La dépense des ménage par fonction
Les ménages ont de moins en moins de dépenses au niveau de l’alimentation, de l’habillement et de l’équipement du logement grâce à l’industrialisation qui a permis une baisse des prix considérable mais sans diminuer la consommation des ménages en effet la consommation des français a triplé en 50 ans. Il faut toutefois noter que la moitié de cette hausse concerne les services liés au logement, dont les loyers.
L’évolution des logements
En 1968, la France commence à s’affranchir des difficultés de logement liées à l’après-guerre. Cette problématique n’a pas complètement disparu actuellement. La situation générale s’est améliorée, en effet, le parc de logement a augmenté trois fois plus vite que la croissance de la population.
Avec le vieillissement de la population et le changement de structures familiales, le nombre de personnes au sein de chaque ménage a diminué, alors que, dans le même temps, la surface des maisons augmentait. Selon une étude du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), chaque Français dispose aujourd’hui en moyenne de 40 m², contre 23 m² en 1970.
Les français sont aussi de plus en plus propriétaire (58% en 2013 contre 42% en 1967).
Non seulement les logements étaient en nombre insuffisant en 1968, mais ils étaient aussi loin d’avoir tout ce que l’on considère actuellement comme la norme minimale de confort moderne (48% des logements sans WC en 1968 contre 1% en 2013)
L’évolution des consommation
En cinquante ans, la quasi-totalité des Français s’est dotée d’un réfrigérateur, d’un lave-linge ou d’une télévision. Et depuis les années 2000, de nouveaux équipements technologiques sont apparus et se sont généralisés : téléphone portable, ordinateur…
Les habitudes de consommation des Français ont aussi beaucoup évolué. Si certaines dépenses sont restées stables comme la culture et loisirs, le transports, l’achat de meubles, d’autres ont nettement diminué. L’alimentation, principale charge des ménages en 1968, est passée de 21 % du budget à seulement 13 % en 2014, en raison de l’industrialisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
En revanche, le logement et l’énergie coûtent de plus en plus cher aux Français, et les dépenses de télécommunications, quasi inexistantes en 1968, représentent aujourd’hui plus de 4 % de leur budget.