Une idée par défaut, un jour de désœuvrement : reproduire l’hélicoptère des Bordures, « emprunté » par Tintin et la capitaine Haddock dans L’Affaire Tournesol, un de mes albums préférés. Pas si mal, je dirais.

(En plus, ça a permis d’utiliser le pal, un truc que les filles n’emploient jamais. Moi, quand j’étais petit, j’en faisais tout le temps, des hélico. Na !)

C’était un de mes vieux projets : recréer la fameuse scène de L’Île noire dans laquelle Tintin découvre l’atelier des faux-monnayeurs après s’être faufilé dans une anfractuosité de la roche. C’est une image culte ; Floc’h entre autres en a fait un pastiche (reproduit dans : Un Homme dans la foule). Comme d’habitude, je me suis approché autant que possible du modèle, tout en restant dans l’esprit Lego. C’est l’imprimante qui m’a demandé le plus de travail, mais je crois que le résultat est assez satisfaisant.

L’Île noire ! Rien que le titre déjà excitant. Et pourtant, si j’en crois ce que La Grande nous rapporte de son école, les jeunes ne lisent presque plus Tintin. Quelle tristesse ! Il y a des gens que je ne comprendrai jamais. Personnellement, Tintin c’est une partie de moi ; j’ai grandi avec lui, et je le lis encore.

Hergé a refait entièrement L’Île noire en 1965 ; l’image provient de cette seconde version. Mais je me réserve la possibilité de recréer également l’ancienne. À suivre peut-être…

On voit tout de suite que je suis en vacances : je me lance de nouveau des défis. Cette fois-ci, j’ai voulu imiter le décor d’un conte que j’avais lu à La Petite le mois dernier. Il s’intitule « Pardon mon loup ! » (auteur : Agnès Bertron, illustrateurs : Laurence Batigne et Gilles Scheid) et a été publié dans le n°13 de l’excellente revue Histoires pour les petits, à laquelle La Grande fut abonnée il y a quelques années (ça passe vite…).

Comme d’habitude, tout a été imité aussi scrupuleusement que possible ; seules les positions des personnages sont un peu différentes (pas moyen d’asseoir la reine, par exemple). Cette expérience m’a confirmé deux choses : 1) qu’en Lego on peut tout faire ; 2) que les filles en ont vraiment beaucoup !

Maman et La Petite n’en finissent plus de rêver devant ce château de poupée.

Le modèle :

Le décor en Lego :

Les détails :

Quand j’ai commencé à construire la maison de Spirou et Fantasio, La Grande a eu envie de faire le château de Champignac. Je lui ai dit : banco ! et nous nous sommes mis au travail. J’ai mis en place les premières briques, histoire de calculer comment faire tout tenir, et puis c’est elle qui a tout monté. J’ai fait la grande porte et la lucarne.

Les lecteurs de Spirou remarqueront que nous avons choisi un modèle dont la tour gauche est envahie de lierre, ce qui n’est pas toujours le cas. Nous n’avons pas jugé utile de rajouter tous les détails qu’on voit dans l’image (extraite de La Peur au bout du fil).

Quelques jours plus tard, La Grande a voulu meubler son château (qui n’était qu’une façade), en y transférant l’intérieur de ma maison de Spirou ! Un drôle de collage !

Pour compléter la précédente création, voici une scène se déroulant à l’intérieur de la maison de Spirou et Fantasio, dans leur salon. Les lecteurs (lisez Spirou, c’est vraiment génial !) reconnaîtront plusieurs éléments bien connus : la cheminée avec sa potiche noir et blanc, les fauteuils design (pas facile à imiter, ça !) et les rideaux pop. À ceux qui seraient curieux de découvrir les autres aspects de ce salon, je conseille de regarder la bagarre au début de La Foire aux gangsters.
Cette coquine de Maman me l’a confié après coup : elle croyait que je n’y arriverais pas. Mais je suis tenace ! Évidemment, les personnages ne ressemblent pas beaucoup, mais avec un peu d’imagination…
L’image-modèle est tirée de l’album Les Pirates du silence, un de mes préférés.

Imiter la fameuse maison de Spirou et Fantasio imaginée par Franquin, c’était une idée qui me traînait dans la tête depuis un moment. Hier, le temps était maussade : je me suis lancé. Presque tout a été respecté, hormis :

— Le nombre de vitres à l’étage (ça m’emmenait dans des complications trop… compliquées !)

— Les arrondis au-dessus des fenêtres du R-d-C (nous n’avions pas ça en stock)

— L’autre pente du toit (il ne restait plus une seule brique !)

Notez bien le détail du volet rabattu contre la cheminée : il m’a donné du fil à retordre !!

L’image-modèle est tirée de La Peur au bout du fil, une excellente histoire courte.

Bientôt d’autres constructions spirouesques !