Catégorie : A vos plumes !

Les Souris au pelage en or

Une fois il y avait, une fois il y aura… C’est l’histoire d’un farfadet qui habitait à New York. Patrick le Farfadet était vif et rapide. Il avait les pouvoirs de geler tout ce qu’il voulait et de se téléporter. Son caractère ? Il était orgueilleux, ingrat, indulgent, modeste et désintéressé. Mais parfois il pouvait se montrer humble et généreux. Il avait deux souris avec un pelage en or qui attiraient bien des jaloux.

Un jour, les souris du farfadet disparurent. Le farfadet, énervé, chercha ses deux souris et il trouva une épingle à la droite de la cage. Le farfadet pensa qu’elles avaient disparu à cause de leur pelage en or.

Il était triste et sur son visage coula une larme de peur. Il avait peur que ses souris ne soient plus en vie. Mais il ne lâcha pas l’affaire. Il comptait bien retrouver ses souris magnifiques et belles.

Il alla chez tous les voisins du quartier pour savoir s’ils n’avaient rien vu mais malheureusement ce n’était pas le cas. Le farfadet, pour savoir si les gens mentaient, alla voir le grand méchant loup. Il dit comment étaient ses souris mais il ne trouva personne qui était coupable. Et même pas Louis le témoin qui surveillait le quartier. Mais, tout-à-coup, il vit quelqu’un qui avait des poils en or. Le farfadet alla voir ce monsieur qui sortit une dague et essaya de le blesser. Puis il partit en courant mais il réussit à l’attraper. Le farfadet prit son sac et voulut l’ouvrir mais il n’y arriva pas. Alors il décida d’utiliser son sort de gel. Il réussit à l’ouvrir et découvrit ses souris dedans. Il était si content qu’il rentra chez lui fêter ça.

Et il fut tranquille avec ses souris jusqu’à la fin des temps. Voici une souris, mon conte est fini.

Anaëlle, 6B

Un pékka

Un pékka habitait dans un village non loin de la mer et de la forêt. Un jour, le roi des barbares lui envoya une lettre disant qu’il avait enlevé sa famille. Le pékka, furieux, lança les chaises et les meubles de sa maison…

Il prit son épée et apprit des sorts de feu. Il partit vers le château pour sauver sa famille. Il ne savait pas tous les pièges qui l’attendaient.

Le roi des barbares le regardait depuis son château, au centre d’un labyrinthe ; il diffusa par les parois un gaz toxique. Le pékka eut la nausée à cause du gaz nauséabond. Puis, il commença à s’endormir… Il se réveilla quelques heures plus tard dans un cachot, enchaîné ; il utilisa son sort de feu pour faire fondre ses chaînes, puis il prit son épée et partit. Il y avait des gardes partout, mais il utilisa encore une fois son sort de feu pour les tuer.

Il sortit du cachot et finit par trouver le roi des barbares : il le surprit en train de menacer sa famille à mort. Le pékka lui lança une boule de feu mais le roi riposta avec son épée et voulut l’attaquer.

Le tyran tomba à cause de la cendre brûlante sur ses jambes puis le pékka lui trancha la gorge. Il sauva sa famille et rentra chez lui en leur racontant toute l’aventure. Ils repartirent donc dans leur île magique.

Ils vécurent tous heureux et n’eurent plus jamais d’ennuis …

Emmanuel, 6B

Le Gardien de la montagne

Coucou!

Je vais vous raconter une histoire je vous jure qu’elle est vraie ! D’ailleurs je n’ai pas assez d’imagination pour l’inventer. Quoi que… Bon je vous la raconte ?

Alors il était une fois un jeune homme qui s’appelait Hadock. Hadock était le fils d’une fée et d’un homme et avait eu en héritage le pouvoir d’hypnotiser.

Il était plutôt grand, blond aux yeux bleus glacés. Il était toujours habillé avec des vêtements à rayures et un bonnet de marin lui tenait lieu de couvre-chef.

Son caractère? Hadock était honnête et généreux. Mais parfois, il pouvait se montrer impulsif et brutal si on le menaçait. Malgré ça, il était droit et fidèle. Hadock était le gardien de la boîte indestructible cachée dans la montagne de lave. Pour exercer sa profession, il avait déménagé aux pieds de celle-ci.

Un jour, Hadock se leva et en sortant de chez lui, il vit que quelque chose s’était passé pendant la nuit : la montagne de lave était entrée en éruption. C’était le signe que la nymphe du volcan (quoi? Ah oui ! J’ai oublié de vous dire que le volcan abritait une nymphe! Je peux y aller maintenant ?). Donc, c’était le signe que la nymphe du volcan avait vu qu’un malheur était arrivé à la boîte indestructible.

Hadock escalada la montagne et découvrit la nymphe devant le piédestal de la relique.Elle lui ordonna de la retrouver. Il accepta.

Hadock interrogea les habitants du village voisin et apprit que le triste sire Lord Horribolus avait été vu avec ce qu’il cherchait.

Il alla à la montagne de lave. Car Horribolus habitait juste à côté dans un grand palais sinistre. Il s’introduisit chez lui en passant par un passage secret. Il hypnotisa les gardes et arriva devant la salle du trône d’Horribolus : des armes en tout genre traînaient par terre devant un immense trône taillé dans la roche. A côté, figée dans un bloc de cristal,trônait la boîte indestructible.

Horribolus surgit alors derrière lui et engagea le combat avec un éclair noir que Hadock contra facilement. Les deux magiciens se lancèrent les sortilèges les plus puissants qu’il connaissaient.

Mais aucun ne réussit à prendre le dessus jusqu’à ce que Hadock, pris d’une rage meurtrière, attrape une épée qui prenait la poussière dans un coin de la pièce, ce qui déstabilisa Horribolus quelques instants et qui permirent à Hadock de l’assommer avec le plat de l’épée avant de le tuer.

Horribolus se désintégra et avec lui sa si sinistre demeure. Hadock se retrouva sur une colline déserte et encombré d’une dizaine d’épées. Ayant miraculeusement survécu, frissonnant, il brisa la protection de cristal qui protégeait la boîte avec son épée, prit la relique et marcha sur le chemin du retour.

Arrivé chez la nymphe Hadock, il lui rendit la relique et elle lui révéla pourquoi la boîte était si précieuse : elle renfermait le pouvoir du rêve qui pouvait faire fuir la plus courageuse des armées et faire fleurir le cœur des gens en un claquement de doigt. Sa seule limite était l’imagination de son propriétaire, qu’il soit bon ou mauvais. Malheureusement, ce pouvoir, bien qu’extrêmement puissant, était aussi très fragile : une seule mauvaise pensée pouvait réduire le monde en un chaos sans fin.

Secoué par ces révélations, Hadock rentra chez lui et appela les installateurs de système de sécurité.

Car si Horribolus avait réussi à voler la boîte indestructible, c’est parce qu’il était passé par la porte tout simplement!

Tout est bien qui finit bien !

Pauline, 6B

Un ninja

Autrefois vivait un ninja qui était moche car il avait des longs cheveux rouges qui arrivaient aux pieds.

Il était laid. Il devait terrasser un robot géant qui transformait les loups en moutons. Il devait trouver la forêt qui lançait des glands petits, gros. Il devait aussi aider les écureuils car les glands méchants attaquaient.

Le ninja alla traverser la forêt qui lançait des glands. Il prit un parapluie car les glands tombaient. Il prit aussi les écureuils et il sortit de la forêt.

Il prit un petit chemin pour arriver au robot géant. Il devait amener les écureuils chez eux pour continuer leur vie. Il combattit le robot géant. Mais le robot géant lançait des loups moutons sur le ninja multicolore. Le ninja arriva sur le robot géant et sortit son épée magique et le tua.

Les moutons redevinrent des loups sauvages.

Justine, 6B

Le golem de feu et le pinceau magique

Il était une fois un roi qui vivait dans un château. Il était grand, fort, généreux, mais têtu.

Il était une fois un fils qui s’appelait Jean et qui était marié avec Anaïs. Tous les deux vivaient dans une forêt, heureux. Il y avait un méchant : le golem de feu qui était vaniteux et sournois. Le roi partit dans la forêt pour chasser des animaux. Ils allèrent dans la forêt. Tout à coup le golem de feu arriva. Le roi envoya la moitié des troupes. Les gardes retinrent le golem de feu car il ne pouvait pas mourir excepté avec le pinceau magique.

Le roi courut avec ses troupes au château. Il prévint tout le monde qui habitait dans le château et une fée arriva, donna un sort au golem de feu. Le sort était de dormir pendant cent ans. Dès qu’il faisait du mal à quelqu’un, il dormait.

Grâce au sort de la fée, le golem de feu fut toujours gentil avec toutes les personnes et détruisit rien dans son passage.

Voici la souris et mon conte est fini.

Mathis, 6B

La vengeance d’Hitman

Faites silence, faites silence mon histoire commence : dans une forêt sombre, vivait une bête féroce surnommée « Le grand méchant loup ».

Ce loup était hideux. Il avait le poil gris, un œil crevé et la tête couverte de sang après chaque victime. Ce loup était très laid, perfide et sans pitié.

Mais dans cette forêt sombre vivait aussi un homme au nom de Hitman. Cet homme portait toujours un masque de soudure car à l’âge de ses cinq ans un arbre lui était tombé dessus. Il n’avait pas de cheveux et portait toujours des points de sutures sur le bras que le loup avait causé en le mordant. Néanmoins, Hitman était avare et fourbe mais pourtant très fidèle.

Le but de Hitman était de se venger. Malheureusement, Hitman ne savait pas que le loup, pour lequel il avait tant de haine, était maléfique et qu’il avait besoin d’un objet bien spécifique pour le tuer.

Soudain, alors qu’Hitman sur son canapé cherchait des idées pour tuer le loup, un sorcier apparut en plein milieu de son salon. Tout d’abord, Hitman fut effrayé de voir la sorcier, mais le sorcier lui raconta que pour tuer le loup maléfique, il fallait une boule de feu et pour la contrôler, il fallait porter un manteau de feu. Alors le sorcier lui donna un manteau et une petite bille. Hitman alors interrogea le sorcier sur la petite bille et le sorcier lui dit qu’il fallait avaler la bille pour pouvoir envoyer la boule de feu.

Hitman alors eut l’idée de se venger mais le sorcier lui conseilla de s’entraîner au combat avant. Alors pendant vingt jours, ils s’entraînèrent tous les deux. Le sorcier lui expliqua que lui aussi avait dû affronter un loup de même sorte et que cela était sans danger.

Alors Hitman partit dans la forêt en quête de sa vengeance. Le sorcier ricana et disparut. Hitman alors se demanda pourquoi le sorcier avait ricané avant de disparaître. Mais maintenant qu’il était parti, Hitman n’avait qu’une idée ….. se venger !

Alors que la nuit tombait, Hitman installa son campement, chassa une biche, la fit cuire et la mangea puis se coucha. Pendant la nuit, Hitman eut une vision : il vit le loup en train de rôder autour de son campement. Quand tout d’un coup, il entendit un grognement sauvage. Il s’équipa de son manteau et serra la bille bien précieusement. Hitman vit alors un loup répugnant. Celui qu’il cherchait. Mais à la suite de ce dernier se trouvait un meute complète de loups ! Hitman alors était très embarrassé ! Quand Hitman voulut avaler la bille, il ne sut pas qui choisir comme loup car ils étaient tous à peu près pareil et Hitman voulait être sur de toucher sa cible. Alors il pria dans sa tête le sorcier de venir. Le sorcier apparut et fit disparaître la moitié des loups d’un seul coup. Le sorcier fit donc part à Hitman qu’il était temps d’avaler la bille. Alors Hitman n’attendit plus. Il avala la bille et le sorcier disparut ! Hitman se retrouva tout seul et se transforma en boule de feu qui explosa ! Le sorcier avait menti ! Il y avait un gros danger en mangeant la bille. Quand la planète disparut, il ne restait dans l’espace plus que le loup qui était transformé en mouton.

Alors un jour si vous voyez un mouton dans l’espace vous vous souviendrez de cette histoire.

C’est la fin.

Matéo, 6B

L’Histoire de la reine Émilie 

         

Au temps jadis vivait une reine qui s’appelait Émilie. Elle était âgée, généreuse, elle avait une robe verte. Elle était reconnaissante avec les gens. Elle habitait dans un logis, dans une île magique.

De l’autre coté se trouvait une sorcière qui était laide, horrible, qui possédait une baguette magique qui paralysait tout le monde.

Et tout à coup la sorcière rencontra la reine dans une forêt sombre. La sorcière paralysa la reine avec sa baguette magique.

Soudain un roi vint sauver la reine. La sorcière essaya aussi de paralyser le roi, mais le roi prit sa baguette magique des mains et il paralysa la sorcière.

La sorcière, paralysée, ne pouvait plus bouger jusqu’à la fin de ses jours. Le roi et la reine se marièrent dans une belle salle et eurent beaucoup d’enfants.

Le conte est fini je vais le remplacer sous l’arbre où je l’ai trouvé et où quelqu’un viendra le reprendre.

Rayan, 6B

L’aventure du petit prince

Une fois il y avait, une fois il y aura.

C’est l’histoire de mon personnage qui avait six cheveux et était petit. Il avait les oreilles pointues, il était généreux et loyal. Il n’était jamais modeste, il était reconnaissant. Il était sévère dès qu’ils voyaient des voleurs. Il avait deux frères, deux sœurs. Il habitait dans un village magique en or, en Italie.

Tout à coup, le briseur d’arc-en-ciel entra dans le château. Le petit prince dit à son armée d’attaquer le briseur d’arc-en-ciel.

Toute l’armée se jeta sur le briseur d’arc-en-ciel mais le briseur d’arc-en-ciel appela le petit prince et lui dit : « tu vas mourir ! ». Alors le petit prince sauta sur le briseurs d’arc-en-ciel et le tua avec son épée.

Et le conte continue, et continue, et continue jusqu’à se noyer dans la mer.

Mounir, 6B

La véritable histoire d’Alan

Il y a plus de mille ans, jadis, vivait un homme qui s’appelait Alan et qui était bon, gentil et généreux. En plus de ça il avait un chapeau magique noir qui allait parfaitement bien avec ses cheveux d’une couleur jaune magnifique. Dans sa contrée vivait un méchant qui s’appelait Gaspart. Il était moche, laid, ingrat, grossier, horrible et méchant. Il avait une grosse tête avec plein de verrues et un tout petit nez avec des lunettes. Gaspart avait un bâton magique qui le faisait voler et Alan un chapeau magique qui lançait un sort de foudre.

Cette histoire se passait sur la Lune.

Une nuit, Alan entendit des chats qui miaulaient. Il sortit de chez lui et vit un homme laid qui ressemblait à un scientifique. Celui-ci avait capturé cinq chats et était en train de piquer une seringue dans l’un d’entre eux. Soudain le chat commença à se transformer en une panthère féroce. Mais avant que sa transformation prenne fin, le chat mourut car le dosage du produit n’était pas assez développé. C’est à ce moment-là que l’étrange homme vit Alan et s’enfuit avec les quatre autres chats dans un sac accroché au balai magique.

Alan s’approcha du chat mort. Il était triste. Il se dit qu’il devait sauver les autres chats en poursuivant ce scientifique.

Alan sortit de chez lui, prêt pour sauver les autres chats. Mais avant de partir, Alan remarqua un insigne par terre et il le ramassa. Il y avait une inscription « scientifique Gaspart, base sur la Lune ». Il comprit alors que ce Gaspart était ce scientifique démoniaque qui réalisait des expériences sur les chats.

Alan se rendit dans une base aérospatiale et monta dans une fusée sans se faire voir et décolla. Trente minutes plus tard, il arriva sur la lune à côté de la base de Gaspart. Alors qu’Alan posait la main sur une porte de la base de Gaspart pour l’ouvrir, toutes les portes se verrouillèrent et une alarme sonna. Alan vit sortir Gaspart de la base. Il essayait de s’enfuir sur son balai. Mais Alan lui lança un sort de foudre avec son chapeau magique . Cela le fit tomber de son balai. Alan lui ordonna de lui donner la clé pour déverrouiller les portes. Il prit les chats, cassa le balai de Gaspart et repartit avec la fusée.

Un an plus tard, Alan avait adopté les chats. Quant à Gaspart il était en prison. En effet, grâce à son intervention, Alan avait fait arrêter le scientifique démoniaque. Maintenant, les chats et Alan vivaient heureux.

Le conte est fini, je vais le remplacer sous l’arbre où je l’ai trouvé et où quelqu’un reviendra le reprendre.

Quentin, 6B

À la recherche du voleur

Gardez vos oreilles bien ouvertes pour entendre l’histoire. Elle est là, parmi nous, et veut parler.

Il y a bien longtemps, dans une petite île perdue près de l’Australie, vivait un peuple disparu depuis longtemps, les ogres. Ces ogres vivaient heureux grâce à un trésor d’une valeur inestimable : une paire de gants en laine.

Les ogres étaient plutôt horribles et affreux, mais c’était une civilisation réfléchie, loyale et créative. Les ogres étaient des inventeurs, toutes les idées qui leurs passaient par la tête étaient immédiatement expérimentées. Et la plupart du temps, elles fonctionnaient à merveille.

Une inventrice en particulier était franchement plus douée que les autres. Alors que des savants mettaient des années, parfois mêmes des siècles à réaliser quelque chose, elle le faisait en six mois tout au plus !

Et en plus d’être intelligente et réfléchie, elle était généreuse et modeste.

Cette ogresse s’appelait Gruline (ce qui, en ancien langage ogre, signifiait « idée »)

Comme elle avait plein d’inventions super rares et précieuses dans sa maison, l’inventrice avait équipé son domicile d’un système de défense. Le chef de leur clan en avait profité pour y cacher la paire de Gants. La vie aurait pu continuer ainsi, calme et paisible… Mais un jour, quelqu’un s’introduisit chez Gruline et vola la paire de Gants. Il y avait le dispositif d’alarme, me diriez-vous, mais ce système ne fonctionnait que pour les ogres, et le voleur était humain. Il s’appelait Magellan et faisait le tour du monde. Il avait entendu parler d’un inestimable trésor qui se trouvait sur l’île. Voyant les défenses de la maison de Gruline, il s’était dit que le trésor devait se trouver là, donc il entra et vola le magnifique coffret qui contenait le Gants.

Le lendemain, lorsque Gruline se leva et constata, à sa grande horreur, la disparition des Gants, elle décida de n’en parler à personne et d’aller chercher elle-même les Gants. Elle annonça donc à toute la tribu qu’elle partait en voyage, puis partit pour le Pic-Brûlant. Elle se doutait que le voleur se trouvait là-bas, car il avait laissé tomber une carte où était tracé un chemin indiquant comment se rendre au Pic-Brûlant, une île volcanique de la région. Gruline s’y rendit et quelques heures plus tard, l’île était en vue. Elle accosta et vit un jeune homme essayer d’ouvrir un coffret délicatement ouvragé. Pas de doute, c’était bien le voleur ! Lorsqu’elle accosta, il se retourna vivement :

« Magellan, je suis explorateur et je fais le tour du monde, et vous ? lui demanda-il galamment.

-Gruline, ogresse inventrice, répondit l’intéressée. Mais qu’est-ce que vous avez dans la main, ajouta-elle en désignant le coffret, l’air de rien

– Oh, ce n’est rien, juste un trésor de famille. Je vous prépare un petit café ?

-Avec plaisir, répondit l’inventrice. »

Magellan, prudent, tout en préparant le café, s’était douté que Gruline savait quelque chose à propos du trésor. Pour le vérifier, il versa une potion de vérité dans sa tasse, puis il revint avec l’ogresse et servit le café. Cependant, il se trompa de tasse et but la potion de vérité et l’inventrice s’en rendit compte à la fumée qui se dégageait de la tasse. Elle décida de l’interroger :

« Dites-moi ce qu’il y a vraiment dans ce coffre ?

-Je ne sais pas, je l’ai volé mais je n’arrive pas à l’ouvrir, il n’a pas de serrure ! s’exclama à toute vitesse Magellan.

-Eh bien moi, je sais comment faire. Et, sous les yeux ébahis de Magellan, Gruline appuya à l’endroit où aurait dû se trouver la serrure et celle-ci apparut. Elle prit alors une petite clé et ouvrit le coffret. Sous les yeux ébahis de Magellan apparut alors… une vielle paire de moufles toute trouée et miteuse.

-Je vous remercie pour tout, monsieur Magellan, et adieu, dit l’inventrice en tournant les talons. »

Elle avait rempli sa mission, elle pouvait repartir.

Le conte est fini, je vais le replacer sous l’arbre où je l’ai trouvé et où quelqu’un viendra le reprendre.

 

Maéna, 6B