De ma fenêtre je vois, des gens avec des valises, partant, malgré le confinement.

De ma fenêtre je vois, de moins en moins de voitures.

De ma fenêtre, je sens, un air de plus en plus pur.

De ma fenêtre, je vois, des gens courir, pour s’évader.

De ma fenêtre je vois, des gens blasés, crispés, masqués, confinés.

De ma fenêtre, je vois, toujours le même chien se balader, mais jamais le même maître …

Des gens parlant, avec une distance d’un mètre.

De ma fenêtre je sens, l’odeur du printemps.

De ma fenêtre, j’entends, mon voisin, jouant d’un quelconque instrument à vent.

De ma fenêtre, j’espère de tout mon cœur, la fin du confinement

Mikhael Odrekhivskyy 3e4