J’aime, je n’aime pas

Le mois dernier, en cinquième, nous avons travaillé de nouveau sur les descriptions, mais en considérant le fait qu’elles peuvent permettre d’exprimer une opinion, parfois très subjective – sur les thèmes qu’elles abordent, comme dans ce texte humoristique sur les hamburgers maison et les épinards (surgelés ?):

« J’adore les hamburgers, ce goût tellement bon, cette viande coupée et cuite à la main, au barbecue. Le fromage coule et la sauce burger en rajoute. Et le pain, ah, le pain, il est tellement croustillant ! Et la salade, cette belle salade cueillie dans les champs et tellement verte et craquante qu’on se croirait au paradis. Et la tomate est la plus juteuse et la plus rouge du monde. Vraiment, c’est la meilleure chose qui puisse exister.

Mais les épinards, ce truc vert tellement dégoûtant, ça ressemble à du vomi tout fraîchement déposé dans l’assiette. Cette odeur ressemble à celle des excréments d’animaux. Une fois l’assiette finie (par le chien), la couleur verte reste sur l’assiette et c’est très dur de la nettoyer. Et dire que c’est un aliment comestible ! Le chien qui a mangé cette assiette d’épinards devrait mourir en moins de deux. »

(Valentin S.)

Voici deux autres travaux, moins drôles, mais davantage emprunts de poésie :

« J’aime l’été pour ses longues et belles vacances, sa grande chaleur, le sable doux et l’eau claire des plages, l’herbe fine et l’odeur de fleurs des prairies, loin des hivers tristes et froids dont la neige nous rend malades, des nuages grisâtres où tombe la grêle, des routes gelées et glissantes que l’on prend pour aller travailler. L’été n’est que joie et lumière tandis que l’hiver est ennui et tristesse. L’été a des arbres pleins de fruits merveilleux, mais l’hiver, lui, n’a que des arbres sans feuilles. L’eau d’été, qu’elle doit douce ou salée, est belle et chaude. L’eau d’hiver, elle, n’est que glace et silence. L’hiver est sombre car le soleil est caché, mais en été, il est partout, ses rayons illuminent les villes et les campagnes. L’été est comme le gardien de nos vacances. »

(Anonyme)

Le feu et l’eau

J’aime le feu, sa couleur rouge-orangé, le crépitement de ses flammes, sa beauté extraordinaire. En hiver, il chauffe comme en plein été, car le soleil lui-même est une boule de feu géante, chauffant toutes les planètes qui l’environnent. Mais son pire ennemi, l’eau, comme je la hais ! Quand on rentre dans ce monde aquatique, il y a un fort risque de ne pas en sortir vivant : les requins peuvent te manger, les méduses te piquent et certaines algues te brûlent. L’eau est un élément malsain qui peut tuer. Le feu, lui, n’a aucun habitant qui peut tuer. Mais l’eau est un tueur diabolique qui fait couler les personnes en souffrant, et si elles réussissent à s’en échapper, elles s’enrhument et doivent aller se réchauffer près de la cheminée allumée. Le feu, lui, est la solution à tout. Voilà pourquoi le feu est mon élément préféré et que l’eau – son pire ennemi – est celui que je hais.

(Anonyme)

Si quelqu’un veut défendre l’eau, j’attends sa réponse…

Ajoutons que les consignes données pour la réalisation de ce travail étaient : En quinze à vingt lignes et à la première personne, oppose deux univers : un que tu aimes et un que tu n’aimes pas. (Par exemple, deux sports, la ville et la campagne…) Utilise des termes positifs et d’autres négatifs.

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *