Exercices d’application: La répartition des revenus

Dossier 1

A partir des documents présentés ci-dessous, mobiliser vos connaissances et capacités en Économie générale pour répondre aux questions suivantes.

1. Définir et illustrer l’expression soulignée dans le document 4.

2. D’après le document 4, comment expliquez-vous la croissance économique en 2010 ? 

3. A partir du document 2, calculer le PIB (prix du marché) des trois années.

4. Évaluer et commenter l’évolution du PIB (prix du marché). 

5. Relever du document 1 les facteurs qui déterminent la formation des revenus.

6. En partant du document 1 :

a) Comment peut-on expliquer les inégalités de revenus ?

b)Comment peut-on corriger ces inégalités ?

7. En partant du document 3, commenter l’évolution de la productivité apparente du travail et de la rémunération réelle entre 2008 et 2010.

8.  Discutez la contribution des activités à la croissance économique en 2010.

 Dossier documentaire  

Document 1

Les inégalités de revenus

La répartition des revenus primaires résulte du « jeu du marché » et des rapports de forces au sein de la société (pouvoirs des syndicats en particulier). Le degré d’inégalités peut facilement être mesuré à travers le calcul d’indicateurs de concentration (Indice de Gini).

Les inégalités de revenus constituent la base des mécanismes d’incitations qui contribuent à la recherche de l’efficacité économique. Celui qui s’engage plus dans le travail, qui est plus efficace, qui innove davantage, qui prend des risques doit, a priori, être récompensé par un revenu plus élevé. Les écarts de revenus récompensent en principe l’aptitude à être efficace dans la production, la contribution « à la valeur ajoutée globale ».

A contrario, la redistribution des revenus se justifie elle aussi au nom de la solidarité, du vivre ensemble. Les individus n’ont pas des capacités productives égales. Pendant l’éducation des déterminismes différents s’exercent sur les individus et les empêchent d’atteindre les mêmes niveaux de productivité dans le travail. La redistribution doit compenser les handicaps et les inégalités.

Source : Maxi fiches de Sciences économiques, Bertrand Blancheton, édition Dunod, 2009

Document 2 : La formation du PIB

(En millions de DH)

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

(*) Chiffres provisoires.

Source : www.hcp.ma

Document 3

Coûts et productivité du travail

L’indice de la productivité apparente du travail, mesuré par le rapport entre le PIB non agricole et la population active occupée en milieu urbain, a marqué une progression de 3,1% d’une année à l’autre et de 5,8% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, s’inscrivant ainsi dans la tendance haussière entamée en 2002. Cette amélioration est attribuable à la progression de la valeur ajoutée non agricole à un rythme de 4,5%, nettement supérieur à celui de 1,4% marqué par la population active occupée.

L’indice des salaires moyens du secteur privé, calculé sur la base des données de la CNSS, a marqué une hausse de 2,9% en termes nominaux, au lieu de 4,9% et 5,2% en 2009 et 2008 respectivement, années caractérisées par deux revalorisations du SMIG. En termes réels, toutefois, la décélération ressort moins marquée, en raison du maintien de l’inflation à un niveau bas durant les deux dernières années, la hausse de l’indice s’étant établie à 2% après 3,8% en 2009 et 1,5% en 2008. Par ailleurs, le SMIG est resté stable en 2010, s’élevant à 10,64Dh/heure, avec toutefois une légère baisse en termes réels, soit 9,81Dh/heure. Pour sa part, le coût unitaire du travail (CUT) a accusé une baisse de 1,2% en 2010 après une progression de 4,2% en 2009.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2010

Document 4

La production nationale

La croissance globale s’est établie à 3,7% en 2010 après 4,8% en 2009. Cette évolution recouvre un repli des activités primaires et une progression des activités non agricoles, qui ont bénéficié de la hausse de la demande intérieure et, dans une moindre mesure, de la reprise graduelle dans les principaux pays partenaires, favorisant le redressement des branches touchées par la crise internationale.

Au niveau du secteur primaire, les activités agricoles ont accusé une baisse de 1,6% après une hausse de 30,4% en 2009, en liaison avec le recul de la production céréalière à près de 75 millions de quintaux, après une campagne exceptionnelle de 102 millions de quintaux. De même, la production de la pêche a baissé de 9,5% après la hausse de 12,2% un an auparavant. Quant au secteur secondaire, il a marqué un accroissement de 6,5% après la baisse de 4,7%, suite à la reprise des activités minière et énergétique et, dans une moindre mesure, à celle des industries de transformation. De même, la valeur ajoutée du tertiaire, y compris les services non marchands, a marqué une augmentation de 3,3% après celle de 3,6% en 2009. Cette évolution est imputable principalement au dynamisme des activités touristique, du transport et des postes et télécommunication, qui ont progressé respectivement de 8,1%, de 7,2% et de 4,4%, le commerce et les activités financières ayant quasiment stagné en 2010.

Au total, le PIB à prix courants, estimé à 764,3 milliards de dirhams, a progressé de 4,3% au lieu de 6,3% en 2009. La valeur ajoutée agricole, chiffrée à 99,3 milliards de dirhams, a accusé une baisse de 1,5%, alors que celle des activités non agricoles, évaluée à près de 589 milliards de dirhams, s’est accrue de 6,6%.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2010

Dossier 2

A partir des documents présentés ci-dessous, mobiliser vos connaissances et capacités en Économie générale pour répondre aux questions suivantes.

1. Définir et illustrer l’expression soulignée dans le document 1.

2. Comment expliquez-vous la valeur élevée du PIB par tête du Sahara ?

3. A partir du document 2, calculez le PIB (prix du marché) des trois années.

4. Évaluer (en utilisant le taux de croissance) et commenter l’évolution du PIB.

5. Relever du document 3 les déterminants de la répartition primaire des revenus.

6. En partant du document 3 :

a) Comment peut-on justifier les inégalités de revenus ?

b) Comment peut-on rectifier ces inégalités ? 

7. Commenter l’évolution de la rémunération nominale entre 2008 et 2010 à travers l’indice des salaires moyens du secteur privé et le SMIG.

8. Quelle différence faîtes-vous entre le SMIG nominal et le SMIG réel ? Justifier votre réponse à partir du document 4.

 Dossier documentaire  

Document 1

Le paradoxe du  Sahara

Selon les statistiques officielles, le PIB par tête du Sahara est parmi les plus élevés du Maroc. En effet, le poids économique de la région sud dépasse largement son poids démographique. Bien que nous ne disposions pas de la ventilation pour chacune des 3 provinces de la zone, cet indicateur se traduit par un PIB par habitant en 2007 supérieur à la moyenne nationale. Ainsi, avec seulement 3 ,5% du PIB national, le PIB par tête culmine à 24.000 dirhams par habitant, soit juste en 3ème position après la région du grand Casablanca et la région Rabat Salé Zemmour Zaër. Comment expliquer cette contradiction ? Primo : le territoire ne compte qu’un peu plus de 900 000 habitants pour un territoire qui représente plus de 50% de la superficie du Maroc. Secundo : avec  8 milliards de dirhams de transfert en termes de salaires par an, le Sahara est un territoire largement sous perfusion et profite d’une manne de transfert sans commune mesure avec le reste du pays. Résultat : les régions du sud du royaume sont dans le peloton de tête  du développement humain avec un Indice de développement humain  de 0,73.

Source : Économie/Entreprises, janvier 2011

Document 2 : La formation du PIB

(En millions de DH)

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

(*) Chiffres provisoires.

Source : www.hcp.ma

Document 3

Les inégalités de revenus

La répartition des revenus primaires résulte du « jeu du marché » et des rapports de forces au sein de la société (pouvoirs des syndicats en particulier). Le degré d’inégalités peut facilement être mesuré à travers le calcul d’indicateurs de concentration (Indice de Gini).

Les inégalités de revenus constituent la base des mécanismes d’incitations qui contribuent à la recherche de l’efficacité économique. Celui qui s’engage plus dans le travail, qui est plus efficace, qui innove davantage, qui prend des risques doit, a priori, être récompensé par un revenu plus élevé. Les écarts de revenus récompensent en principe l’aptitude à être efficace dans la production, la contribution « à la valeur ajoutée globale ».

A contrario, la redistribution des revenus se justifie elle aussi au nom de la solidarité, du vivre ensemble. Les individus n’ont pas des capacités productives égales. Pendant l’éducation des déterminismes différents s’exercent sur les individus et les empêchent d’atteindre les mêmes niveaux de productivité dans le travail. La redistribution doit compenser les handicaps et les inégalités.

Source : Maxi fiches de Sciences économiques, Bertrand Blancheton, édition Dunod, 2009

Document 4

Coûts du travail

L’indice des salaires moyens du secteur privé, calculé sur la base des données de la CNSS, a marqué une hausse de 2,9% en termes nominaux, au lieu de 4,9% et 5,2% en 2009 et 2008 respectivement, années caractérisées par deux revalorisations du SMIG. En termes réels, toutefois, la décélération ressort moins marquée, en raison du maintien de l’inflation à un niveau bas durant les deux dernières années, la hausse de l’indice s’étant établie à 2% après 3,8% en 2009 et 1,5% en 2008. Par ailleurs, le SMIG est resté stable en 2010, s’élevant à 10,64Dh/heure, avec toutefois une légère baisse en termes réels, soit 9,81Dh/heure. Pour sa part, le coût unitaire du travail (CUT) a accusé une baisse de 1,2% en 2010 après une progression de 4,2% en 2009.

Source : BANK AL-MAGHRIB – Rapport – exercice 2010

Exercices d’application : La régulation par le marché

Situation d’évaluation n° 1

Nous supposons que le marché de la pomme est un marché de concurrence pure et parfaite. Mr. Ahmed, après son échec au baccalauréat, a décidé avec enthousiasme de se lancer dans la vente des pommes au marché municipal de Tiznit. Il vous fait appel pour l’aider à déterminer la quantité à vendre d’équilibre. Il met à votre disposition le tableau suivant :(Le prix d’équilibre sur le marché est de 10 DH).

Quantités vendues 200 400 600 800 1000 1200
Coût total 2320 3360 4800 6400 8400 10560

Consigne : Résoudre le problème soulevé ci-dessus.

Situation d’évaluation n° 2

L’entreprise Tiznit high-tech opère sur un marché de concurrence pure et parfaite. Son coût total en fonction des quantités produites est donné dans le tableau suivant. (Le prix d’équilibre sur le marché est de 200 DH).

Quantités produites

Coût total

100

200

300

400

500

600

700

22 400

33 600

48 000

64 000

84 000

105 600

134 400

Consignes :

1.  Comment se forment les prix sur un marché de concurrence pure et parfaite ?

2.  Calculer le coût marginal et le coût moyen.

3.  Calculer la recette totale, la recette moyenne et la recette marginale.

4.  Calculer le profit total.

5.  Déterminer le profit optimal et la quantité d’équilibre.

6.  Déduire la condition d’équilibre pour cette entreprise.

Situation d’évaluation n° 3 : La régulation par le marché : De la théorie à la réalité.

Un marché très imparfait

De très nombreuses hypothèses ont été  développées pour rendre compte du chômage et de la rigidité à la baisse des salaires. Chacune a sans doute une certaine validité. Une explication possible est que l’information sur les entreprises, les emplois disponibles, les candidats au recrutement n’est pas facile à obtenir. Le temps de recherche de ces informations  (job search) pourrait expliquer  le chômage.

Le chômage peut également résulter de l’inadéquation entre qualifications offertes et demandées. Cette inadéquation  vient du fait que la plupart des emplois nécessitent aujourd’hui de posséder un capital humain (diplôme, présentation de soi, réseau de relations) dont  l’accumulation est longue  et coûteuse, alors que les qualifications demandées par les employeurs changent  au fil du temps. Une  autre dimension de ce phénomène est le changement dans la localisation des emplois. Dans un contexte  de déformation rapide de la structure des activités et des emplois, certaines régions peuvent être  fortement créatrices d’emplois quand d’autres en détruisent. Ces changements  de localisation entraînent des coûts de mobilité (transport, garde d’enfants, déménagement) qui peuvent  être supérieurs au bénéfice apporté par l’emploi.

De nombreuses analyses insistent  sur la rigidité des salaires, le chômage s’expliquant par le maintien de salaires trop élevés, alors qu’ils devraient baisser pour accroître la demande de travail des entreprises.

Source : Alternatives Economiques, hors-série N° 77, l’économie de marché (texte adapté)

Consignes

1) Relever la condition de la concurrence pure et parfaite remise en cause dans le texte.

2) Le marché du travail peut-il réellement être un marché de CPP ? Justifier votre réponse.

3) Est-ce-que le marché peut-il assurer efficacement la régulation de l’économie ? Justifier.

Circuit économique:Situation d’évaluation

Situation 1

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

-Ménages : Dépenses de consommation : 4000, salaires reçus : 8000, épargne auprès des sociétés financières : 5000, impôts versés : 3600, cotisations : 800 ;

-Sociétés non financières : elles ont produit 10000, payé 4400 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;

-Sociétés financières : prêts : 5000 (2600 pour les administrations) ;

-Administrations publiques : investissement : 3800, consommation : 2200, traitements versés : 3200, prestations aux ménages : 2200.

Consignes :

1.Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2.Représenter ces opérations à l’aide d’un circuit économique (flux monétaires).

3.Établir les comptes schématiques des agents économiques.

Devoir à domicile n° 1/Semestre 1/A.S: 2012-2013

Dossier 1 : Le marché : structure et fonctionnement

Travail à faire :

1. Identifier les marchés traités dans les documents 1 et 2.

2. Déterminer le type, l’objet et les composantes de chaque marché.

3. Le marché, traité dans le document 2, respecte-t-il la loi de l’offre et de la demande ? Justifier votre réponse.  

4. D’après le document 2, quels sont les facteurs qui influencent la formation des prix ?

Ressources documentaires

Document 1

Le Trésor accélère ses levées sur le marché intérieur des capitaux

Le Trésor a entamé le mois de novembre avec un fort appétit pour l’endettement sur le marché local. En une seule séance d’adjudication, celle du 1er novembre, il a émis pour 6,8 milliards de DH de bons du Trésor, sachant que les remboursements auxquels il doit faire face tout au long du mois ne dépassent pas 5 milliards de DH. Les opérateurs financiers expliquent qu’après avoir passé les dix premiers mois de l’année dans une situation relativement confortable, en raison de charges différées à la fin de l’année (arriérés de compensation notamment) et de l’encaissement de 5,3 milliards de DH de recettes de privatisations, le Trésor revient avec force sur le marché intérieur de la dette pour faire face à ses charges budgétaires de fin d’année.

Source : La vie éco, 07/11/2011 (texte adapté)

Document 2

Comment se forment les prix des fruits et légumes ?

Malgré la spéculation, c’est la loi de l’offre et de la demande qui conditionne véritablement les prix. La courbe des prix peut subitement changer, à la hausse ou à la baisse, en cours de journée.

Depuis plusieurs années, des polémiques sur les prix des fruits et légumes frais occupent régulièrement les colonnes de la presse.  Et chacun y va de ses propres explications. De fait, toute tentative de cerner (mathématiquement parlant) la problématique des prix de produits quasi dépendants des aléas climatiques et rapidement périssables, s’avère difficile.

 Le premier facteur de la hausse imprévisible auquel on pense est la spéculation. Elle existe certes lors d’occasions jugées trop opportunes (Ramadan, grandes vacances, fêtes…), mais son impact reste limité. Il y a ensuite le stockage en attendant des conditions de marché plus favorables, mais emmagasiner est souvent un acte à haut risque et le gain potentiel sur le prix peut vite être effacé par pertes en quantité et les frais de conservation au froid. D’ailleurs, seules la pomme de terre, l’orange et la pomme se prêtent véritablement à stockage sur plusieurs mois.

Dans l’équation du prix intervient aussi l’entente entre les vendeurs au détail au sein des marchés municipaux. Où que l’on aille pour s’approvisionner en fruits et légumes, on trouvera un alignement des prix pour tous les produits et le consommateur croira logiquement que ce sont les prix réels et que c’est une conséquence de la hausse provenant du marché de gros. Les difficultés de transport sont aussi de nature à entraîner une baisse de l’offre dans les marchés de gros et par conséquent une hausse des prix qui peut atteindre 30 %.

Enfin, il y a la rareté de certains produits engendrée par la hausse fulgurante des températures en août, ce qui retarde les récoltes automnales, en particulier les tomates, ou alors les éventuelles intempéries entre novembre et février qui risquent de bouleverser tout le processus de production à n’importe quel moment.

Source : La vie éco, 14/10/2011 (texte adapté)

Dossier 2 : Le comportement de l’économie à travers le circuit et les agrégats

Travail à faire :

1. Calculer le PIB et ses indices de variation. Interpréter les résultats obtenus.

2. Calculer le taux d’investissement et commenter son évolution.

3. Calculer le RNBD et commenter l’évolution de son affectation. (le calcul de l’ENB est nécessaire).

4. Calculer la demande finale intérieure et le déficit en ressources. 

5. Représenter les opérations économiques du document 5 dans un circuit économique. (considérer uniquement les flux monétaires et intégrer le marché des biens et services).

Ressources documentaires

– Document 1 : Equilibre ressources-emplois de biens et services en valeur

      (En millions de DH)

 

2008

2009

2010*

Ressources

1 039 252

1 023 174

1 092 310

Produit intérieur brut

?

?

?

Importations de biens et services

350 409

290 725

328 008

Emplois

1 039 252

1 023 174

1 092 310

Dépenses de consommation finale

518 527

551 858

571 653

–     Ménages

400 395

418 461

437 715

–     Administrations publiques

118 132

133 397

133 938

Formation brute de capital fixe

227 465

226 177

234 407

Variation de stocks

+ 35 095

+ 34 898

+ 34 027

Exportations de biens et services

258 165

210 241

252 223

(*) Chiffres provisoires.

– Document 2 : La formation du PIB

(En millions de DH)

 

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

 (*) Chiffres provisoires.

– Document 3 : Revenus et transferts nets reçus de l’extérieur

(En millions de DH)

 

2008

2009

2010

Revenus et transferts nets de l’extérieur

56 307

40 610

42 595

Source : Haut commissariat au plan (Direction de la comptabilité nationale), documents 1 à3.

– Document 4: Les opérations économiques effectuées dans une économie fictive

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

– Ménages : Dépenses de consommation : 8000, salaires reçus : 16000, épargne auprès des sociétés financières : 10000, impôts versés : 7200, cotisations : 1600 ;

– Sociétés non financières : elles ont produit 22000, payé 8800 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers, elles ont exporté 2000 de biens de consommation et importé 2000 de biens de production.

– Sociétés financières : prêts : 10000 (5200 pour les administrations) ;

– Administrations publiques : investissement : 7600, consommation : 4400, traitements versés : 6400, prestations aux ménages : 4000, subventions aux entreprises : 400.

Bon courage


Le circuit économique

L‘activité économique est le résultat de l’action de 5 secteurs institutionnels et de leurs interactions. Chaque secteur institutionnel regroupe des agents homogènes quant à leurs activités.

Chaque agent (ou unité institutionnelle) est caractérisé par deux éléments :

  • l’activité principale,
  • le revenu principal (issu de l’activité principale).

Les secteurs institutionnels et les agents

On distingue 5 secteurs institutionnels :

1 – Les ménages, dont l’activité principale est le travail, et dont le revenu principal est généralement le salaire. Un ménage est constitué des personnes physiques de la population totale résidente. Elles sont, pour la plupart, regroupées dans des « ménages ordinaires » – au sens du recensement de la population – constitués de l’ensemble des occupants d’une même résidence principale. Dans ce secteur on classe les institutions privées sans but lucratif au service des ménages (les ISBLSM), dont la fonction principale est la production des services non marchands (partis politiques, associations, syndicats…).

2 – Les entreprises (ou Sociétés non financières, les S.N.F.) dont l’activité principale est la production (de biens ou de services), et dont le revenu principal est constitué du profit généré par leurs activités. Le secteur des Sociétés non financières regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des biens et des services non financiers marchands.

3 – Les sociétés financières (banques, assurances et sociétés de crédit) dont l’activité principale est le prêt (ou le financement des agents), tirent leurs revenus de l’intérêt. Le secteur des « sociétés financières » comprend l’ensemble des sociétés dont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation financière, à exercer des activités d’auxiliaires financiers (gestion de portefeuille, change, etc.) et à pratiquer l’assurance.

4 – Les administrations publiques (État, collectivités locales et territoriales, Établissements publics…) dont l’activité principale est la répartition des ressources issues des prélèvements obligatoires  tels que les impôts, les cotisations sociales. Le secteur des Administrations publiques (APU) comprend les unités institutionnelles dont la fonction est de fournir des biens et des services à la collectivité ou à des ménages pris individuellement, d’effectuer des opérations de redistribution du revenu et de la richesse à travers des transferts achetés ou produits. La majeure partie des ressources des administrations publiques provient de contributions obligatoires versées par les autres secteurs institutionnels.

5 – Le reste du monde (les pays étrangers) qui assure simultanément tous ces rôles.

Les interactions : le circuit économique

L’activité (production, consommation, répartition) des agents, et les échanges entre eux, sont organisés à l’intérieur du circuit économique.

On distingue plusieurs types de flux, ou de relations inter agents. Chaque relation est caractérisée par deux éléments : le sens et la nature de l’échange, répartis entre :

  • les flux réels ou physiques (les échanges de biens) ;
  • les flux monétaires, ou financiers : le règlement des transactions, l’épargne, les impôts et subventions ;

Le circuit économique est une représentation symbolique schématisant les relations d’entrées-sorties entre agents, c’est-à-dire les flux réunissant les agents et représentant leurs différentes formes d’échanges.

Devoir à domicile n° 1/Semestre 1 (Economie générale, 1SEG), A.S: 2012/2013

Situation d’évaluation n° 1 

Besoin et bien : quelle relation ?

L’existence d’un bien économique répond toujours à un besoin d’un ou de plusieurs individus de l’économie. Dans ce cadre, on nomme l’individu consommateur ou son groupe ménage : l’assouvissement de ces besoins est procuré par la consommation d’un bien appelé simplement bien de consommation. Ce type de bien s’oppose à bien de production, utilisé dans un processus de fabrication, mais la distinction est parfois obscure (un composant électronique diffère selon qu’il est vendu à un consommateur ou à une entreprise d’électroménager, par exemple une ampoule LED). Le bien de consommation est souvent en quantité abondante ou au moins supérieure à 1. Dans le cas contraire, on parle de bien non-reproductible (ex: une œuvre d’art).

Il est également convenu que chaque bien économique constitue un marché propre, c’est-à-dire qu’il existe une demande et une offre pour ce bien équilibrée par un prix strictement supérieur à 0. Les biens économiques s’opposent en ce sens aux biens libres, que l’on trouve gratuitement et en abondance (comme le soleil, l’air, l’eau dans certaines régions). En réalité les biens libres ne répondent pas aux forces du marché car ils sont naturellement en équilibre (le soleil et la lune nous éclairent tour à tour sans contrainte). Mais un jour ils peuvent devenir biens de consommation et répondre à la logique d’un marché, à titre d’exemple pessimiste, l’air s’il devient trop pollué.

Source: Wikipédia, l’encyclopédie libre (texte adapté)

Consignes :

1. Identifier  la relation entre les biens et les besoins.

2. Relever du document deux types de biens économiques. Sont-ils facilement distinguables ?  

3. En partant du document, élaborez un paragraphe cohérent et logique à partir des trois concepts suivants : bien économique, bien libre et marché.  

4. Distinguer les deux expressions soulignées.

Situation d’évaluation n° 2 

ÉCONOMIE : Une science trop humaine ?

La science économique est loin d’être une science exacte, tant les divisions des économistes sont notoires et tant leurs prévisions font l’objet de contestations et de révisions. Par ailleurs, si la science économique évolue, on ne peut guère la créditer de découvertes majeures au cours de ces dernières années.

Les relations économiques n’en constituent pas moins une part importante des activités humaines, et un esprit scientifique ne peut que chercher à les comprendre. Des générations d’économistes, dont les plus connus ont eu souvent une solide formation scientifique, s’y sont essayés ; on ne peut donc ignorer leurs réflexions, ni l’influence éventuelle que celles-ci ont pu avoir sur l’évolution des sociétés. Faire le point sur les connaissances en économie, et sur les théories des économistes, relève, en soi, d’une démarche scientifique, même si, au bout du compte, les résultats  sont maigres ou sujets à caution. Savoir que l’on ne sait pas, ou que l’on sait peu, fait aussi partie de la connaissance scientifique.

Source : Encyclopédie Universalis (texte adapté)

Consignes :

1. Pourquoi l’économie n’est-elle pas une science exacte ?

2. Expliquez le titre du texte ci-dessus.

3. En quoi consiste la démarché scientifique en économie politique ?

Situation d’évaluation n° 3 

La méthodologie économique

John Stuart Mill est l’un des premiers à mener une réflexion sur les démarches et méthodes employées par les économistes, notamment dans le cadre de son ouvrage monumental d’épistémologie et de philosophie des sciences A System of Logic (1848). Dans ce dernier, ainsi que dans ses autres écrits méthodologiques, Mill développe une conception radicalement empiriste de la science puisqu’il défend l’idée que le raisonnement déductif n’a en fait aucune existence propre : les prémisses sur lesquels reposent tout syllogisme ont en effet une origine nécessairement empirique et inductive (raisonnement inductif). En d’autres termes, les scientifiques dérivent nécessairement leurs axiomes et postulats de généralisations partant de l’observation.

Cependant, dans le chapitre consacré aux sciences morales, dont l’économie fait partie, Mill montre que les sciences sociales se caractérisent par certaines spécificités : l’impossibilité de mener des expériences contrôlées en laboratoire et la nature de leur domaine d’étude, qui a trait au comportement humain. Ces particularités amènent Mill à caractériser l’économie comme une science déductive et a priori. Les économistes peuvent surmonter l’impossibilité d’isoler les facteurs causaux par des expériences en s’appuyant sur le fait que les sciences économiques étudient un aspect du comportement humain qui nous est compréhensible par introspection : le comportement rationnel.

Source : Wikipédia, encyclopédie libre (texte adapté)

Consignes :

1)  En quoi consiste la méthodologie économique ?

2)  Relever du document les méthodes utilisées en science économique.

3)  D’après le document, quelle est la particularité des sciences sociales ?

4)  Distinguer les deux expressions soulignées.

Situation d’évaluation n° 4

La rareté chez les classiques

La question de la rareté est sous-jacente à toutes les analyses économiques, de façon implicite ou explicite, et particulièrement chez les classiques. Définie comme un écart entre les besoins et des ressources limitées, il est difficile de savoir si cette rareté est une hypothèse ou bien reflète une réalité incontournable.

Aborder cette question supposerait d’avoir résolu celle des besoins dont la définition n’est pas assurée ou est, en tout cas, sujette à plusieurs interprétations qui peuvent rejaillir sur la conception de la rareté.

Pour les classiques, véritables fondateurs de l’économie politique, la prise en compte de la rareté va se ressentir de la contradiction terrible qui traverse l’économie politique : l’économie est pensée comme résultant de lois naturelles, dont celle des rendements décroissants est le plus bel exemple, et pourtant elle est inscrite dans un contexte social et historique. Est-ce pour cette raison que la rareté reste assez souvent en filigrane chez les classiques ? Ce serait risqué de l’affirmer brutalement. Plus vraisemblable est l’hypothèse selon laquelle la révolution industrielle qui se déroula sous les yeux des classiques leur apparut comme pouvant faire reculer les limites de la rareté. Celle-ci ne reste plus alors que comme cadre dans lequel se déroule l’activité humaine  et comme condition de la valeur.

Source : J.M. Harribey, L’économie économe, édition L’Harmattan

Consignes :

1)En quoi consiste la rareté selon les classiques ?

2) Expliquez les expressions soulignées.

3) Selon le document, la rareté conditionne-t-elle toujours l’activité économique ?

La réforme des statistiques monétaires au Maroc

La réforme des statistiques monétaires

Depuis juin 2010, Bank Al-Maghrib publie les statistiques monétaires conformément aux prescriptions du Manuel des statistiques monétaires et financières (MSMF) du FMI de 2000. L’adoption de cette méthodologie s’est traduite par un accroissement de la masse monétaire, suite principalement à la prise en compte de nouveaux agents économiques au niveau des secteurs émetteur et détenteur de la monnaie.

Ainsi, le secteur émetteur de la monnaie, composé des sociétés financières dont certains éléments du passif sont inclus dans la définition de la masse monétaire, comprend désormais, outre Bank Al-Maghrib et les banques commerciales, les OPCVM monétaires. En effet, selon la nouvelle méthodologie, les titres émis par ces derniers répondent aux critères de choix des actifs monétaires, dans la mesure où ils sont rapidement et facilement transformés en moyens de paiement sans risque important de perte en capital. Quant au secteur détenteur de la monnaie, il a été élargi à l’ensemble des secteurs institutionnels résidents, autres que les institutions de dépôts et l’administration centrale.

L’adoption de la nouvelle méthodologie des statistiques monétaires a également engendré un écart entre l’agrégat de monnaie M3 et ses contreparties, en raison de l’exclusion, conformément aux principes du

MSMF, de la contrepartie des dépôts auprès de la Trésorerie Générale du Royaume et de la Poste (CCP et CEN). Ces deux unités institutionnelles ne font pas partie du secteur des sociétés financières suivant le Système de Comptabilité Nationale 1993. Toutefois, comme leurs dépôts répondent à la définition de la monnaie au sens large, ils sont inclus dans l’agrégat de monnaie M3. Ainsi, l’écart entre M3 et ses contreparties s’établit, à fin décembre 2010, à 72 milliards de dirhams. Celui-ci devrait se réduire d’un montant correspondant aux dépôts auprès du CCP et de la CEN, une fois que la situation comptable de la banque postale sera prise en compte dans les statistiques monétaires.

Il convient de rappeler qu’avant le déploiement de la nouvelle méthodologie des statistiques monétaires et financières du FMI, les contreparties des dépôts auprès de la TGR et de la Poste étaient affectées de manière approximative (créances sur l’administration centrale pour la TGR et les CCP, créances indéterminées pour la CEN), dans la mesure où elles ne provenaient pas des situations comptables (actif/ passif) de chacun de ces organismes.

Source : Rapport Bank Al-Maghrib / Exercice 2010

Devoir d’économie générale et statistique, 2 S.ECO (A.S: 2011/2012)

L’usage de la calculatrice est autorisé.

Ce sujet comporte deux dossiers indépendants qui peuvent être traités dans l’ordre de votre choix, en précisant le numéro de chaque dossier traité. Des documents vous sont fournis. Vous devrez vous y reporter, soit comme documentation de base, soit pour répondre à une question précise.

Dossier 1 : Le marché : structure et fonctionnement (10 pts)

Travail à faire :

1. Identifier les marchés traités dans les documents 1 et 2. (1 pt)

2. Déterminer le type, l’objet et les composantes de chaque marché. (3 pts)

3. Le marché, traité dans le document 2, respecte-t-il la loi de l’offre et de la demande ? Est-il un marché de concurrence pure et parfaite ? Justifier votre réponse. (2 pts)

4. D’après le document 2, quels sont les facteurs qui influencent la formation des prix ? (2 pts)

5. Résoudre le problème soulevé dans le document 3. (2 pts)

Ressources documentaires

Document 1

Le Trésor accélère ses levées sur le marché intérieur des capitaux

Le Trésor a entamé le mois de novembre avec un fort appétit pour l’endettement sur le marché local. En une seule séance d’adjudication, celle du 1er novembre, il a émis pour 6,8 milliards de DH de bons du Trésor, sachant que les remboursements auxquels il doit faire face tout au long du mois ne dépassent pas 5 milliards de DH. Les opérateurs financiers expliquent qu’après avoir passé les dix premiers mois de l’année dans une situation relativement confortable, en raison de charges différées à la fin de l’année (arriérés de compensation notamment) et de l’encaissement de 5,3 milliards de DH de recettes de privatisations, le Trésor revient avec force sur le marché intérieur de la dette pour faire face à ses charges budgétaires de fin d’année.

Source : La vie éco, 07/11/2011 (texte adapté)

Document 2

Comment se forment les prix des fruits et légumes ?

Malgré la spéculation, c’est la loi de l’offre et de la demande qui conditionne véritablement les prix. La courbe des prix peut subitement changer, à la hausse ou à la baisse, en cours de journée.

Depuis plusieurs années, des polémiques sur les prix des fruits et légumes frais occupent régulièrement les colonnes de la presse.  Et chacun y va de ses propres explications. De fait, toute tentative de cerner (mathématiquement parlant) la problématique des prix de produits quasi dépendants des aléas climatiques et rapidement périssables, s’avère difficile.

 Le premier facteur de la hausse imprévisible auquel on pense est la spéculation. Elle existe certes lors d’occasions jugées trop opportunes (Ramadan, grandes vacances, fêtes…), mais son impact reste limité. Il y a ensuite le stockage en attendant des conditions de marché plus favorables, mais emmagasiner est souvent un acte à haut risque et le gain potentiel sur le prix peut vite être effacé par pertes en quantité et les frais de conservation au froid. D’ailleurs, seules la pomme de terre, l’orange et la pomme se prêtent véritablement à stockage sur plusieurs mois.

Dans l’équation du prix intervient aussi l’entente entre les vendeurs au détail au sein des marchés municipaux. Où que l’on aille pour s’approvisionner en fruits et légumes, on trouvera un alignement des prix pour tous les produits et le consommateur croira logiquement que ce sont les prix réels et que c’est une conséquence de la hausse provenant du marché de gros. Les difficultés de transport sont aussi de nature à entraîner une baisse de l’offre dans les marchés de gros et par conséquent une hausse des prix qui peut atteindre 30 %.

Enfin, il y a la rareté de certains produits engendrée par la hausse fulgurante des températures en août, ce qui retarde les récoltes automnales, en particulier les tomates, ou alors les éventuelles intempéries entre novembre et février qui risquent de bouleverser tout le processus de production à n’importe quel moment.

Source : La vie éco, 14/10/2011 (texte adapté)

Document 3

Nous supposons que le marché de la pomme est un marché de concurrence pure et parfaite. Mr. Ahmed, après son échec au baccalauréat, a décidé avec enthousiasme de se lancer dans la vente des pommes au marché municipal de Tiznit. Il vous fait appel pour l’aider à déterminer la quantité à vendre d’équilibre. Il met à votre disposition le tableau suivant :(Le prix d’équilibre sur le marché est de 10 DH).

Quantités vendues 200 400 600 800 1000 1200
Coût total 2320 3360 4800 6400 8400 10560

 

 Dossier 2 : Le comportement de l’économie à travers le circuit et les agrégats (10 pts)

Travail à faire :

1. Calculer le PIB et ses indices de variation. Interpréter les résultats obtenus. (2 pts)

2. Calculer le taux d’investissement et commenter son évolution. (1 pt)

3. Calculer le RNBD et commenter l’évolution de son affectation. (le calcul de l’ENB est nécessaire). (2 pts)

4. Calculer la demande finale intérieure et le déficit en ressources. (2 pts) 

5.  Représenter les opérations économiques du document 5 dans un circuit économique. (considérer uniquement les flux monétaires et intégrer le marché des biens et services). (3 pts)

Ressources documentaires

  • Document 1 : Equilibre ressources-emplois de biens et services en valeur

(En millions de DH)

2008

2009

2010*

Ressources

1 039 252

1 023 174

1 092 310

Produit intérieur brut

?

?

?

Importations de biens et services

350 409

290 725

328 008

Emplois

1 039 252

1 023 174

1 092 310

Dépenses de consommation finale

518 527

551 858

571 653

–     Ménages

400 395

418 461

437 715

–     Administrations publiques

118 132

133 397

133 938

Formation brute de capital fixe

227 465

226 177

234 407

Variation de stocks

+ 35 095

+ 34 898

+ 34 027

Exportations de biens et services

258 165

210 241

252 223

(*) Chiffres provisoires.

  • Document 2 : La formation du PIB

(En millions de DH)

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

(*) Chiffres provisoires.

  • Document 3 : Revenus et transferts nets reçus de l’extérieur

(En millions de DH)

2008

2009

2010

Revenus et transferts nets de l’extérieur

56 307

40 610

42 595

Source : Haut commissariat au plan (Direction de la comptabilité nationale), documents 1 à3.

  • Document 5 : Les opérations économiques effectuées dans une économie fictive

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

Ménages : Dépenses de consommation : 8000, salaires reçus : 16000, épargne auprès des sociétés financières : 10000, impôts versés : 7200, cotisations : 1600 ;

Sociétés non financières : elles ont produit 22000, payé 8800 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers, elles ont exporté 2000 de biens de consommation et importé 2000 de biens de production.

Sociétés financières : prêts : 10000 (5200 pour les administrations) ;

Administrations publiques : investissement : 7600, consommation : 4400, traitements versés : 6400, prestations aux ménages : 4000, subventions aux entreprises : 400.

Contrôle 1 / S1 (Economie générale et statistique) / 1SEG4

Situation 1 (7 pts)

La méthodologie économique

John Stuart Mill est l’un des premiers à mener une réflexion sur les démarches et méthodes employées par les économistes, notamment dans le cadre de son ouvrage monumental d’épistémologie et de philosophie des sciences A System of Logic (1848). Dans ce dernier, ainsi que dans ses autres écrits méthodologiques, Mill développe une conception radicalement empiriste de la science puisqu’il défend l’idée que le raisonnement déductif n’a en fait aucune existence propre : les prémisses sur lesquels reposent tout syllogisme ont en effet une origine nécessairement empirique et inductive (raisonnement inductif). En d’autres termes, les scientifiques dérivent nécessairement leurs axiomes et postulats de généralisations partant de l’observation.

Cependant, dans le chapitre consacré aux sciences morales, dont l’économie fait partie, Mill montre que les sciences sociales se caractérisent par certaines spécificités : l’impossibilité de mener des expériences contrôlées en laboratoire et la nature de leur domaine d’étude, qui a trait au comportement humain. Ces particularités amènent Mill à caractériser l’économie comme une science déductive et a priori. Les économistes peuvent surmonter l’impossibilité d’isoler les facteurs causaux par des expériences en s’appuyant sur le fait que les sciences économiques étudient un aspect du comportement humain qui nous est compréhensible par introspection : le comportement rationnel.

Source : Wikipédia, encyclopédie libre (texte adapté).

Consignes :

1. En quoi consiste la méthodologie économique ?

2. Relever du document les méthodes utilisées en science économique. 

3. D’après le document, quelle est la particularité des sciences sociales ?

4. Distinguer les deux expressions soulignées.  

Situation 2 (6 pts)

La rareté chez les classiques

La question de la rareté est sous-jacente à toutes les analyses économiques, de façon implicite ou explicite, et particulièrement chez les classiques. Définie comme un écart entre les besoins et des ressources limitées, il est difficile de savoir si cette rareté est une hypothèse ou bien reflète une réalité incontournable.

Aborder cette question supposerait d’avoir résolu celle des besoins dont la définition n’est pas assurée ou est, en tout cas, sujette à plusieurs interprétations qui peuvent rejaillir sur la conception de la rareté.

Pour les classiques, véritables fondateurs de l’économie politique, la prise en compte de la rareté va se ressentir de la contradiction terrible qui traverse l’économie politique : l’économie est pensée comme résultant de lois naturelles, dont celle des rendements décroissants est le plus bel exemple, et pourtant elle est inscrite dans un contexte social et historique. Est-ce pour cette raison que la rareté reste assez souvent en filigrane chez les classiques ? Ce serait risqué de l’affirmer brutalement. Plus vraisemblable est l’hypothèse selon laquelle la révolution industrielle qui se déroula sous les yeux des classiques leur apparut comme pouvant faire reculer les limites de la rareté. Celle-ci ne reste plus alors que comme cadre dans lequel se déroule l’activité humaine  et comme condition de la valeur.

Source : J.M. Harribey, L’économie économe, édition L’Harmattan

Consignes :

1. En quoi consiste la rareté selon les classiques ?

2. Expliquez les expressions soulignées.

3. Selon le document, la rareté conditionne-t-elle toujours l’activité économique ?

Situation 3 (7 pts)

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

Ménages : Dépenses de consommation : 8000, salaires reçus : 16000, épargne auprès des sociétés financières : 10000, impôts versés : 7200, cotisations : 1600 ;

– Sociétés non financières : elles ont produit 20000, payé 8800 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;

Sociétés financières : prêts : 10000 (5200 pour les administrations) ;

Administrations publiques : investissement : 7600, consommation : 4400, traitements versés : 6400, prestations aux ménages : 4400.

Consignes :

1. Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2. Elaborer le circuit économique (flux monétaires).

Contrôle n° 1/Semestre 1 (Economie générale et statistique) 1SEG1 (A.S : 2011/2012)

Situation 1 (7 pts)

Besoin et bien : quelle relation ?

L’existence d’un bien économique répond toujours à un besoin d’un ou de plusieurs individus de l’économie. Dans ce cadre, on nomme l’individu consommateur ou son groupe ménage : l’assouvissement de ces besoins est procuré par la consommation d’un bien appelé simplement bien de consommation. Ce type de bien s’oppose à bien de production, utilisé dans un processus de fabrication, mais la distinction est parfois obscure (un composant électronique diffère selon qu’il est vendu à un consommateur ou à une entreprise d’électroménager, par exemple une ampoule LED). Le bien de consommation est souvent en quantité abondante ou au moins supérieure à 1. Dans le cas contraire, on parle de bien non-reproductible (ex: une œuvre d’art).

Il est également convenu que chaque bien économique constitue un marché propre, c’est-à-dire qu’il existe une demande et une offre pour ce bien équilibrée par un prix strictement supérieur à 0. Les biens économiques s’opposent en ce sens aux biens libres, que l’on trouve gratuitement et en abondance (comme le soleil, l’air, l’eau dans certaines régions). En réalité les biens libres ne répondent pas aux forces du marché car ils sont naturellement en équilibre (le soleil et la lune nous éclairent tour à tour sans contrainte). Mais un jour ils peuvent devenir biens de consommation et répondre à la logique d’un marché, à titre d’exemple pessimiste, l’air s’il devient trop pollué.

Source: Wikipédia, l’encyclopédie libre (texte adapté)

Consignes :

1. Identifier  la relation entre les biens et les besoins.

2. Relever du document deux types de biens économiques. Sont-ils facilement distinguables ?  

3. En partant du document, élaborez un paragraphe cohérent et logique à partir des trois concepts suivants : bien économique, bien libre et marché.  

4. Distinguer les deux expressions en gras.  

Situation 2 (6 pts)

ÉCONOMIE : Une science trop humaine ?

La science économique est loin d’être une science exacte, tant les divisions des économistes sont notoires et tant leurs prévisions font l’objet de contestations et de révisions. Par ailleurs, si la science économique évolue, on ne peut guère la créditer de découvertes majeures au cours de ces dernières années.

Les relations économiques n’en constituent pas moins une part importante des activités humaines, et un esprit scientifique ne peut que chercher à les comprendre. Des générations d’économistes, dont les plus connus ont eu souvent une solide formation scientifique, s’y sont essayés ; on ne peut donc ignorer leurs réflexions, ni l’influence éventuelle que celles-ci ont pu avoir sur l’évolution des sociétés. Faire le point sur les connaissances en économie, et sur les théories des économistes, relève, en soi, d’une démarche scientifique, même si, au bout du compte, les résultats  sont maigres ou sujets à caution. Savoir que l’on ne sait pas, ou que l’on sait peu, fait aussi partie de la connaissance scientifique.

Source : Encyclopédie Universalis (texte adapté)

Consignes :

1. Pourquoi l’économie n’est-elle pas une science exacte ?

2. Expliquez le titre du texte ci-dessus.

3. En quoi consiste la démarche scientifique en économie politique ? 

Situation 3 (7 pts)

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

– Ménages : Dépenses de consommation : 4000, salaires reçus : 8000, épargne auprès des sociétés financières : 5000, impôts versés : 3600, cotisations : 800 ;
– Sociétés non financières : elles ont produit 10000, payé 4400 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;
– Sociétés financières : prêts : 5000 (2600 pour les administrations) ;
– Administrations publiques : investissement : 3800, consommation : 2200, traitements versés : 3200, prestations aux ménages : 2200.

Consignes :

1. Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2. Représenter ces opérations à l’aide d’un circuit économique (flux monétaires).