L’importance des mots…

Une femme qui crie au beau milieu de la nuit en pleine rue, un homme qui vient à son secours. Il l’a raccompagne chez elle, elle se couche sur le canapé et l’homme lui parle tout au long de la pièce sans recevoir de réponse de sa part. Au fur et à mesure nous sommes confrontés au passé et au présent douloureux de cet homme mais aussi à une énorme interrogation : quel est l’événement qui a provoqué le hurlement de cette femme ?

Si l’histoire de la vie de cet homme est touchante et intéressante, je tiens à préciser que la fin de la pièce m’a laissé assez perplexe. En effet, nous sommes face à un monologue du début à la fin, sans savoir si cette femme lui racontera ce qui a provoqué son état de détresse. C’est à ce moment là qu’il faut laisser libre court à notre imagination, ce qui me déplait un peu et me laisse avec énormément de questions sans réponse.

Par ailleurs, j’aime beaucoup la façon dont est écrit la pièce, avec d’une part l’homme qui se parle et se pose des questions à lui même et d’autre part son inquiétude et sa sensibilité vis à vis de l’état de cette pauvre femme.

Je vous conseille de lire ce livre, il possède un côté poignant du début à la fin grâce à cet homme qui, bien que démuni, prend du temps pour porter secours à une personne qui semble en plein désarroi. Qui plus est, la fin qui ne nous livre pas toutes les réponses vous invitera à laisser libre court à votre imagination.

Image tirée du site: lacauselittéraire.fr et relative à la mise en scène de la pièce par Guillaume Béguin (article écrit par Marie du Crest le 25.10.17) .

Lecocq Marine, 1L

Laisser un commentaire