Pour ma lecture à voix haute, j’ai choisi de plonger dans le chapitre 62. Durant ce passage, Hélène Joncour, la femme d’Hervé, meurt d’une fièvre cérébrale durant l’hiver 1874. Cette femme, qui rayonnait ses alentours, a trouvé la mort subitement. Hervé est au plus mal. Il se sent seul dans sa maison. Il souffre d’être parti au lieu de profiter avec elle.
J’ai voulu accentuer ma lecture en ajoutant une douce mélodie, celle de Oneheart “Snowfall”. Je sens que ce passage est un moment dur en émotions, cette musique me paraissait appropriée pour la lecture. Dans ma lecture, je me suis appuyé sur le mot “Hélas” ce mot qui te donne les larmes aux yeux. On peut entendre un silence après avoir prononcé le mot.
Je ne peux imaginer comment une personne peut ressentir quand elle perd son grand amour. Une grande blessure se forme et qui ne disparaîtra jamais. On ne s’y attend pas du tout à ce genre de destin pour elle. J’ai choisi ce passage du livre tout simplement car je voulais exploiter ce que j’ai ressenti en le lisant. De la tristesse, de la peur, et de l’anxiété, toutes ces émotions me sont venues pendant ce chapitre. Elles sont arrivées car j’ai une grande imagination, je me suis rapidement mis à la place d’Hervé. “Ceci va-t-il m’arriver à moi aussi ? ”. Personne n’a la réponse. Comment peut-on recevoir un tel destin? Est-ce une punition pour Hervé qui s’est absenté auprès de sa femme? On n’en sait rien. Le chapitre 62 est celui qui m’a fait verser des larmes. J’étais à fond dans le livre. Ces raisons montrent que je suis attaché à certains personnages. Je viens de montrer que ce moment du livre est comme un poing en plein cœur. Je ne cesse d’imaginer, cette peur d’apprendre la mort de quelqu’un. Ce moment dans la vie où tout s’arrête brusquement. Donc je ne veux pas que cette peur devienne réalité. Pourtant, on ne peut pas y échapper si facilement. Le temps nous rattrape facilement. C’est pour cela que j’ai choisi ce passage pour ma lecture à voix haute.
