Injustice du monde

Le roman que j’ai lu raconte l’histoire dramatique d’un SDF. Un jour, pris d’une envie, il entre dans un magasin pour y trouver quelque chose à boire. Malheureusement il n’en sortira pas vivant. Les vigiles ne lui pardonneront pas… d’avoir bu une canette !

Comment en est-on arrivé à cette extrémité ?

J’ai trouvé ce livre très intéressant. Il m’a énormément plu !

Le thème abordé est celui de la violence gratuite, celle qui s’en prend aux plus faibles qui n’ont souvent rien demandé. Dans ce livre on insiste fortement sur le fait que cette violence peut se produire n’importe où et n’importe quand. J’ai pu ressentir beaucoup d’émotions à la lecture de ce texte, de la tristesse et de la pitié. De surcroît, j’ai trouvé que le narrateur de l’histoire – il s’agit du frère de la victime – est toujours dans le questionnement tout au long du déroulement des faits grâce aux nombreux mots interrogatifs tels que  « pourquoi » ou encore « comment », ce qui dynamise notre lecture. Tout au long de la lecture je me suis demandée pourquoi cette situation a pris de telles proportions, allant jusqu’à la mort.

L’utilisation des mots familiers dans cette histoire nous facilite la lecture. Je trouve également que cette histoire n’a pas été assez médiatisée : c’est pourtant un fait grave et surprenant !

Je conseille vivement ce livre, car c’est une histoire inspirée d’un fait réel qui s’est déroulé à Lyon en décembre 2009. De plus, la présence de nombreux détails nous permet d’accrocher à la lecture et le suspense nous tient en haleine jusqu’à la fin du livre.

 

 

 

 

 

 

Mauvignier Laurent. Ce que j’appelle oubli. Minuit, 01-12-2015. 61 p.

Marine PICQUET, 1ST2S1

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