Exercices d’application : L’épargne et l’investissement (1ère année du bac SEG)

Exercice n°1

Léger ralentissement de l’investissement au quatrième trimestre 2012

Au quatrième trimestre 2012, l’investissement est resté peu soutenu, par rapport à une année plus tôt. La formation brute de capital fixe (FBCF) aurait affiché une hausse de 0,6%, en glissement annuel, contre 6,8%, une année auparavant. L’activité a pâti d’un relâchement des investissements en produits industriels et d’un repli de celui des produits de BTP. A fin décembre, les importations de produits bruts ont fléchi de 2,9%, et l’encours des crédits à l’équipement a régressé de 2%. A l’inverse, les importations de biens d’équipement sont restées relativement soutenue, affichant une hausse de 7,9%, en glissement annuel.

Source : NOTE DE CONJONCTURE N°21 • INAC-HCP • janvier 2013 (texte adapté)

Travail à faire :

1. Définir l’expression soulignée dans le document ci-dessus.

2. Commenter l’évolution de l’agrégat FBCF au 4ème trimestre 2012.

3. En partant du document, y a-t-il une relation entre l’investissement et les crédits à l’équipement?

Exercice n° 2

Considérons un investissement initial de 1 million de DH. La propension moyenne à consommer est: PMC=0,60.

Travail à faire :

1. Calculer le coefficient multiplicateur statique de cet investissement.

2. Déterminer le revenu global issu de cet investissement.

Exercice n° 3

Près d’un Marocain sur deux n’épargne pas du tout

Que les Marocains épargnent peu, les comptes publics le démontrent assez bien. Mais combien n’épargnent pas du tout et que sait-on au juste de ceux qui le font ? Une étude réalisée par le cabinet IFAAS, leader du conseil en finance islamique, visant à déterminer le potentiel de ce marché au Maroc, apporte des éclaircissements dans ce sens. Un sondage réalisé par le cabinet auprès d’un échantillon de 800?personnes?indique d’abord que 46% des Marocains n’épargnent pas du tout. Cette population est dominée par les femmes (54%) et les 55-65 ans (61%). Quant à ceux qui disent mettre de l’argent de côté régulièrement, soit un peu plus que la moitié de l’échantillon total, 15% épargnent à peine 300 DH maximum par mois. 14% de l’échantillon mettent de côté entre 300 et 500 DH par mois, 12% entre 500 et 1 000 DH, et ce sont à peine 9% qui parviennent à épargner entre 1 000 et 2 500 DH par mois. L’épargne demeurant ainsi un luxe?pour?le?plus?grand nombre des Marocains, l’on ne s’étonnera pas que les produits bancaires qui leur sont dédiés demeurent peu utilisés. Ainsi, le compte courant est le produit bancaire le plus utilisé?globalement?(76%?de l’échantillon).?Le?compte d’épargne arrive en deuxième position et loin derrière avec 16%, suivi de la carte bancaire avec 12% de la population. Mais encore faut-il être bancarisé et, à ce titre, moins d’une personne interrogée sur deux déclare être bancarisée (46%). Là encore, ce sont surtout les femmes qui restent à la  marge (35%) ainsi que les personnes à revenu modeste et peu instruites. N’empêche que les particuliers n’ayant ni compte bancaire ni crédit évoquent pour la plupart comme principale raison le fait qu’ils n’en ont pas besoin. Les raisons religieuses ne sont citées que par 9% des personnes non bancarisées.

Source: La Vie éco, 19-12-2012 (texte modifié)

Travail à faire :

1. D’après l’enquête effectuée par le cabinet IFAAS, les marocains sont-ils tous de vrais épargnants? Justifier votre réponse en utilisant le document ci-dessus.

2. A votre avis, quelles sont les raisons de cette réalité?

3. En partant du document, discuter les formes de l’épargne des ménages marocains.