Une maison hantée, un orage, des légendes et tout un village terrifié !

         La peur qui rôde est un recueil écrit par l’un des plus grands maîtres de l’épouvante, Howard Philips Lovecraft. C’est en novembre 1922 que ce texte voit le jour. Ses grandes œuvres ont inspiré plusieurs autres écrivains, depuis plusieurs générations. Parmi eux nous retiendrons le nom de Stephen King, le réalisateur John Carpenter mais également celui d’August William Derleth qui a apporté sa contribution au Mythe de Cthulhu. Ce recueil comporte trois nouvelles fantastiques, voire horrifiques : «  La peur qui rode « ,  » La maison maudite «  et  » La tourbière hantée « .

Source : https://www.undernierlivre.net/howard-p-lovecraft-la-peur-qui-rode/

  Aujourd’hui, je vais faire la critique de la nouvelle qui porte le nom de ce livre, qui est celle que j’ai préférée ! Celle-ci raconte l’aventure de trois jeunes hommes partis élucider la légende du démon du Mont des Tempêtes. Le narrateur fait part de cette monstrueuse aventure, accompagné de George Benett et de William Tobey, de fidèles amis. La légende raconte qu’à chaque gros orage une créature démoniaque déchiquette chaque personne croisant son chemin en de vulgaires morceaux de viande baignant de sang. D’après le village entier, la maison des Martens qui se situe en haut de cette colline serait au cœur de cette lugubre histoire. A chaque orage, la peur gagne les habitants. Certains auraient vu, ou aperçu, la créature. Celle-ci prendrait la forme d’un énorme vampire assoiffé de sang, de spectre, ou celle d’un horrible démon. Tiens ! Une créature protéiforme, cela ne vous rappelle rien ? Ça de Stephen King…

Source : Lovecraft, H.P. La peur qui rôde et autres nouvelles. Denoël, 03/2005. 113 p. Folio, 4196. ISBN 978-2-07-030819-4

Les trois jeunes hommes armés jusqu’aux dents et parés à toute attaque partent donc à la recherche de tout indice potentiel dans cette fameuse maison, laquelle n’est plus habitée… d’humains en tous cas ! Le vieux Martens a rendu l’âme depuis bien longtemps. Pendant cette dure nuit, ces hommes prévoient plusieurs plans de secours afin de s’échapper si jamais l’effrayante créature surgit. Trois échelles de cordes longent le mur, un lit est placé à côté de la fenêtre afin de guetter le moindre geste venant de l’extérieur. La porte de la chambre reste grande ouverte. Chaque issue est méticuleusement réfléchie ! L’un des hommes reste éveillé pendant son tour de garde alors que les deux autres se reposent. Après quelque temps, bien que le narrateur ne peut trouver le sommeil, il est pris d’un cauchemar terrifiant. Il aperçoit une grande ombre qui défile le long de la pièce. Ce dernier tourne la tête et ne voit plus ses deux camarades, lesquels ont disparus sans laisser de trace derrière eux… Que s’était-il passé ? Cette créature existe-t-elle réellement ? Est-ce la peur ou cette créature qui a emportait ces deux hommes ? L’enquête se poursuivra-t-elle ?

De nature je ne dévore pas les histoires d’épouvante et pourtant j’ai aimé les lire car elles sont courtes et agréables ! Chaque instant est décrit d’une manière qui donne envie de se plonger dans les folies lovecraftiennes. Je conseille ce petit recueil aux lecteurs désirant se lancer dans le genre horrifique. 

 

Maurine DRESCHEL, 1G1

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