Au chapitre des importantes transformations que connaît la capitale sénégalaise, on pourrait mentionner l’implantation de 6 nouveaux supermarchés de l’enseigne Citydia durant la seule année 2012.
Cette éclosion est venue d’un coup doubler le nombre de supermarchés existant jusqu’alors dans l’agglomération dakaroise (enseigne Casino). Elle semble ainsi marquer l’avénement d’un mode de consommation accompagnant l’émergence d’une classe moyenne.
A ce titre, le slogan de la chaîne Citydia « lutter contre la vie chère » donne ici un sens concret à ce que l’on peut entendre par classe moyenne : suffisamment aisée pour accéder aux produits de la grande distribution mais pas suffisamment pour ne pas regarder aux prix.
Au delà du constat de la généralisation des supermarchés, interrogeons-nous sur leur localisation au fil de ces dernières années.
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a) Une situation d’origine
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Les supermarchés sont alors en nombre limité, destinés à une clientèle d’expatriés et de Sénégalais aisés pour l’essentiel. La rareté de l’offre et de la demande s’accompagne
de zones de chalandise relativement vastes. Le tout s’inscrit dans une géographie urbaine héritée du Dakar ancien, le centre ville et quelques quartiers autrefois périphériques, chics (Plateau, Point E, Fann) ou de classe moyenne (Sicap)
b) Le tournant de la fin des années 2000 (2009-2010)
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