Au péril de sa vie

Etéocle et Poynice s’entre-tuent pour le trône de Thèbes. Le roi, Créon, qui est également leur oncle, décide de n’offrir une sépulture qu’à Etéocle, promettant la mort à quiconque voudrait en faire de même pour Polynice, qu’il considérait comme étant le «mauvais frère». Une seule personne refuse cette situation, malgré l’interdiction. Une seule personne refuse d’abandonner le cadavre à la chaleur, comme le font les autres.

C’est Antigone !

Source : https://www.youtube.com/watch?v=mxG_sQClVFk

La fatalité qui guide Antigone et les autres personnages est l’élément central de cette pièce. Antigone sait quelles sont les conséquences de ses actes, ce qui l’attend, et cela est expliqué dès la première scène par le Prologue, qui ici est une personne. Antigone va mourir et pourtant elle s’engage dans ce combat, sans écouter son entourage. La fatalité, ajoutée au fait que le lecteur puisse voir chaque personnage en proie au doute, à l’amour, au désespoir, fait de cette pièce une tragédie très touchante et marquante.

À travers cette réécriture, Jean Anouilh nous alerte sur l’absurdité de la violence, de l’aveuglement des hommes de pouvoir, avec la figure du Roi qui ici ne fait rien pour empêcher l’exécution de sa nièce, et de la malédiction que semble symboliser Antigone qui ne peut échapper à son destin. Le seul conseil que je pourrais vous donner est de lire cette réécriture car, même sans particulièrement aimer le théâtre, vous pourrez réellement apprécier cette pièce.

Anouilh, Jean. Antigone. La Table ronde, 01-03-2008. 122 p.

Adélaïde Minneker, 1ère L

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