump, et à l’heure où j’écris cet article, Trump détient 214 grands électeurs face à 248 pour Biden.

Le 3 novembre se tient également l’élection des gouverneurs. Ainsi, ce ne sont pas moins de 154 070 000 sur 248 500 000 électeurs (62 % des votants) qui se sont rendus aux urnes.  Il est important de préciser que ce n’est pas le candidat qui remporte le plus de suffrages qui gagne l’élection mais celui qui remporte le plus de voix des grands électeurs (Le mode de vote français est le scrutin universel direct tandis que le vote américain est le scrutin universel indirect). En effet dans chaque état les Américains élisent des grands électeurs qui sont chargés de voter pour les candidats présidentiels. Toutefois, ces grands électeurs ont le devoir de respecter leur engagement de vote (le cas échéant, cela est réprimandable par la loi). Sur 538 grands électeurs, un grand électeur doit réunir le vote d’au moins 270 de ces mêmes électeurs. La grande particularité de cette élection, outre le résultat du scrutin imprévisible, réside dans le vote massif par courriers, en raison de la crise du COVID qui constitue un risque majeur de fraude électorale et qui provoque par conséquent de nombreux recomptages. Enfin, nous pouvons ajouter que la « vague bleue » (la victoire totale de Biden) tant attendue par les médias n’a pas eu lieu, ce qui renforce le doute sur le résultat final du scrutin.

Ainsi, cette élection qui aura déchainé toutes les passions et chamboulé les prévisions des sondages, n’est pas prête de toucher à sa fin. En effet, contestation, fraude et magistrature suprême viendront rythmer le résultat final du scrutin, dans ce climat d’incertitude. Alors, la grande question que nous pouvons nous poser est de savoir si l’Amérique sortira indemne de cette élection ?

Thomas

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