ANDREA, Bac L, IFSI Cherbourg Cotentin

ANDREA, bac L mention B, obtenu en 2013

ISFI, Cherbourg Cotentin

Types d’études poursuivies : Je suis actuellement en formation en soins infirmiers à l’Institut de formation de
Cherbourg. J’ai auparavant fait une année en « prépa santé » option « orthophonie » au lycée Jean François Millet à Cherbourg afin de préparer des concours du domaine sanitaire et social. J’ai à la fin de cette année passer des concours dans diverses écoles (4 en « orthophonie » et 2 « infirmier » les deux professions m’intéressant beaucoup) et j’ai été prise idéalement à Cherbourg.

But : Devenir infirmière ; travailler au contact du public, se sentir « utile », exploiter mes capacités au préalable « littéraires » dans un domaine (sanitaire et social) qui me tenait à cœur.

Matières principales : Il n’y pas de matières mais des unités d’enseignements classées dans des « compétences », à valider à la fin de la formation, parfois différentes selon le semestre. Globalement, cette année, elles avaient pour thème la biologie / anatomie physiologique / pharmacologie / psychopathologie (les sciences), l’infectiologie / hygiène, la psychologie / anthropologie / sociologie (tout ce qui est « contact », communication), un peu de droit
avec de la législation / déontologie / éthique, de la santé publique, des cours spécifiques en amorce à la pratique soignante (« diagnostic infirmier », « projet de soin » ,« gestes et soins d’urgences », l’humanitude…) etc.

Nombre d’heures de cours : La durée de formation est de 3 ans (6 semestres de 20 semaines, 4200 heures sur
la base de 35 heures par semaine).
– Formation théorique : 2100 heures (Cours Magistraux 750h (obligatoires suivant le projet pédagogique)),
Travaux Dirigés 1050h (obligatoires)
– Formation clinique (obligatoire) : 2100 heures.

Travail personnel : En trois ans nous avons 300h de travail personnel « guidé », c’est à dire que dans notre emploi du temps il est prévu quasiment chaque semaine un temps pour le travail personnel car la charge de travail est assez importante. On estime même que du travail personnel supplémentaire en plus de celui accordé est nécessaire (900h pour les 3 ans).Pourquoi tant de travail personnel ? Car beaucoup de cours sont en fait donnés (et téléchargeables) sur une plateforme sur internet (à travailler à domicile ou à l’école en salle informatique en nombre restreint) et le temps accordé pour le travail de ces cours est nettement insuffisant, il est donc nécessaire d’avoir du temps pour apprivoiser soi-même (ou avec ses camarades!) ces cours parfois plus difficiles à emmagasiner car malheureusement, « sans vie » (sans intervenant / formateur).

Points + : D’un point de vue relationnel, on ne peut pas rêver mieux comme formation. La promotion (70 en 2015) est repartie en groupe de 12 étudiants ; une véritable cohésion se crée tout au long de l’année grâce aux exercices et devoirs de groupe. (au point qu’il est difficile de se séparer en fin d’année!). Les formatrices/eurs sont très accessibles, et à nous tous, sans exagérer, nous formons comme une véritable famille.

Les cours et exercices sont très diversités et très enrichissants, que l’on soit plutôt scientifique, ou littéraire, nous trouvons chacun chaussure à son pied et chacun se trouve alors valorisé dans la formation.

Nous avons de temps en temps des intervenants des métiers sanitaires-sociaux nous faisant cours, ce qui est aussi très enrichissant.

Les stages en tant que tels ne peuvent être que du positif puisque c’est là-bas que nous découvrons concrètement la profession. En première année, nous en avons un de 5 semaines et un second de 10 semaines. Les formateurs/trices tout en prenant en compte nos préférences, font en sorte de diversifier les lieux de stage pour que tout le monde soit satisfait.

Points – : Les cours donnés sur la plateforme sont parfois très difficiles à travailler et à « avaler ». (Mais heureusement, nous faisons parfois des médiations avec les formateurs/trices pour mettre au point les éléments à retenir!). Beaucoup de travail personnel.

Autres : Nous avons un nouveau emploi du temps totalement différent d’une semaine à une autre, partagé lui aussi sur la plateforme.

Nous avons chaque semaine « un temps d’échange » où la promotion et les formatrices référentes se consultent pour parler de tout et rien, selon les nécessités, les questions, besoins, ect

Conseils : Ne tournez pas le dos à une formation au préalable plutôt orientée « scientifique » car « paramédical » même si vous n’aviez pas pris ce cursus au lycée, je sors d’une filière littéraire et pour autant je n’ai aujourd’hui aucune difficulté particulière dans la formation ; le métier me plaît et je sais que c’est ce que j’ai envie de faire. (Quand on aime ce que l’on fait, c’est tout de suite plus facile!)

J’avoue ne pas avoir osé passer le concours juste après mon BAC, pourquoi ne pas tenter ? Il est vrai que la prépa santé m’a beaucoup apporté, non pas pour la formation en tant que telle mais pour le concours qui propose une épreuve bien spécifique en mathématiques mais tout à fait accessible quand on s’y est entraînée + un exercice de culture générale où la rédaction et la réflexion sont mises à l’épreuve.

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