Selon Erikson, l’identité est comme une synthèse réalisée à partir des éléments du passé , des caractéristiques du présent et des attentes du futur. En bref, c’est ce qui fait de nous ce que nous sommes et qui va donc nous différenciés des autres. Avez notre groupe, nous avons voulu en découvrir plus sur l’identité de chacun en se demandant pourquoi des groupes se forment au sein du lycée. Nous avons donc posé des questions aux lycéens de Paul-Valéry sous forme de sondages numériques et de questions ouvertes. Les résultats ci-dessous sont donc extraites des résultats obtenues à travers ces questionnaires. Tout d’abord, les résultats nous prouvent que l’identité d’une personne est un facteur de sociabilisation. Suivant, sa classe sociale, sa personnalité, son sexe, son apparence, un individu aura tendance à se tourner vers un groupe bien précis, à adopter un comportement particulier ,et tous simplement, à voir la vie d’une manière ou d’une autre . En effet, cette identité créerai des groupes de personnes aux caractéristiques propres et, au contraire, des caractéristiques communes à tout les lycéens surement du à la génération dans laquelle nous sommes né.

Il y aurait donc à l’opposé les « garçons pauvres » et les « filles riches » et au centre ces points communs à tous les lycéens.

En regroupant les caractéristiques de ces « garçons pauvres  » et de ces « filles riches », nous arrivons à cette représentation totalement clichée de ceux ci. Tous les garçons pauvres porteraient des joggings noirs, une paire de Asics, une montre G-shok et fumeraient des cigarettes Malboro tandis que toutes les filles riches porteraient des t-shirts rose the Kooples, une paire de Golden Goose, des lunettes Prada et fumeraient des cigarettes Vogues. Ce tableau nous prouve que l’on ne peut se fier aveuglement à ces résultats principalement à cause de la participation plus conséquente de femmes à ce questionnaire. Ils ne sont donc que la représentation simplifié d’une réalité d’un point de vu plutôt féminin. Cependant, les résultats obtenues au centre montrent les comportements adoptées par tous les lycéens quelque soit leur identités individuelles. Qu’ils soient d’une classe économique supérieur ou inférieur, de sexe masculin ou féminin, environ 90% des élèves du lycée Paul Valery se retrouvent chez leurs amies, n’aiment pas les gens bruyants, et utilisent les mots « en gros » et « en mode ». Nous comprenons donc que même si tous les lycéens ont des caractéristiques similaires tel que l’âge, les tics de langage, et les lieux où se retrouver, d’autres caractéristiques font d’eux, des individus à part entières. Ils sont le mélange de valeurs que leur a inculqué l’éducation de leur famille, de la religion qu’ils pratiquent, de la personnalité qu’ils ont, et entre autres, de l’apparence qu’ils montrent.

Pour confirmer les réponses obtenues lors du questionnaire, nous avons posé des questions ouvertes aux lycéens. Généralement, les réponses sont unanimes. Au cours de notre vie, les personnes que l’on rencontre participent à l’évolution de notre identité. Certaines personnes affirment que  » l’on attire ce que l’on est « . Les expériences sociales, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, font constamment évoluer notre identité car comme dans chaque expérience: nous en tirons toujours une conclusion, qui nous sert de morale et nous fait grandir.

« Le fait d’avoir rencontré des bonnes mais aussi des mauvaises personnes a su faire évoluer mon identité »

anonyme

L’idéal des gens serait de pouvoir s’exprimer ouvertement, sans filtre et à n’importe qui. Mais la réalité est plus complexe que cela. En effet, l’image que nous nous donnons varie en fonction du milieu auquel nous faisons face et aux valeurs que celui-ci partage. Statistiquement, les gens auraient plus de faciliter à rester eux-mêmes avec leurs amis et avec leur famille.

En conclusion, nous avons compris que des groupes se formaient à cause de nos caractéristiques individuelles, celle qui nous sont propres et qui nous permettent d’être uniques. Nous pouvons également dire que notre identité se construit tout au long de notre vie par des actions, des rencontres, ou tout simplement grâce à la socialisation que l’on a subit depuis notre enfance. Ce qcm nous a permis de vérifier nos hypothèses et de nous en apprendre plus sur nos camarades et nos identités qui sont différentes les unes des autres.

Par Déva Robert , Nael Chelouah, Seydina Diagne, Hannah Luxey, Nathan Roumeau