Cette étude dans le cadre du programme d’Enseignement moral et civique de Première sur le lien social (download (education.fr)) vise à questionner le rapport entre les apparences et la socialisation des lycéens.

Le questionnaire a été réalisé par des lycéens pour des lycéens. Mais il a fatalement été influencé par les consignes de l’enseignant. Celui-ci a néanmoins pris les précautions nécessaires afin que leur indépendance soit respectée, dans la mesure de son impartialité.

Les séances de préparation du questionnaire ont donné lieu à des orientations de l’enseignant. Il a pour cela utilisé divers documents qui se trouvent ici : Documents – LES APPARENCES (lewebpedagogique.com)

Parmi les problématiques mises en avant par l’enseignant, on peut noter : l’inclusion et l’exclusion, l’égalité et la liberté, et la reproduction sociale. L’enseignant s’est aussi appuyé sur l’actualité : signes ou tenues ostensibles d’une appartenance religieuse, crop top ou uniforme.

Force est de constater qu’hormis une citation de l’abaya parmi bien d’autres tenues pouvant susciter des réactions négatives (queer, gothique, ou cosplay… ), ces sujets n’ont pas été jugés dignes d’intérêt par les lycéens.

Parmi les jalons plus ou moins imposés à des groupes indépendants de 3 à 5 élèves de deux classes, méthode sociologique certes peu cohérente, certains ont donné lieu à des questionnements riches et aboutis (les vêtements, l’orientation sexuelle, les lieux ou les discriminations) , qui ont finalement été contraints par les nécessités d’un questionnaire court.

D’autres n’ont pas trouvé le même écho (la culture, la religion, la classe sociale, l’amitié, l’amour, les réseaux sociaux et leurs influenceurs), sans que le sérieux des élèves soit à remettre en cause, et ont été regroupés (les origines, les sociabilités). Ils se sont peut être simplement révélés moins signifiants pour ces adolescents.

Enfin, l’enseignant n’a retenu que 50 des 150 proposées. Malgré les appréhensions que suppose cet exercice de censure, ce fut finalement assez évident. Beaucoup se recoupaient. Certaines étaient hors-sujet.