Maman, je suis reçu à l’Académie

Source : https://livre.fnac.com/a1441418/Eric-Emmanuel-Schmitt-La-Part-de-l-autre

La part de l’autre est un livre de Éric-Emmanuel SCHMITT paru en 2001. Ce roman nous parle de la vie d’Aldolf Hitler avant qu’il ne devienne celui que nous connaissons aujourd’hui.

Au début du livre, nous apprenons qu’Hitler souhaitait intégrer une école d’art mais qu’il n’a pas été accepté. Que se serait-il passé si l’école des Beaux-Arts de Vienne en avait décidé autrement ? Peut être qu’une seule « petite chose » aurait pu changer le cours de l’histoire.

Ce roman nous emmène dans deux mondes différents : un où le personnage historique d’Adolf Hitler est recalé par l’école et un autre où il est accepté. Éric-Emmanuel Schmitt établit alors un parallèle entre la vie d’Adolf Hitler, soit l’homme ayant conduit à la mort des millions de personnes, et un Adolf Hitler diplômé de l’école des Beaux-Arts de Vienne.

En ce qui concerne le personnage historique que nous connaissons, le roman nous montre comment Hitler a monté les échelons pour diriger le parti nazi puis l’Allemagne. Nous voyons qu’au fil du temps Hitler sombre dans son antisémitisme et la folie de devenir plus puissant. Cependant, dans la version où il est accepté à l’école des Beaux-Arts, le jeune homme va découvrir d’autres choses que l’homme politique allemand n’a pas connues. Nous apprenons par exemple que celui-ci est marié à une jeune femme juive. Comme vous pouvez le constater, nous faisons face à deux personnalités totalement différentes, ce qui montre qu’un seul petit élément peut tout changer dans la vie d’une personne !

A la fin, l’auteur écrit même un passage intitulé «Journal » où il commence par comparer Jésus et Hitler avant de se lancer dans l’explication de la vision d’Hitler après l’écriture de son livre qui nous montre que l’on a tous une partie de mal en nous et que c’est nous qui choisissons si elle peut prendre le dessus ou non.

Pour ma part, dans un premier temps j’ai eu du mal à me plonger dans ce roman car j’ai trouvé les transitions de l’homme recalé de l’école à l’homme accepté assez rudes et compliquées à suivre. Cependant je m’y suis habituée et la lecture est devenue toute de suite plus simple et plus fluide.  Malgré cette difficulté, j’ai adoré lire ce livre qui m’a fait avoir un nouveau point de vue sur la situation dans laquelle a évolué Hitler. Imaginez si il n’avait pas été refusé, qu’en serait-il aujourd’hui ? 

Comme a dit l’écrivain et journaliste Jacques de Decker dans Le Soir, ce livre est « Une singulière machine à remuer les méninges, dont les ondes de choc nous poursuivent encore longtemps » et je ne peux qu’approuver cela !

Entre Holocauste, nazisme mais aussi peinture et joie, ce livre est rempli de rebondissements. Je vous le conseille vraiment puisque qu’au fond il traite d’un sujet auquel nous sommes tous confrontés tous les jours, celui de nos choix et de l’orientation que nous donnons à notre vie en fonction de nos réussites et de nos échecs.

Vous devriez vraiment le lire !

Maëva BERNARDOU, 1ère 1.

L’île des expériences

Source :http://www.gallimard.fr/var/storage /images/ product/cb8/product_9782070401789 _195x320.jpg

Edward Prendick est le dernier survivant d’un naufrage en pleine mer lorsqu’il est recueilli par un autre bateau à bord duquel se trouve Montgomery, un homme plutôt étrange. Dans ce bateau se trouve une cargaison d’animaux à destination d’une île perdue au milieu de l’océan. Tout d’abord Prendick ne doit pas être accueilli sur cette île mais il s’y retrouve contraint. Il découvre que celle-ci est habitée par des créatures mi-homme, mi-animale ou des animaux se comportant comme des hommes. Cette île régie par des lois est dirigée par le fameux Docteur Moreau. C’est ce personnage qui effectue les greffes et les opérations extrêmement douloureuses sur des humains ou sur des animaux puis les libère dans l’île. Malheureusement, les règles mises en place sont de moins en moins respectées et le Docteur et Montgomery se font tuer. Prendick se retrouve seul sur l’île infestée de créatures… Va-t-il s’en sortir ? Lisez ce roman si vous désirez le découvrir !

Ce livre m’a beaucoup plu de par son aspect prémonitoire. H. G. Wells avait anticipé les capacités chirurgicales atteintes bien des années plus tard. J’ai aussi beaucoup apprécié le côté survivaliste du roman. Prendick doit se débrouiller pour survivre dans un environnement hostile et inconnu avec presque aucune ressource. Trois aspects de la monstruosité sont présents dans ce livre. Tout d’abord les créatures créées sont monstrueuses, même si ce n’est pas leur faute. Ensuite le Docteur est monstrueux en effectuant ces opérations sur des êtres vivants innocents. Enfin les règles régissant l’île sont tout aussi monstrueuses car les créatures ne peuvent même pas vivre à leur guise. Finalement j’ai beaucoup aimé le style d’écriture, il y a de l’action et l’histoire est très prenante.

Je vous conseille ce roman, vous ne vous ennuierez pas et cela reste un classique à (re)découvrir !

Wells, Herbert George. L’île du docteur Moreau. Gallimard, 09/2018. 212 p. Folio, 2917. ISBN 978-2-07-040178-9

SOUDANT Lucas, 1ère1    

Un tueur nécrophile

Source : https://www.bedetheque. com/ BD-Dossier-tueurs-en-serie-Tome-4- Ed-Gein-87040.html

Ed Gein est une bande dessinée sur la vie d’Edward Theodore Gein, dit Ed Gein, un tueur en série et voleur de cadavres aux USA. Cette bande dessinée retrace la vie de ce monstre par l’intermédiaire d’un journaliste ayant connu, lorsqu’il était petit, Edward Gein. Ce journaliste décide de faire un article retraçant la vie de cet abominable meurtrier et de tous ses crimes lorsqu’il l’aperçoit dans un tribunal pour se faire juger de toutes choses affreuses.

Source : https://www.planetebd.com/bd/ soleil/dossier-tueurs-en-serie/ed-gein/ 7244.html

J’ai bien aimé cette bande dessinée, elle possède une bonne qualité graphique, elle est très  réaliste. Le meilleur de cette oeuvre sur ce monstre est de voir toutes les abominations qu’a pu faire Ed Gein : les corps qu’il déterrait mais aussi les meurtres qu’il a commis. J’ai apprécié également le style d’écriture de l’histoire basée sur des flash-back. Connaissant déjà l’histoire de ce monstre, je pensais juste me remémorer les faits en lisant cette bande dessinée, mais j’ai réussi à en apprendre plus sur les monstruosités qu’il a faites.

C’est pour cela que je recommande ce livre à toute personne capable de lire ce genre de récit car c’est assez glauque. Je le conseille surtout aux amateurs de bandes dessinées d’horreur et aux amateurs d’histoires sur les tueurs en série.

Je mets donc l’excellente note de cinq étoiles pour ce superbe livre !

 

 

Mathis FAUQUEMBERGUE, 1ère1 

Une histoire tristement célèbre

Les filles de Salem de Thomas Gilbert est un album, ou si vous préférez une bande dessinée, qui retrace l’histoire de Salem et des procès des « sorcières » de ce village du Massachusetts au 17ème siècle.

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Source : https://www.comixtrip.fr/dossiers/ thomas-gilbert-filles-de-salem/

Thomas Gilbert est un auteur français de BD. Dans son livre il reprend l’épisode des procès en sorcellerie (ainsi que les personnages) connus dans l’histoire des  État-Unis.

Nouvelle-Angleterre, Salem, 1694. Abigail Hobbs, 14 ans, vivant paisiblement avec sa famille, est sur le point de voir sa vie chamboulée. En effet le village est sous la pression du révérend puritain Parris et de son fanatisme religieux. Dans l’imaginaire collectif, à cette époque, on a peur des démons et les amérindiens qui vivent autour de Salem sont perçus comme tels à cause de leur peau sombre. Les grains de beauté sont aussi perçus comme un signe de sorcellerie et les femmes doivent se tenir éloignées des hommes. Si elles sont jugées coupables de sorcellerie, alors elles sont pendues !

Les illustrations de couleurs vives montrent la violence de ces événements. Des femmes nues, ainsi que des visages déformés, accentuent l’aspect dramatique et funeste de cette bande dessinée. Le sous-titre sur la première de couverture met en avant une condamnation injuste : « Comment nous avons condamné nos enfants« .

J’ai bien aimé ce livre qui est poignant grâce à la force de ses dessins et la folie du peuple, dont celle du révérend Parris qui veut garder le contrôle du village et son emprise sur ses habitants en tuant des femmes pour arriver à ses fins. Il n’est pas aussi pur qu’il l’affirme car il arrache les vêtements de sa fille pour lui soutirer des aveux, il ment avec des sermons qui servent son intérêt et qu’il ne faut pas contredire sous peine d’énerver le seigneur ! Je n’aime pas ce genre de personnage qui fait régner la peur par son statut. J’ai particulièrement aimé la scène où Abigail et son amie Betty (Elisabeth), après avoir fait un pacte de sang, vont lire l’avenir en mettant du blanc d’œuf dans un verre d’eau. Ce n’est pas de la magie mais elles croient ce qu’elles voient et je trouve cela touchant.

Source : http://tejiendocriticasenlasombra.blogspo t.com/2019/08/mujeres-de-salem-thomas-gilbert.html

 Ce que je n’ai pas aimé c’est le sort réservé aux femmes, ce qui leur est reproché m’a particulièrement révoltée et répugnée. Le fait que l’on maltraite les femmes et qu’on les mette à nues devant tout le monde lors des procès, qu’on les accuse sans véritable raison parce qu’à cette époque les hommes voyaient les femmes qui se réunissaient, se soutenaient, s’amusaient, comme des sorcières, tout cela parce qu’ils voulaient les garder sous contrôle ! Il fallait donc des sanctions pour faire régner la terreur et les empêcher de leur tenir tête. Trouvez-vous ça juste ?! Aujourd’hui Salem est devenu un lieu culte avec l’histoire de ces « sorcières » – en fait des victimes – et attire beaucoup de touristes, notamment à l’approche d’Halloween. Certaines féministes se disent être des sorcières car, elles aussi veulent s’imposer, jouir de leur place naturelle dans la société.

Je conseille cet album à ceux qui aiment l’histoire des États-unis ou souhaitent (re)découvrir un fait historique en BD, et à toutes celles et ceux qui ont une fibre féministe.

Gilbert,ThomasLes filles de Salem : comment nous avons condamné nos enfants. Dargaud, 01-09-2018. 197 p.

 

 

 

Anne Nieruchalski 1ère 1

Le mal est partout !

Source : http://www.encoredunoir.com/ 2019/07/la-loterie-et-autres-contes-noirs -de-shirley-jackson.html

Shirley Jackson (1916-1965) est une écrivaine américaine spécialiste du récit d’horreur et fantastique, connue pour ses livres Nous avons toujours vécu au château, roman policier publié le 21 septembre 1962 et La Maison hantée publié en 1959 (qui a donné lieu à la série The Haunting of Hill House sortie en 2018 et disponible sur Netflix). Elle est considérée comme une figure phare du roman noir gothique.

La Loterie et Autres Contes Noirs a été publié en 1948 et traduit de l’anglais (États-Unis) par Fabienne Duvigneau. Ce recueil présente plusieurs nouvelles terrifiantes, dérangeantes et angoissantes qui sollicitent l’imagination des lecteurs. Toutes les histoires se passent dans une petite ville avec des commerces de proximité, des maisons aux pelouses impeccables et aux salons confortables, et pourtant des choses bizarres vont se passer. Sans qu’on n’ait rien vu venir, le mal est déjà parmi nous ! Shirley Jackson crée une mise en situation des personnages dans laquelle chaque lecteur peut se retrouver, notamment à travers des événements que tout le monde peut rencontrer dans la vie de tous les jours.

Shirley Jackson en (1916-1965) Sourhttps://en.wikipedia.org/wiki/ Shirley_Jackson

Ensuite, la plume diabolique de Shirley Jackson m’a transportée dans les différents univers de ces récits. J’ai remarqué que dans ce recueil les nouvelles n’ont pas obligatoirement de point final, c’est parfois au lecteur d’imaginer la fin tragique de l’histoire. Cela renforce encore la noirceur de ses textes.

J’ai beaucoup apprécié La Loterie et autres Contes Noirs. Il se lit rapidement, les intrigues sont mystérieuses et on ne sait jamais quand le mal va surgir, cela devient même très angoissant car tout au long du récit – comme par exemple dans la nouvelle La loterie – le déroulement de l’histoire est apaisant et en un rien de temps on est vite surpris par ce qui arrive. J’ai particulièrement aimé la nouvelle Quelle idée. On s’imagine vite la vie banale des gens ordinaires qu’elle met en scène et en peu de temps tout bascule dans l’angoisse suite à la pulsion meurtrière d’une femme au foyer qui tout d’un coup n’a qu’un seul objectif : tuer son mari ! On est face à un retournement de situation dans une vie sans histoire, ancrée dans la routine des personnages. Un simple regard, un simple geste ou une simple pensée peuvent tout changer !

Ainsi je vous recommande de lire ce recueil constitué de petites histoires faciles à lire mais féroces (la monstruosité se cache dans la banalité et donc, potentiellement, dans chacun d’entre nous), très intéressantes, et avec des fins qui vous laisseront perplexes et indécis.

De plus, j’ai réussi à donner envie de lire ce recueil à quelqu’un de ma famille, simplement en lui présentant une seule nouvelle qu’il a dévorée. Tout comme moi il a apprécié le déroulement du récit, la présentation tranquille des différents personnages et la chute. Il a même très envie de se procurer ce recueil pour découvrir les autres histoires…

Donc, comme lui, n’hésitez pas à le lire !

Jackson, Shirley. La loterie et autres contes noirs. Rivages, 02/2019. 250 p. Rivages/Noir. ISBN 978-2-7436-4642-4

Manon LAVARDE,  1ère1

L’Appel de Cthulhu

Source : https://fr.m.wikipedia.org/ wiki/H._P._Lovecraft

Howard Phillips Lovecraft est un écrivain de récits fantastiques, d’horreur et de science-fiction. Il a inspiré différents auteurs comme Stephen King (auteur de Carrie) ainsi que la pop culture à travers des séries, des jeux vidéo… L’appel de Cthulhu est une nouvelle publiée en 1928 et qui mélange fantastique et horreur. Elle a inspiré l’oeuvre du Mythe de Cthulhu. 

Francis Wayland Thurston est un anthropologue qui va hériter des documents de son oncle, George Gammell Angell, un grand professeur qui enseignait les langues sémitiques. Dans les affaires de son oncle, Thurston va trouver une statuette moitié-poulpe, moitié-humain, accompagnée d’un manuscrit dont le titre est Le Culte de Cthulhu. Thurston va commencer à lire ce manuscrit et suivre la vie de son oncle.

Source : https://www.amazon.fr/ LAppel-Cthulhu-Howard-phillips -Lovecraft/dp/ 2757851357

C’est ainsi qu’à travers les pages du manuscrit, son oncle va expliquer sa rencontre avec Henry Wilcox, un artiste avec qui il va bien s’entendre. Il rapporte qu’Henry faisait des cauchemars dans lesquels il voyait des cités perdues et qu’un jour ses cauchemars se sont faits plus précis, provoquant des crises de folies chez ce dernier. Dès lors George va mener une enquête et découvrir des choses étranges dont l’existence d’une créature nommée Cthulhu. Par le passé, George avait déjà rencontré des personnes affirmant l’existence de Cthulhu, le monstre de l’Océan Pacifique. Après avoir lu le manuscrit, Thurston va mener sa propre enquête. Il va rencontrer Henry, voyager dans d’autres pays et apprendre une chose à laquelle il ne s’attendait pas ! Laquelle ? Le seul moyen pour vous de la découvrir est de lire ce livre !

Personnellement, la lecture a été un peu difficile car les dates et les personnages se mélangent assez vite. Malgré cela l’histoire est intéressante. On a vite envie de découvrir ce qu’il va se passer et comment tout cela a débuté. On a également envie de connaitre le dénouement de l’histoire pour comprendre ce qu’il en est réellement de Cthulhu. Parfois le récit peut nous faire stresser, notamment les passages en lien direct avec ce monstre. En somme, ce roman vaut la peine d’être lu !

Lovecraft, H.P. L’appel de Cthulhu : suivi de notes sur l’écriture de la fiction surnaturelle.Points, 04/2015. 87p

Théo HERMAN, 1ère1

Folie mortelle

Source : https://www.senscritique. com/livre /Par_dela_le_mur_du_ sommeil/426518

L’œuvre dont je vais vous parler est un recueil de nouvelles intitulé Par-delà le mur du sommeil et écrit par un célèbre écrivain : Howard Philips Lovecraft, un écrivain américain connu pour ses histoires fantastiques, d’horreurs et de science-fiction. Il est également l’inventeur de Cthulhu !

Dans ce recueil, les histoires sont plus effrayantes les unes que les autres, l’atmosphère des nouvelles est étrange et nous tient en haleine tout du long. Ce recueil est constitué de 5 nouvelles et j’ai choisi de vous parler de la première : Par-delà le mur du sommeil. Dans cette nouvelle, nous rencontrons le personnage principal, Joe Slater, enfermé dans un hôpital psychiatrique après avoir commis un meurtre. Tous les matins Joe est pris de violentes crises de folie. Lors de l’une d’elles il déclare vouloir se venger de ce qu’il décrit comme une entité. Joe enchaîne des crises de plus en plus violentes. C’est alors que pendant l’une d’elles, cette entité semble prendre possession de son corps et avoir une annonce à lui faire. Laquelle ? À vous de la découvrir en empruntant Par-delà le mur du sommeil au CDI, un recueil de nouvelles de H.P Lovecraft !

                                      J’ai apprécié ce recueil même s’il n’entre pas dans le genre de livres que je lis habituellement. Ces histoires souvent sombres, froides et angoissantes font monter la pression au fil des pages. En revanche, je trouve que l’auteur est parfois trop dans la description et la surenchère d’adjectifs comme par exemple « L’effroyable, l’épouvantable, l’horrible, l’infernale, la mystérieuse…  » pour décrire… une porte ! Le style est spécial et effrayant mais je dois dire que ces nouvelles m’ont plu. 

Lovecraft, H.P. Par-delà le mur du sommeil. Gallimard, 1991. 333 p. Folio SF, 107. ISBN 2-07-042459-6

   Luna BULTEL, 1ère 1

Monstruosité de notre société…

Source : https://www.amazon.fr/ En-chemin-elle -rencontre-mobilisent/ dp/2917237066

Source : https://www.bedetheque.com/serie -21418-BD-En-chemin-elle-rencontre.html

En chemin elle rencontre est une bande dessinée dédiée aux droits des femmes. Cet album a été publié aux  éditions Des ronds dans l’O en 2009. L’éditrice Marie Moinard a contacté plusieurs personnes toutes engagées dans la lutte pour le droit des femmes. Auteurs, éditeurs, graphistes ont travaillé ensemble afin de rassembler dans cette BD des récits, des poèmes et des illustrations ayant pour but de dénoncer les actes barbares qu’ont subit certaines femmes.

Tout au long de ma lecture, j’ai été surprise d’apprendre que de tels actes ont été commis. J’ai été touchée par les différentes histoires de ces femmes, victimes de violences conjugales. Ces violences sont physiques mais aussi psychologiques. En effet les coups blessent et laissent des marques, mais les injures et la négligence envers ces femmes les touchent tout autant et les plongent dans un mal-être. Ce plaidoyer dénonce cette violence, il nous fait réagir face à ces situations. J’ai d’ailleurs été surprise lorsque j’ai lu une histoire, celle d’une fille qui est le résultat d’un viol par un soldat allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Je trouve très important le fait de publier ce genre de livres, cela peut aider les personnes victimes de violences à se rendre compte de la gravité de la situation et à oser en parler à leur entourage, à briser ce silence. La bande dessinée permet de toucher davantage de personnes et donc de sensibiliser le plus de personnes le plus tôt possible, bande dessinée qui a d’ailleurs un graphisme hors pair.                                                                                                                                                                                                                                                         

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Louise LAVARDE, 1ère1                                                                                                 

Une maison hantée, un orage, des légendes et tout un village terrifié !

         La peur qui rôde est un recueil écrit par l’un des plus grands maîtres de l’épouvante, Howard Philips Lovecraft. C’est en novembre 1922 que ce texte voit le jour. Ses grandes œuvres ont inspiré plusieurs autres écrivains, depuis plusieurs générations. Parmi eux nous retiendrons le nom de Stephen King, le réalisateur John Carpenter mais également celui d’August William Derleth qui a apporté sa contribution au Mythe de Cthulhu. Ce recueil comporte trois nouvelles fantastiques, voire horrifiques : «  La peur qui rode « ,  » La maison maudite «  et  » La tourbière hantée « .

Source : https://www.undernierlivre.net/howard-p-lovecraft-la-peur-qui-rode/

  Aujourd’hui, je vais faire la critique de la nouvelle qui porte le nom de ce livre, qui est celle que j’ai préférée ! Celle-ci raconte l’aventure de trois jeunes hommes partis élucider la légende du démon du Mont des Tempêtes. Le narrateur fait part de cette monstrueuse aventure, accompagné de George Benett et de William Tobey, de fidèles amis. La légende raconte qu’à chaque gros orage une créature démoniaque déchiquette chaque personne croisant son chemin en de vulgaires morceaux de viande baignant de sang. D’après le village entier, la maison des Martens qui se situe en haut de cette colline serait au cœur de cette lugubre histoire. A chaque orage, la peur gagne les habitants. Certains auraient vu, ou aperçu, la créature. Celle-ci prendrait la forme d’un énorme vampire assoiffé de sang, de spectre, ou celle d’un horrible démon. Tiens ! Une créature protéiforme, cela ne vous rappelle rien ? Ça de Stephen King…

Source : Lovecraft, H.P. La peur qui rôde et autres nouvelles. Denoël, 03/2005. 113 p. Folio, 4196. ISBN 978-2-07-030819-4

Les trois jeunes hommes armés jusqu’aux dents et parés à toute attaque partent donc à la recherche de tout indice potentiel dans cette fameuse maison, laquelle n’est plus habitée… d’humains en tous cas ! Le vieux Martens a rendu l’âme depuis bien longtemps. Pendant cette dure nuit, ces hommes prévoient plusieurs plans de secours afin de s’échapper si jamais l’effrayante créature surgit. Trois échelles de cordes longent le mur, un lit est placé à côté de la fenêtre afin de guetter le moindre geste venant de l’extérieur. La porte de la chambre reste grande ouverte. Chaque issue est méticuleusement réfléchie ! L’un des hommes reste éveillé pendant son tour de garde alors que les deux autres se reposent. Après quelque temps, bien que le narrateur ne peut trouver le sommeil, il est pris d’un cauchemar terrifiant. Il aperçoit une grande ombre qui défile le long de la pièce. Ce dernier tourne la tête et ne voit plus ses deux camarades, lesquels ont disparus sans laisser de trace derrière eux… Que s’était-il passé ? Cette créature existe-t-elle réellement ? Est-ce la peur ou cette créature qui a emportait ces deux hommes ? L’enquête se poursuivra-t-elle ?

De nature je ne dévore pas les histoires d’épouvante et pourtant j’ai aimé les lire car elles sont courtes et agréables ! Chaque instant est décrit d’une manière qui donne envie de se plonger dans les folies lovecraftiennes. Je conseille ce petit recueil aux lecteurs désirant se lancer dans le genre horrifique. 

 

Maurine DRESCHEL, 1G1

The Haunting Of Hill House

Source : https://www.netflix.com/fr /title/80189221

La Maison Hantée écrit par Shirley Jackson est un ouvrage nous retraçant la véritable histoire de Hill House dont s’est inspiré Netflix afin d’en créer une série.

Ici, nous ne faisons pas face à une famille vivant dans une maison hantée comme dépeint dans la série mais à plusieurs participants qui se retrouvent invités par le Dr Montague dans le cadre d’une de ses expériences dans une maison dite hantée.

Nous rencontrons Eleanor Vance, Theodora et Luke Sanderson : les seules personnes ayant répondu présentes aux huit lettres envoyées par le docteur. Chacune d’entre elles a déjà vécu un contact avec ce que le docteur appelle « les phénomènes supranormaux « et va être confrontée de nouveau à ces phénomènes entre les murs de Hill House.

Comment vont-ils vivre pendant trois mois dans cette maison qui terrifie les villes et villages alentours ? Vont-ils tenir sans sombrer dans la folie?

Source : http://www.encoredunoir.com/ 2016/11/la-maison-hantee-de-shirley – jackson.html

 Ce livre, qui peut sembler long du haut de ses 272 pages, est en fait très accrocheur et l’auteure y décrit tellement bien les scènes que nous avons l’impression d’être présent avec les personnages. De plus, pour les personnes ayant vu la série, que je conseille fortement, elles peuvent se baser sur une nouveau point de vue totalement différent de celui donné dans la série, et donc comprendre d’où provient l’univers dont la série s’est inspirée.

Ce roman est captivant et le thème de la monstruosité est bien représenté par les phénomènes qui se produisent dans la maison tout au long de l’histoire.

Tout comme je l’ai dit précédemment, je vous le conseille tout autant que la série!

Jackson, Shirley, La maison hantée, Rivages, Rivages Noir, 09/11/2016, 272 p.

 

 

Maëva BERNARDOU, 1ère1