Examen : Commerce international et développement

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Économie générale pour répondre aux questions suivantes.

1 Sur la base du document 1 :

a. Calculez le solde commercial en 2009 et 2010. Interpréter les résultats obtenus. (2 pts)

b. Calculer le taux de couverture. Interpréter les résultats obtenus. (2 pts)

c.  Commentez l’évolution des échanges extérieurs. (1 pt)

 

2 A partir du document 2 :

a. Précisez la stratégie adoptée par le Maroc pour assurer son développent industriel. (1 pt)

b. Relever les objectifs de cette stratégie de développement ? (2 pts)

c.  Comment le Maroc envisage-t-il appliquer cette stratégie ? (1,5 pt)

 


3 Sur la base du document 3 :

a. Relever deux stratégies sectorielles du Maroc. (2 pts)

b.Déterminer le secteur concerné pour chaque stratégie sectorielle. (1 pt)

c. D’après le document et vos connaissances acquises, comment le plan halieutis peut-il contribuer au développement social ? (2 pts)

 

4 A partir du document 4 :

a. Expliquer l’expression soulignée. (0,75 pt)

b.Relever du document les accords de libre-échange signés par le Maroc. (1 pt)

 

5 Synthèse : Rédiger un développement structuré sur le thème suivant :« Après avoir exposé les atouts du Maroc à l’échange, vous analyserez les risques et les opportunités des accords de libre-échange pour l’économie marocaine ».(Exploiter tous les documents, les réponses aux questions précédentes et les connaissances acquises). (3,75 pts)

Ressources documentaires  

Document 1  

Evolution des échanges extérieurs marocains entre 2009 et 2010.

En millions de dirhams

2009

2010

Variations en %

Importations CAF

263 982

297 089

12,5

Exportations FOB

113 020

147 948

30,9

Solde commercial

?

?

1.2

Taux de couverture en %

?

?

 

Document 2

Le plan émergence

Face aux enjeux d’une économie globalisée qui évolue rapidement, comme en témoignent les transformations des secteurs industriels, le Maroc est appelé à relever les défis et à tirer le meilleur parti de ses atouts. Le Pacte National pour l’Emergence Industrielle s’inscrit dans cette logique. En mobilisant et coordonnant les actions de l’Etat et des opérateurs économiques, il vise à construire un secteur industriel fort et à créer un cercle vertueux de croissance.

L’Etat et le secteur privé ont scellé ensemble ce Pacte en formalisant un contrat programme couvrant la période 2009-2015. Ce contrat programme vise à définir un cadre de développement des secteurs suivants : Offshoring, automobile, aéronautique et spatial, électronique, textile et cuir, et agroalimentaire. Néanmoins, les chantiers transversaux liés à la Compétitivité des Entreprises concernent l’ensemble du tissu des entreprises marocaines, sans exclusive (y compris tourisme, BTP, etc.). Il a pour objet de préciser le programme de déploiement de la stratégie de développement industriel du Maroc. Il cherche à atteindre les objectifs suivants sur la période 2009-2015 : la création d’emplois industriels pérennes et la réduction du chômage urbain, l’augmentation du PIB industriel, la réduction du déficit commercial, l’appui à l’investissement industriel, tant national qu’étranger, la contribution à la politique d’aménagement du territoire.

Source : www.emergence.gov.ma (texte adapté)

Document 3

Plan Halieutis : une pêche mieux valorisée

Le Plan Halieutis est destiné à venir en aide aux pêcheurs marocains par la création de nouvelles plateformes industrielles et la gestion plus professionnelle des ressources halieutiques. Ce plan vise à augmenter les ressources halieutiques et à les gérer de manière plus professionnelle. Il a été lancé pour venir en complément au Plan Maroc Vert, un programme gouvernemental destiné à stimuler le secteur agricole. Une stratégie renouvelée de développement et de compétitivité du secteur. Elle ambitionne de valoriser de façon durable l’abondante ressource halieutique marocaine et de tripler le PIB du secteur d’ici 2020 pour en faire un moteur de croissance pour l’économie nationale. Elle vise ainsi à porter le nombre des emplois directs à 115.000 contre 61.650 actuellement et à augmenter la valeur des exportations des produits de la mer à plus de 3,1 milliards de dollars contre 1,2 milliard en 2007. Le Plan Halieutis prévoit la concrétisation d’un certain nombre de projets phares de transformation et de valorisation des produits de la mer, avec à leur tête la création de trois pôles de compétitivité (Tanger, Agadir, Laâyoune-Dakhla) devant mobiliser des investissements de neuf milliards DH. La nouvelle stratégie procède d’une vision sectorielle intégrée s’articulant autour de trois axes majeurs, à savoir l’exploitation durable des ressources et la promotion d’une pêche responsable où les pêcheurs sont les premiers acteurs, le développement d’une pêche performante en faveur d’une qualité optimale dans le traitement des produits, et l’amélioration de la compétitivité afin de conquérir de nouvelles parts de marché.

Source : Aujourd’hui le Maroc, 10/08/2010 (texte adapté)

Document 4

Le Maroc : un pays intégré à l’économie mondiale

Le Maroc est l’un des pays précurseurs en Afrique et dans le monde arabe à avoir opté pour la libéralisation de son économie et de ses échanges, et ce depuis le début des années 80 dans le cadre du Programme d’Ajustement Structurel. Cette politique s’est renforcée par l’adoption d’une nouvelle génération de réformes volontaristes qui a porté principalement sur l’élimination des mesures non tarifaires tant à l’importation qu’à l’exportation, la simplification du système de taxation des importations et la rationalisation du tarif douanier.

La stratégie d’ouverture et de libéralisation entreprise par le Maroc s’est traduite également par la conclusion d’une série d’accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux tels que l’Union Européenne, l’Association Européenne de Libre-échange, les pays arabes, les Etats-Unis d’Amérique et la Turquie. Ces accords émergent comme principal outil de la stratégie d’ouverture visant à renforcer l’intégration du pays à l’économie mondiale et à son environnement régional. La conclusion de ces accords se justifie par le besoin d’adaptation aux nouvelles exigences du commerce mondial et par la nécessité de la diversification des produits et des marchés à l’exportation.

La libéralisation et ses exigences sont perçues comme un défi global pour l’économie marocaine dans son ensemble, notamment pour les producteurs de biens et services qui seront de plus en plus exposés à la concurrence des produits importés. Ces accords impliquent des risques surtout à court terme, mais également des opportunités à moyen et long termes.

Les accords de libre-échange auraient pour effet l’accroissement des possibilités d’exploitation des économies d’échelle dans la production et la commercialisation des produits pour faire du Maroc une plate-forme d’investissement, de production et d’exportation, ce qui pourrait contribuer à la création d’emplois et à la redistribution de revenus supplémentaires en vue d’améliorer le bien-être des consommateurs.

Source : ministère du commerce extérieur, direction des études (texte adapté)