Belle époque de Elisabeth Ross
L’histoire :
Paris, 1889. Maude Pichon s’enfuit à 16 ans de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage forcé et découvre Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l’Exposition universelle. Hélas, ses illusions romantiques s’y évanouissent aussi vite que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d’un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle. L’agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le faire-valoir. Étranglée par la misère, Maude postule…
Mon avis : ce roman est adapté d’une courte nouvelle d’Emile Zola. Je ne la connaissais pas et je me suis empressée de la lire après le roman.
Le faire-valoir consiste pour une dame riche à louer une femme laide afin de se mettre en valeur et faire ressortir sa beauté, un concept choquant voire écœurant. Pourtant, ces femmes réputées laides n’ont pas l’air de se révolter et acceptent leur métier avec résignation : il faut bien manger.
Le roman permet de découvrir Paris et la vie de deux classes sociales opposées au 19e siècle. C’est très intéressant de découvrir le fossé entre ces deux mondes. De même, le récit se déroule durant la construction de la Tour Eiffel dont beaucoup de Parisiens souhaitent la démolition prochaine. Cela permet d’apprendre le point de vue des gens de l’époque sur ce monument mondialement célèbre.
L’histoire est plaisante. Maude fait beaucoup de mauvais choix et on ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Elle se laisse prendre au jeu des richesses facilement acquises au risque d’y perdre son âme et ses amis.
Mme Mangenot
