Le 2 décembre dernier, disparaissait Valérie Giscard d’Estaing, le 3ème président de la Vème République.

Elu en 1974, suite au décès du président Georges Pompidou, VGE prend les rênes du pouvoir en étant le plus jeune président de la République à 49 ans. Sa présidence dure 7 ans et se termine en 1981 à la suite de sa défaite face à François Mitterrand lors du deuxième tour de l’élection présidentielle. Il avait été auparavant Ministre des Finances sous le Général De Gaulle dans les années 1960. Ce que nous devons retenir de sa présidence, confrontée aux conséquences des chocs pétroliers de 1973 et 1979 qui marquent la fin des Trente Glorieuses, peut être la loi sur la dépénalisation de l’avortement encadrant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la majorité civile abaissée à 18 ans ou encore de grands projets de modernisation de la France comme le développement de la filière nucléaire (le réacteur nucléaire Super phénix), spatiale (Ariane en 1979) et le Train à Grande Vitesse (TGV).

En 2003, Valérie Giscard d’Estaing devient « Immortel » en rejoignant les bancs de l’Académie Française, institution fondée par le cardinal de Richelieu, quelques siècles auparavant.

Le 2 décembre est une date des plus honorables pour le jour de décès d’un ancien chef d’État. Effectivement, 215 ans auparavant, l’empereur Napoléon Ier remportait sa victoire la plus éclatante, face aux Russes et aux Autrichiens, à Austerlitz (1805). L’année précédente, le général, alors Premier Consul, se couronnait Empereur à Notre-Dame-de-Paris (1804).

Ainsi, nous ne pouvons que rendre hommage à l’homme que fut Valérie Giscard d’Estaing.

Thomas