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Le commerce équitable

cruethugo

I-La définition du commerce équitable

Le commerce équitable est une forme de commerce qui a pour principe de rétribuer de façon juste les producteurs, mais fait également attention aux problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. L’objectif est d’aider au développement des pays défavorisés en limitant les inégalités.

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II-L’historique du commerce équitable

A-Quelques-unes des grandes dates du commerce équitable

En 1964, des producteurs subissant la chute du cours du café lancent l’appel « Trade, not Aid » (Du commerce, pas de l’aide) qui est le fondement du commerce équitable actuel. Cependant, leurs revendications n’aboutissent pas. Face à cet échec, les associations lancent leurs propres initiatives commerciales.

1964 : Le slogan « Trade, not aid ! » prononcé par des organisations de producteurs à la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement est le symbole de la reconnaissance de l’inéquité des échanges.

1969 : 1er « Magasins du Monde » en Angleterre et aux Pays-Bas ouverts par l’association OXFAM.

1974 : 1re boutique Artisans du Monde à Paris.

Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Certaines organisations d’importations deviennent des entreprises et les magasins alternatifs de plusieurs pays commencent à se réunir en organisations nationales. Les consommateurs se montrent de plus en plus sensibles aux problèmes environnementaux et aux conditions de production dans les pays du Sud.

1981 : Création de la Fédération Artisans du Monde.

1988 : Création de Max Havelaar aux Pays-Bas et d’un logo apposé sur des cafés « équitables »

Trade Not Aid | WalaWandering

 

Pour plus d’information et de dates cliquer sur le lien ci-dessous :

https://www.commercequitable.org/le-commerce-equitable/quelques-chiffres/

 

B-Quelques chiffres

Commerce Équitable France rassemble et consolide les chiffres de consommation du commerce équitable sur le marché français chaque année.

En 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance (+10%) et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs dans le monde. Le commerce équitable a fait un bond de 85% en 4 ans.

Les principaux lieux de distribution dans le monde sont les GMS et réseaux de distribution conventionnels (42%) et les boutiques bio et commerce équitable (30%).

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Tous les chiffres sont écrits ici :

https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/le-commerce-equitable/les_chiffres_2017.pdf

 

II-La charte international du commerce équitable 

  1. Soutenir le travail des Organisations de commerce équitable en sensibilisant les consommateurs et les citoyens sur l’importance et l’impact du commerce équitable afin que davantage de personnes s’en inspirent, s’y joignent et le soutiennent.
  2. Faciliter la collaboration entre les Organisations de commerce équitable en reliant leurs missions et stratégies spécifiques avec la philosophie commune du mouvement, et promouvoir la collaboration avec les mouvements d’économie solidaire, d’agriculture biologique et autres initiatives qui œuvrent pour atteindre des objectifs similaires à ceux du commerce équitable.
  3. Aider les autres acteurs qui travaillent avec les Organisations de commerce équitable (au sein des gouvernements, du milieu universitaire ou du secteur privé) à reconnaître les valeurs et approches qui rassemblent ce mouvement mondial.

Toutes les informations sur la charte international du commerce équitable en cliquant sur le lien ci-dessous :

 https://www.artisansdumonde.org/actualites-equitables/une-nouvelle-charte-internationale-du-commerce-equitable

 

IV-Les principaux labels du commerce équitable

A- Max Havelaar

Depuis 1992, l’ONG Max Havelaar France agit pour développer un commerce équitable, respectueux des droits humains et de l’environnement. Elle milite en faveur d’une économie mondiale éthique et responsable. Avec le label Fairtrade/Max Havelaar, elle mobilise sur le territoire français les entreprises, les citoyens-consommateurs et les pouvoirs publics afin d’assurer aux paysans et travailleurs salariés des pays en développement une meilleure rémunération et des conditions de travail décentes. Max Havelaar France est membre fondateur du mouvement international de commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar.

 www.maxhavelaarfrance.org/

B-Producteurs paysans

Le Symbole des Producteurs Paysans est le seul label de commerce équitable qui appartient aux producteurs eux-mêmes et qui renforce leur voix dans la société civile. Le Symbole des Producteurs Paysans est le premier label de commerce équitable qui appartient à un réseau de producteur du Sud.

 

C-Écocert équitable

L’écolabel Ecocert équitable atteste la démarche du producteur à la fois dans l’agriculture biologique et le commerce équitable. Le référentiel ESR (Equitable, Solidaire, Responsable) s’adresse aux opérateurs souhaitant valoriser leur implication dans des projets alliant agriculture biologique et commerce équitable.

www.ecocert-environnement.com/nos-prestations/commerce-equitable/

V-Les chiffres clés du commerce équitable en France et dans le monde

A- Le commerce équitable en France

Le commerce équitable pesait près de 1 milliard d’euros en 2016. La consommation de ses produits a crû, cette année-là, de 42 % par rapport à 2015. Sur la période 2013-2016, ses ventes ont progressé de 121 %. Le panier moyen est passé de 3,30 € par habitant et par an en 2006 à 14,15 € en 2016. Près de 42 % des achats se font en grandes surfaces. Plus de 400 entreprises travaillent dans le secteur du commerce équitable (hors distribution) et ont créé plus de 10 000 emplois. Le café est le produit tropical le plus concerné. La France est le 4ème  marché du café en Europe (5,2 kg consommés en moyenne par habitant et par an). Sur les 350 000 tonnes de café vendues annuellement, 10 000 tonnes sont labellisées équitables, ce qui représente 3 % du marché. En 2017, la France représente 31% des ventes de produits issus du commerce équitable dans le monde.

B- Le commerce équitable dans le monde

Le commerce équitable représente actuellement un marché de près de 6 milliards d’euros par an au niveau mondial, soit 190 euros de produits issus du commerce équitable vendus chaque seconde, dont 60% en Europe.

En 2012, ce sont plus de 2 millions de producteurs et travailleurs en Afrique, Asie et Amérique Latine qui bénéficiaient du commerce équitable, rassemblés au sein d’environ 1 400 organisations professionnelles (coopératives, associations…) dans 75 pays. Avec leurs familles, ce sont environ 10 millions de personnes qui bénéficient du commerce équitable à travers le monde. Les produits issus du commerce équitable sont consommé dans plus de 70 pays, par plus de 80 millions de familles. Les produits labellisés qui ont vu leur consommation augmenter le plus, sont le café (+12%), le cacao (+14%), les bananes (+9%), le sucre (+9%), le thé (+8%) et les fleurs (+11%). Plus de 2 millions de producteurs bénéficient du commerce équitable. Cependant, il ne représente qu’une très petite part du commerce international.

https://www.planetoscope.com/commerce-equitable/503-chiffre-d-affaires-mondial-du-commerce-equitable.

 

VI-Autourduriz

Tout commence en Thaïlande, dans la région du Triangle d’or, il y a 25 ans. Sur ce haut plateau niché à l’extrême nord du pays, entre la Birmanie et le Laos, le riz thaï Hom Mali est cultivé à la main, selon des méthodes ancestrales. C’est sur ces terres, longtemps mal exploitées, souffrant d’un exode rural important, que le premier projet de conversion vers l’agriculture biologique a vu le jour en Asie. Ce programme en commerce équitable est aujourd’hui encore un modèle de culture bio pour le gouvernement thaïlandais.

 

En 2004, Magali Bryla crée La Compagnie du Riz pour proposer ce délicieux millésime de riz dans les magasins bio en France. Cette experte du bio, convaincue de la première heure de la nécessité de promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement, n’a de cesse d’informer les consommateurs.
Autour du Riz propose de découvrir des mélanges de riz, des variétés anciennes, des méthodes traditionnelles : riz rouge, sticky rice, riz germé Gaba, riz jasmin du Cambodge … Et aussi des produits typiquement asiatiques, issus de la gastronomie thaïe. Ou encore confectionnés avec du riz, dans la cuisine typiquement italienne. Ils sont le fruit des rencontres de Magali Bryla avec des petits producteurs et des liens tissés avec eux sur place.

Lorsqu’il est usiné en Europe, le riz parfumé est transporté en vrac, transformé et conditionné dans des unités de production qui reçoivent aussi des céréales comme le blé. Du coup, la réglementation nous impose de signaler sur nos étiquettes le risque de traces de gluten. C’est pour cette raison que nous avons chercher en Thaïlande une filière entièrement sécurisée. Nous avons mis en place un nouveau partenariat avec une coopérative qui livre son riz à une riserie située à proximité des exploitations. Nous avons mis en place un nouveau partenariat avec une coopérative. Du champ à la mise en sachet, le riz ne croise jamais de gluten ! Il est acheminé en sacs dans des véhicules qui ne transportent jamais de céréales contenant cette protéine. Et pour cause, on n’en cultive pas dans cette région.

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Ils ont mis en place un plan d’analyse et de contrôle sur 5 ans de chacune de nos filières, en conformité avec la réglementation européenne. Cet énorme travail concerne tout à la fois les matières premières et les produits finis. Le plan quinquennal fixe le rythme et le calendrier des analyses physico-chimiques et microbiologiques sur chacun de leurs produits.

Le lien vers leur site est ici :

https://www.autourduriz.com/les-recettes-des-producteurs.html

 

 

 

Le Commerce Équitable

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Définition : le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et rémunérateurs pour vivre dignement de leur travail et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.

 

Historique : L’origine du commerce équitable trouve ses racines au sein des socialistes utopiques, notamment aux États-Unis. En 1920, Edna Gleason a ainsi été surnommée « The mother of fair trade » pour une expérience qu’elle a réalisée en Californie dans les années 1920. Le commerce équitable prend véritablement forme dans les années 1960, avec l’essor des boutiques spécialisées dans la vente de productions artisanales et alimentaires. En France, le premier magasin Artisans du monde naît en 1974 avec l’impulsion de l’Abbé Pierre. Le terme « commerce équitable » apparaît dans la sphère publique en 1989, lorsque les dirigeants de la coopérative Andines l’enregistrèrent comme marque auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).

 

Charte

Dans cette charte l’acheteur s’engage, entre autre, à : 

-Financer des projets de développement

-Payer un prix juste aux producteurs 

Et le producteur s’engage de son coté, entre autre, à :

-Veiller à l’égalité hommes/femmes

-Proscrire le travail des enfants

Vidéo d’explication 

 

Les principaux labels :

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Les chiffres clés :

 

Témoignages :

Patience Adzimah

Patience Adzimah : Productrice de bananes au Ghana

Je suis très reconnaissante au système Fairtrade/Max Havelaar car il m’a donné l’opportunité d’améliorer mes conditions de travail et mon niveau de vie. Plus particulièrement, cela me permet d’offrir à mes enfants un meilleur futur en les envoyant à l’école.

 

Laura et Luis David, membre de la coopérative de bananes équitables El Guabo, en Équateur.

En Équateur, la coopérative de bananes équitables El Guabo, qui regroupe un peu plus de 400 familles, reçoit 2 000 000$ annuellement en primes équitables, des fonds substantiels pour le développement social de leur région.

 

Paul Proudnikoff

Martin Turpin

 

 

 

Le commerce équitable, pourquoi pas ?

lehodeyalyssa

Un terme dur à définir…

Même s’il n’en existe pas de réel définition juridique, les principales organisations internationales du commerce équitable en ont proposé une en 2001, connue sous le nom de « consensus de FINE1 « 

« Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »

1FINE est un acronyme reprenant les initiales de ces associations (FLO, IFAT, NEWS et EFTA)

 

Un peu d’histoire…

L’origine du commerce équitable trouve ses racines au sein des socialistes utopiques, notamment aux États-Unis. Josiah Warren semble en être le précurseur dans ses expérimentations menées au sein de la Communauté New Harmony de Robert Owen. Ce terme, utilisé dès 1827, a ensuite été utilisé à plusieurs reprises comme dans la communauté des Équitables Pionniers de Rochdale en 1844.

En 1920, Edna Gleason a ainsi été surnommée « The mother of fair trade » pour une expérience qu’elle a réalisée en Californie dans les années 1920. Cette tendance à vouloir fixer les prix pour encadrer les échanges est un principe qui vise une forme de commerce plus juste.

Le commerce équitable prend véritablement forme dans les années 1960, avec l’essor des boutiques spécialisées dans la vente de productions artisanales et alimentaires. En France, le premier magasin Artisans du monde naît en 1974 avec l’impulsion de l’Abbé Pierre.

Le terme « commerce équitable » apparaît dans la sphère publique en 1989, lorsque les dirigeants de la coopérative Andines l’enregistrèrent comme marque auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), mais sans usage exclusif. Sous le nom de commerce alternatif ou solidaire, l’idée émerge après la Seconde Guerre mondiale, par les initiatives d’organisations caritatives chrétiennes anglo-saxonnes important l’artisanat de pays pauvres.

 

La Charte pour le Commerce Équitable :

A travers une approche volontaire, responsable et transparente, les membres marchands et non marchands de Commerce Équitable France s’engagent à mettre en œuvre les principes ci-dessous et à rendre des comptes sur leurs pratiques équitables.

UN CONSTAT

Le commerce est l’activité d’échange de biens et de services entre des personnes. Cette activité est indispensable à toute société.

Mais l’organisation actuelle du commerce se fait souvent :

— à l’insu du producteur et du consommateur : le producteur ne connaît pas la destination de son produit, le consommateur en ignore la provenance réelle,

— au détriment du producteur et du consommateur : les intermédiaires les plus puissants (grandes marques commanditaires, groupes industriels, organismes financiers, grands distributeurs, centrales d’achats) imposent leurs règles, leurs prix, voire même leurs produits, aux producteurs comme aux consommateurs.

La mondialisation distancie les relations entre les hommes, et renforce les objectifs à court terme de type spéculatif… suite charte

 

Quelques Labels les plus répandus…

Image associéeRésultat de recherche d'images pour "logo altereco"Résultat de recherche d'images pour "fairtrade logo"

ARTISANS DU MONDE since 1974 by Solidar’monde (fillial)

ALTER ECO since 1998 by Tristan Lecomte

FAIRTADE – MAX HAVELAAR since 1988 by Frans van der Hoff

 

Des chiffres pour mieux comprendre…

Le commerce équitable en France

  • En 2017, les ventes de commerce équitable dépassent 1 milliard d’euros (1.04 milliard exactement). Les ventes de produits issus des filières internationales s’élèvent à 718 millions d’euros et celles de produits des filières françaises de commerce équitable s’élèvent à 323 millions d’euros. 
  • Le panier moyen de produits issus du commerce équitable par habitant en France est de 15,6 euros en 2017. Il est en continuelle hausse depuis 2012.
  • Les produits issus du commerce équitable sont essentiellement des produits alimentaires (95 %). Les 5 % restant se répartissent entre l’artisanat, des cosmétiques, du textile, du tourisme, et des fleurs.
  • En 2012, 63% des produits équitables vendus avaient également la labellisation bio. En 2017, cette proportion est de 80 %.
  • Près de 400 entreprises travaillent dans le secteur du commerce équitable en France (hors distribution) et ont créé plus de 10 000 emplois en France.

*chiffres produits par Commerce Équitable France

Les français et le commerce équitable 

  • 77% des Français aimeraient être assurés que les aliments et les boissons qu’ils consomment ne sont pas produits dans des conditions d’exploitation. Pourtant, seuls 35% d’entre eux se demandent « qui les produit » au moment de faire leurs courses.
  • 75% ne se sentent pas suffisamment informés sur la rémunération et les conditions de travail des producteurs.
  • 80% des Français considèrent que les enjeux du commerce équitable concernent autant les producteurs français que ceux des pays en développement.
  • Les Français veulent consommer responsable, ils adhérent aux valeurs du commerce équitable et voient même dans ce mode de consommation un acte citoyen (79% selon OpinionWay) et un mode de consommation à privilégier pour l’avenir de la planète (78%). Cependant ils sont seulement 26% à penser à la rémunération des producteurs en faisant leurs courses.

(Résultat d’un sondage OpinionWay pour Max Havelaar France (avril 2018)

Le commerce équitable dans le monde

  • 1,65 millions de producteurs et travailleurs bénéficient du commerce équitable labellisé Fairtrade / Max Havelaar. Ils sont regroupés au sein de 1226 organisations, essentiellement des coopératives.*
  • En comptant leurs familles, on estime que cela représente environ 8 millions de personnes bénéficiaires dans les 74 pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.*
  • Dans le monde, les ventes de produits équitables labellisés Fairtrade / Max Havelaar ont totalisé 9 milliards d’euros en 2014. Ils sont consommés dans 125 pays (Europe, Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Afrique du Sud…). Des organisations de labellisation existent dans 24 pays.*
  • 30 000 produits issus du commerce équitable sont commercialisés dans le monde en 2013 par 2 273 marques (licenciées en 2012).*

* ces chiffres proviennent du site de Max Havelaar France et ne concernent que les produits labellisés Max Havelaar, ils ne sont pas représentatifs du secteur équitable dans sa totalité. Il existe d’autres labels de commerce équitable. Pour plus d’infos, consultez ce guide des labels 

En 2017, les ventes de produits issus des filières internationales s’élèvent à 718 millions d’euros et celles de produits des filières françaises de commerce équitable s’élèvent à 323 millions d’euros.

 

Les aliments les plus concernés ?

 

Un bon constat…

Le commerce équitable a de nombreux impacts positifs qui se traduisent en bénéfices très concrets pour les quelques 1500 organisations de producteurs/trices et leur communauté à travers le monde. Aujourd’hui, on dénombre près de 10 millions de bénéficiaires.

Concrètement, le commerce équitable garantit aux producteurs une augmentation et sécurisation de leurs revenus, leur permettant un développement des services sociaux (éducation, santé…etc) et des projets communautaires, au niveau local.

Le commerce équitable propose également un appui technique à la mise en place de modes de production durables ainsi qu’une gestion responsable des ressources naturelles (préservation de l’eau, des terres, de la biodiversité… etc.).

Du Vietnam à la Bolivie, en passant par l’Ouganda, le Maroc, le Mexique, l’Inde ou les Philippines, des communautés entières regroupant parfois des milliers centaines de familles voient leurs conditions de vie s’améliorer.

Et chacune d’elles a une histoire à raconter.

Des enfants qui découvrent l’école, des femmes qui sont reconnues pour leur engagement dans la vie de leurs communautés, des paysans qui préservent leurs terres…

Avant toute chose, le commerce équitable, c’est cela.

La vie qui avance, la misère qui recule, la planète qui respire.

Alyssa Lehodey & Solenn Mourgues-Daniel

Le commerce équitable pour les nuls !!!!!

lebretoncorentin
Définition du commerce équitable :
Le commerce équitable est une forme de commerce qui a pour principe de rétribuer de façon juste les producteurs, mais fait également attention aux problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. L’objectif est d’aider au développement des pays défavorisés en limitant les inégalités.

 

L’historique du commerce équitable :

Le commerce équitable s’est développé en Europe dans les années d’après guerre sous l’impulsion d’organisations caritatives et humanitaires. Dès la fin des années 50, une association néerlandaise importe des produits provenant de pays en développement et supprime les intermédiaires peu concernés par le partage des bénéfices. Pendant les années 60 et 70, des organisations se forment au Sud avec des partenaires basés au Nord dans l’objectif de créer de l’équité dans les échanges commerciaux. En 1964, des producteurs subissant la chute du cours du café lancent l’appel « Trade, not Aid » (Du commerce, pas de l’aide) qui est le fondement du commerce équitable actuel. Cependant, leurs revendications n’aboutissent pas. En 1969 le premier « Magasins du Monde » en Angleterre et aux Pays-Bas ouverts par l’association OXFAM.  La première boutique Artisans du Monde à Paris a été crée en 1974. Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Certaines organisations d’importations deviennent des entreprises et les magasins alternatifs de plusieurs pays commencent à se réunir en organisations nationales. Les consommateurs se montrent de plus en plus sensibles aux problèmes environnementaux et aux conditions de production dans les pays du Sud. La création de la Fédération Artisans du Monde en 1981. En 1988 Création de Max Havelaar aux Pays-Bas et d’un logo apposé sur des cafés « équitables »

Les principaux labels du commerce équitable :

 

Les chiffres clés du commerce équitable :

Selon la Plate-Forme pour le Commerce Équitable(link is external), le chiffre d’affaires du commerce équitable en France en 2012 s’établit à 408 millions € avec une croissance de 10% par rapport à 2011. Une nouvelle encourageante mais la marge de progression reste faible : un Français consacre en moyenne par an 6,24 € aux produits équitables, soit environ 1 paquet de café et 1 tablette de chocolat. Après une forte augmentation au début des années 2000, le chiffre d’affaires du commerce équitable en France a vu sa croissance ralentir jusqu’en 2011, où les ventes n’étaient supérieures que de 5% par rapport  aux ventes de 2010. En 2012, le secteur connaît à nouveau une hausse à deux chiffres, avec +10% de chiffre d’affaires par rapport à 2011. Les pays les plus concernés par la vente de produit équitable sont les pays occidentaux.

 

D’autres chiffres du commerce équitable

 

Combien d’entreprise cela concerne ?

Au total, près de 400 entreprises contribuent au secteur du commerce équitable en France (hors distribution). 266 d’entre elles sont des marques qui mettent en marché des produits équitables sous leur marque. Le commerce équitable ne représente pas forcément la totalité de leur vente : seule 18 entreprises sont spécialisées dans l’équitable, , comme ETHIQUABLE. Ces entreprises, essentiellement des tpe et pme, représentent plus de 10 000 emplois en France.

 

Une expérience ayant permis le développement de petits producteurs :

 

Corentin Lebreton
Marius Tougard

Le commerce équitable

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Qu’est-ce que le commerce équitable :

Depuis plus de quarante ans, le commerce équitable propose de réduire les inégalités sociales et environnementales.  Le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et rémunérateurs pour vivre dignement de leur travail et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.

Un prix juste pour les producteurs et l’adhésion des consommateurs sont les deux leviers du commerce équitable pour atteindre la justice sociale et la protection des écosystèmes. La mise en place d’une filière de commerce équitable se traduit par l’instauration d’un partenariat entre un acheteur (une entreprise) et des organisations de producteurs (paysans ou artisans en général). A cette occasion, un ensemble de règles sont fixées, qui précise les engagements de chacune des parties.

A travers le monde, les acteurs du commerce équitable s’efforcent de construire les fondations d’un commerce plus juste par des partenariats commerciaux équitables. Le commerce équitable doit être appréhendé comme une démarche citoyenne, qui se place à l’intersection de la solidarité internationale, du développement durable, de la consommation responsable, de l’économie sociale et solidaire et de l’égalité femmes-hommes.

 

L’histoire du commerce équitable :

Le commerce équitable s’est développé en Europe dans les années d’après guerre sous l’impulsion d’organisations caritatives et humanitaires. Dès la fin des années 50, une association néerlandaise importe des produits provenant de pays en développement et supprime les intermédiaires peu concernés par le partage des bénéfices.

Pendant les années 60 et 70, des organisations se forment au Sud avec des partenaires basés au Nord dans l’objectif de créer de l’équité dans les échanges commerciaux.

En 1964, des producteurs subissant la chute du cours du café lancent l’appel « Trade, not Aid » (Du commerce, pas de l’aide) qui est le fondement du commerce équitable actuel. Cependant, leurs revendications n’aboutissent pas. Face à cet échec, les associations lancent leurs propres initiatives commerciales.Résultat de recherche d'images pour "Trade, not Aid"

1964 : Le slogan « Trade, not aid ! » prononcé par des organisations de producteurs à la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement est le symbole de la reconnaissance de l’inéquité des échanges.

Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Certaines organisations d’importations deviennent des entreprises et les magasins alternatifs de plusieurs pays commencent à se réunir en organisations nationales. Les consommateurs se montrent de plus en plus sensibles aux problèmes environnementaux et aux conditions de production dans les pays du Sud.

En France, on assiste au même élan de structuration avec la création de Commerce Équitable France (ex-Plate-Forme pour le Commerce Équitable) en 1997, qui est le premier collectif de ce type en Europe. L’association regroupe alors une dizaine d’organisations de commerce équitable ainsi que des organisations de solidarité internationale et d’éducation au développement.

 

La charte internationale :

cahiers des charges de maxhavelaarfrance

cahier des charges de commerce équitable France

 

Principaux labels :

Les chiffres clés :

L’histoire du café :

Vidéo illustrative du commerce du café

Paul-Louis Dubourg
Arthur Lengronne

Le commerce équitable

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Le commerce équitable :

Résultat de recherche d'images pour "le commerce équitable"Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Cela contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, en particulier ceux du Sud.
Les organisations du commerce équitable, soutenues par de nombreux consommateurs, s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion publique et à mener campagne pour favoriser des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel.

Le commerce équitable a commencé à s’installer au début de l’année 1964 lors de la Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement.

En France, c’est en 1974 que l’association Artisans du Monde naît, de l’initiative de citoyens engagés qui veulent soutenir les producteurs de jute du Bangladesh, dont les cultures ont été ravagées par les inondations récentes.

Durant les années 70-80, le commerce équitable se structure rapidement et c’est tout le mouvement qui se professionnalise pour satisfaire les normes nationales.

Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Le nombre d’associations Artisans du Monde triple en quelques années.

Pour en savoir plus sur l’historique du commerce équitable.

 

Les différents critères généraux du commerce équitable :

  • des critères économiques : accès au marché facilité ; paiement d’un prix juste ; relations commerciales à long terme ; préfinancement des commandes si besoin ; transparence et traçabilité…
  • des critères sociaux : respect des conventions fondamentales de l’OIT (temps de travail, revenu minimum, âge minimum, liberté syndicale …) ; absence du travail des enfants et du travail forcé
  • des critères d’empowerment (renforcement et autonomie) : fonctionnement démocratique et participation aux décisions ; égalité des travailleurs…
  • des critères environnementaux : respect de la biodiversité ; interdiction des substances dangereuses ; utilisation des ressources naturelles ; gestion écologique des déchets et des emballages…
  • des critères de sensibilisation : sensibilisation des populations aux enjeux d’un commerce mondial plus juste

Voici une petite vidéo de présentation du commerce équitable.

 

Les 2 principaux labels du commerce équitable :

Fairtrade Max Havelaar France Pour obtenir le label Fairtrade/Max Havelaar il faut principalement soutenir d’une manière concrète les agriculteurs et travailleurs salariés de l’hémisphère sud et une transition vers des pratiques agricoles durables. Si ces conditions sont respecté, le label garantit « une meilleur rémunération pour les producteurs » et « des conditions de travail décentes ». Plus de 3200 produits sont labellisés Fairtrade/Max Havelaar en France.

 

Pour être labellisés Bio Partenaire il faut tout d’abord être en conformité avec la réglementation BIO, également s’engager dans une politique sociale et environnementale de progrès.

 

La charte internationale du commerce équitable :

Cette charte présente différentes conditions pour faire partie du commerce équitable. Voici quelques conditions les plus importantes :

-Parvenir à une croissance économique inclusive ;

-Rendre les femmes autonomes ;

-Préserver la biodiversité et l’environnement ;

-Impliquer les citoyens dans la construction d’un monde  équitable.

 

Quelques chiffres clés du commerce équitable dans le monde :

-En 2012 c’est entre 5,5 et 6 milliards d’euros de chiffres d’affaires ;

– C’est également 2 millions de producteurs ;

-1 400 coopératives ou associations de commerce équitable ;

-Il y a 70 pays consommateurs dans le monde ;

-L’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique sont les continents les plus concernée par le commerce équitable, avec un très grands nombre d’organisations dans ce but ;

-Les produits les plus concernée par le commerce équitable sont : les bananes, la canne à sucre, le café, le cacao et le jus de fruits.

 

Quelques chiffres clés du commerce équitable en France :

En France, cela représente un chiffres d’affaires de plus  d’1 milliard d’euros en 2017, c’est 69% à l’international et 31% en France. Il y a 84% de la production du commerce équitable qui sont des produits alimentaire, 11% représente le textile.

 

L’expérience d’une entreprise fabricant du chocolat, du thé et des confitures et agissant pour le commerce équitable :

« Nous sommes une SCOP : nous, les salariés d’ETHIQUABLE, sommes les seuls actionnaires de l’entreprise. Nous sommes agréés entreprise solidaire d’utilité sociale. Depuis 15 ans, nous agissons en faveur d’un commerce équitable engagé et soutenons l’agriculture paysanne bio avec 70 coopératives de petits producteurs partenaires. Nos projets de commerce équitable ont un impact direct pour 46 530 producteurs dans 27 pays. Chacun de nos produits équitables et bio est issu d’un seul terroir, d’une seule organisation avec laquelle nous avons identifié un projet de développement et d’autonomisation. Nous accompagnons sur le terrain les producteurs pour réaliser ces projets de commerce équitable. »

Richard Théo 2nde3

David Clément 2nde4

Le commerce équitable

brichemanon

Engagement pour le commerce équitable

I- Définition

Le commerce équitable est une forme de commerce qui a pour principe de rétribuer de façon juste les producteurs mais fait aussi attention aux problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. L’objectif est d’aider au développement des pays défavorisés en limitant les inégalités.

Autrement dit, tous les acteurs qui participent à l’élaboration d’un produit sont rémunérés de façon juste pour que chacun y trouve son compte.

Le commerce équitable est une sorte de réponse à l’échec du commerce traditionnel qui est dans l’incapacité de fournir des moyens durables et des opportunités de développement aux populations les plus pauvres.  En effet, aujourd’hui, dans le monde, 2 000 000 000 de personnes vivent avec moins 2$ par jour malgré leur travail acharné.

 

II- Le commerce équitable au fil du temps

Voici une frise chronologique du développement du commerce équitable au fil du temps :

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Le commerce équitable a vu le jour aux Etats-Unis en 1940. Il faudra attendre 10 ans pour qu’il se développe en Europe. La première organisation de commerce alternatif (ATO) est créée en 1964. Dix ans plus tard, en 1974, Artisans du Monde ouvre sa première boutique. Sa fédération ne sera créée qu’en 1981. En 1988, un premier label européen est créé avec l’association Max Havelaar aux Pays-Bas. Cette association débarque en France quatre ans plus tard. En 2005, des normes sont définies pour le commerce équitable. Deux ans plus tard, la Commission Nationale du commerce équitable est créée. 

 

III- Charte internationale du commerce équitable

La charte se base en premier lieu sur un engagement impératif : celui de travailler d’abord avec des producteurs défavorisés dans l’optique d’un commerce durable et équitable.

Plusieurs principes ont été créés pour atteindre cet objectif ambitieux :

  • Refuser toute forme d’esclavage ou de travail forcé (notamment l’exploitation des enfants)
  • Communiquer entre tous les acteurs notamment pour fixer des garanties :  un prix juste pour rémunérer tous les acteurs de manière équitable, des produits de qualité, un versement d’un acompte lorsque les producteurs n’ont pas les fonds nécessaires pour acheter la matière première, un délai de livraison acceptable
  • Privilégier des relations durables car la durée est la clé qui assure l’avenir de ce commerce
  • Assurer la transparence et l’honnêteté sur le fonctionnement de ce commerce (conditions de travail, salaires, processus de production, de distribution, prix, marges effectuées…)

Ensuite, la charte se base sur des critères de progrès bien définis :

  • Respect de la liberté d’expression et d’opinion des acteurs et participation de chacun (négociations, vote démocratique…)
  • Respect de chacun (aucune forme de discrimination n’est tolérée)
  • Circuit le plus court et simple possible entre les producteurs et les consommateurs
  • Production raisonnée notamment en matières premières et en énergies
  • Respect de l’environnement

A travers cette charte, on comprend que le commerce équitable ne se base pas que sur des profits économiques mais aussi sur des relations durables, honnêtes où l’on travaille ensemble, où la transparence est un critère primordial et où l’environnement reste au centre des préoccupations.

Voici une vidéo qui explique la charte internationale du commerce équitable de manière très ludique :

Vidéo Charte

 

IV- Les principaux labels du commerce équitable

  1. C’est quoi un label ?

Un label, c’est une sorte d’étiquette que l’on colle sur un produit, qui garantie le respect d’un cahier des charges précis que des organismes de contrôles indépendants qui vérifient les normes imposées dans ce cahier. Les labels du commerce équitable garantissent par exemple, le respect de l’environnement, de bonnes conditions de travail des salariés et une transparence totale sur le fonctionnement de la production notamment.

Il existe de nombreux labels dans le cadre du commerce équitable. Voici les trois principaux :

  • Max Habelaar (ou Fair Trade)
  • Producteurs Paysans
  • Ecocert Equitable

 

2. Max Havelaar

Il s’agit du label le plus connu des consommateurs. C’est une branche de l’association FairTrade International. Max Havelaar a été créé en 1988 aux Pays-Bas et débarque en France en 1992. Cette association est présente dans 35 pays consommateurs à travers le monde, compte 1200 organisations de producteurs dans 74 pays différents rassemblant 1.5 million de producteurs. Son but principal est de soutenir les producteurs défavorisés du Sud. En 2014, le chiffre d’affaires réalisé en France était de 390 millions d’euros soit 10% de plus que l’année précédente. Max Havelaar est inscrit comme représentant d’intérêt auprès de l’Assemblée Nationale. Cependant, Fairtrade a fait polémique. En effet, on reproche à cette association qu’elle ne respecte pas toutes les normes du cahier des charges. Elle collaborerait avec d’autres marques comme McDonald’s ou Nestlé notamment en étiquetant le label Max Havelaar  alors que les produits ne sont pas conformes.

 

3.  Producteurs Paysans

Tero, nouveau certificateur du Symbole des producteurs ...

Ce label international a été créé en 2004 par la CLAC (la Coordinadora Latinoamericana y del Caribe de Pequeños Productores y Trabajadores de Comercio Justo). Il a la particularité d’être administré et dirigé par des organisations de petits producteurs. Il certifie des produits équitables issus de l’agriculture paysanne et respectueux de l’environnement dans lequel les producteurs sont acteurs de leur développement notamment dans le marché international. Le Symbole des producteurs paysans est représenté en France par l’association SPP France, créée en 2015 notamment grâce à l’initiative d’Ethiquable, de la ferme du Monde et de Biocoop.

 

4. Ecocert Equitable

Ecocert Equitable est également un label très connu sur le marché du commerce équitable. Il a été crée en France, en octobre 2007. Il s’agit cette fois ci d’un organisme de contrôle et de certification. Il garantie des produits issus de l’agriculture biologiques qui sont donc écologiques et donc respectueux de l’environnement. De nombreux articles sont touchés : produits cosmétiques, textiles, alimentaires… 

 

V- Les chiffres à retenir

 

 

En général :

En 2017, le commerce équitable a représenté plus d‘un milliard d’euros de ventes :

718 000 000 d’euros dans le monde entier soit 69% des ventes

323 000 000 d’euros rien qu’en France soit 31% des ventes

Rien qu’entre 2014 et 2017, les ventes ont explosé avec une croissance de 85%

Le panier moyen par habitant est estimé à environ 15.6 euros

On compte environ 400 entreprises qui emploient 10 000 personnes et un peu plus de 2 millions de producteurs

A l’international :

Economie Marketing Commerce E-commerce Merchandising

Lieux de distribution :

42% dans les GMS (grandes et moyennes surfaces) et réseaux traditionnels

 30% dans les commerces bio et commerce équitable

 23% consommation hors domicile

6% dans les boulangeries, commerces de proximité, sur internet

80% des filières internationales ont une double-labellisation bio-équitable

Les produits les plus vendus sont le café (51%), les fruits surtout la banane (14%), et le chocolat (12%)

 

En France :

Liste des greffes - Data.gouv.fr

Lieux de distribution :

44% dans des boutiques bio et commerce équitable

 42% dans les boulangeries, commerces de proximité, sur internet

 13% dans les GMS (grandes et moyennes surfaces) et réseaux traditionnels

80% des filières internationales ont une double-labellisation bio-équitable

Les produits les plus vendus sont les viennoiseries, le pain (46%), les légumes surtout la salade (23%),et la confiture (13%)

On remarque que les chiffres entre le marché international et en France sont radicalement différents et ne concernent pas les mêmes produits.

 

VI- Expérience

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MALONGO

Nous allons nous intéresser à une PME niçoise appelée « Malongo » fondée en 1934. Elle est spécialisée dans la commercialisation de cafés issu du commerce équitable. Il existe plusieurs gammes : pour les particuliers, les professionnels, pour les bureaux. En 1997, Malongo s’engage au côté de Max Havelaar. Aujourd’hui 82% des français connaissent les produits Malongo disponibles dans les grandes surfaces.

Elle torréfie ses cafés selon la méthode artisanale, lente et progressive. Il existe un vaste choix de cafés. Elle adapte leur transformation et leur conditionnement aux habitudes de consommation : café grain, café moulu… Il existe de nombreuses saveurs différentes comme Goût Italien, La Tierra, Les Purs Matins.

Le café passe par plusieurs étapes avant d’atterrir dans nos tasses. Tout d’abord, on choisit le café parmi plusieurs variétés. Le choix est effectué selon sa qualité et ses arômes. Les fleurs du caféier  ne durent que 24 à 36 heures, avant d’évoluer en fruits appelés cerises. Elles mettent 6 à 9 mois pour mûrir. Au centre de la cerise, on retrouve deux grains de café. Ensuite, on cueille le fruit à maturité. Il existe quatre types de cueillette : le stripping, mécanique, le peigne, le picking. Ensuite, on sépare le café des feuilles, des impuretés puis on le sèche au soleil pendant plusieurs semaines. Après cette étape, le café contient encore des corps indésirables et des fèves ayant des défauts. Il faut donc le trier notamment selon sa grosseur. Il est ensuite emballé puis exporté des pays producteurs (Brésil, Colombie, Mexique, Cameroun…) vers les pays consommateurs (France, Allemagne…)

Quelques chiffres :

2017 2016 2015
Chiffres d’affaires en milliers d’euros 109 839 105 261 102 685
Effectif des salariés 383 397 391
Volume café importé en tonnes 8 124 7 910 7 227

Herbert Maëva

Briche Manon

2nde 3

Le commerce équitable.

branthonneloup

Introduction

Dans un monde où le commerce conventionnel règne sans partage, des gens, partout dans le monde, se mobilisent pour soutenir et améliorer les conditions de vie ainsi que la rémunération des producteurs de matières premières. Le mouvement qu’ils créent est le commerce équitable.

 

Qu’est ce que le commerce équitable?

Le commerce équitable a pour but de réduire les inégalités sociales et environnementales engendrées par le commerce conventionnel. Le commerce équitable est née d’un élan de solidarité et de conscience environnementale, le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et rémunérateurs pour pouvoir vivre de leur travail tout en respectant l’environnement.

 

Dates principales du commerce équitable.

1964 : Un groupe de producteurs prononce, devant la Commission des Nations Unies, un slogan « Trade, not aid ! » en français «Commerce, pas d’aide !» ce groupe veut le que le commerce change pour une plus grande égalité entre tous les producteurs.

1997 : Création de Commerce Équitable France (CEF).

2003 : Intégration du Tourisme équitable au sein de CEF.
CEF devient membre de WFTO.

2014 : entre en vigueur la loi ESS qui étend la définition du commerce équitable à des relations avec tous les producteurs, y compris en France (le terme commerce équitable était auparavant réservé à des relations avec des pays en développement).

 

La charte internationale du commerce équitable.

La charte du commerce équitable se décompose en 21 parties distincte.

Voici quelques exemples :

  • Une juste rémunération,
  • La fixation de délais de production adaptés,
  • Mettre en place des partenariats durables,
  • Refuser le travail forcé et œuvrer à l’élimination du travail des enfants,
  •  …

 

Principaux labels du commerce équitable.

Un Label sur un produit implique le respect de certains critères présent dans un cahier des charges.

Chaque année, des inspecteurs vérifient si toutes les conditions sont requises pour continuer à travailler avec le producteur.

Chaque label fonctionne selon ses propres cahiers des charges ainsi ils ont tous leurs spécificités.

Symbole des Producteurs Paysans

Émergé en 2006, c’est le premier label créé et géré par les producteurs.

Il est né de l’opposition entre les agriculteurs indépendants et les plantations.

Le Symbole des Producteurs Paysans, le SPP est un label dont le cahier des charges appartient aux petits producteurs organisés au sein de structures collectives principalement situées en Amérique latine.

Le SPP ne certifie que des coopératives de petits producteurs.  

Fairtrade Max Havelaar 

C’est le label le plus connu des consommateurs.

Il  garantie des prix de revient minimum.

Fairtrade Max Havelaar labellise indifféremment les coopératives de petits producteurs et les plantations.

Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar réunit plus de 1 400 organisations professionnelles dans 75 pays du Sud. Plus de 2 millions de producteurs et de travailleurs – près de 10  millions de personnes avec leurs familles – bénéficient du commerce équitable.

Ecocert Equitable

Ecocert Equitable est un label associant l’agriculture biologique, la responsabilité sociétale des entreprises et le commerce équitable.

Ecocert est un organisme de contrôle et de certification spécialisé dans les produits biologiques.

Les labels Fairtrade Max Havelaar, WFTO et SPP s’adressent uniquement aux producteurs des pays du « Sud » tandis que Ecocert ont également ouvert leur cahier des charges à des  relations  commerciales avec des producteurs Français (Ecocert solidaire).

 

Principaux chiffres sur le commerce équitable.

En 2016, les ventes de produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar, leader du commerce équitable, ont représenté 7,8 milliards d’euros (1 milliard en 2003).

 Avec 944 millions d’euros par an dépensés en produits équitables, le Royaume-Uni est le premier marché mondial, devant l’Allemagne et la Suisse. La France est en 4e position en Europe avec 323 millions d’euros de ventes.

 Le commerce équitable pesait 1 milliard d’euros en 2017. La consommation de ses produits a crû, cette année-là, de 42 % par rapport à 2015. Sur la période 2013-2016, ses ventes ont progressé de 121 %. Le panier moyen est passé de 3,30 € par habitant et par an en 2006 à 15,6 € en 2017. Près de 42 % des achats se font en grandes surfaces.

Plus de 400 entreprises travaillent dans le secteur du commerce équitable (hors distribution) et ont créé plus de 10 000 emplois.

La France est aussi le 4e marché du café en Europe (5,2 kg consommés en moyenne par habitant et par an). Sur les 350 000 tonnes de café vendues annuellement, 10 000 tonnes sont labellisées équitables, ce qui représente 3 % du marché.

 

Programmes du commerce équitable.

Un programme a été créé, Équité, afin de lutter contre la pauvreté et de renforcer l’agriculture familiale. Il offre un soutien aux initiatives de commerce équitable existantes dans certaines coopératives, unions, ONG, et dont le but est de développer les filières équitables afin d’améliorer les conditions de vie des producteurs.

Le programme se situe au niveau de cinq pays d’Afrique de l’Ouest : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, et le Togo. Le programme se concentre sur cinq filières porteuses, et pour lesquelles des débouchés de commerce équitable existent : le cacao, le karité, l’anacarde (noix de cajou), les fruits et l’artisanat.

Le café est l’un des produits à qui profite ce programme.

C’est la matière première agricole la plus échangée au monde et il n’a jamais généré autant de revenus : plus de 2 milliards de tasses sont consommées chaque jour, générant un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de dollars par an.

Depuis 2003, les ventes de café en France ont plus que doublé en  valeur, en particulier grâce à l’apparition sur le marché des formats portionnés (dosettes et capsules) dont les français sont devenus les premiers consommateurs par habitant.

Alors que les producteurs subissent déjà de plein fouet les dérèglements climatiques et vivent dans des conditions difficiles, la richesse créée ne va pas jusqu’à eux. Pourtant ces ressources financières pourraient être investies afin qu’ils aient les moyens d’adapter leurs modes de production.

Les objectifs de cette campagne étaient :

  • Interpeller le secteur conventionnel et les politiques publiques pour demander plus d’équité dans les relations économiques.
  • Développer l’agriculture biologique
  • Inciter les citoyens-consommateurs à changer leur consommation

Différentes conséquences ont été remarquées :

  • Des prix stables et rémunérateurs pour les producteurs,
  • Renforcer le pouvoir de négociation des producteurs,
  • Des primes de développement pour des projets collectifs,
  • Accompagner et faciliter le passage en agriculture biologique.

Grâce au programme Équité, ce sont 19 projets qui sont soutenus dans les organisations de producteurs de l’Afrique de l’Ouest.

Romain Lebrun et Branthonne Loup

Le commerce équitable

bourgflorian

Qu’est ce que le commerce équitable ?

Le commerce équitable est un échange économique où la partie la plus puissante s’engage à respecter les intérêts de la partie la plus défavorisée. Le commerce équitable garantit aussi aux producteurs des prix stables et rémunérateurs pour vivre dignement de leur travail et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.

 

L’historique ?

En 1988, un label de commerce équitable verra le jour aux Pays-Bas avec la création de l’association Max Havelaar. Le mouvement atteint une véritable portée internationale avec la création en 1989 d’une organisation mondiale du commerce équitable la WFTO (World Fair Trade Organisation).

 

La charte internationale ?

  • Soutenir le travail des Organisations
  • Faciliter la collaboration entre les Organisations
  • Aider les autres acteurs 

Voici les trois objectifs principaux de la charte  internationale du commerce équitable.

 

Quelques labels ?

Les principaux labels de commerce équitable sur le marché français sont les suivants :

  • Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.
  • D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quelque soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.
  • Enfin un label n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.

 

Chiffres clés dans le monde ?

 

Chiffres clés en France ?

Commerce Équitable France rassemble et consolide les chiffres de consommation du commerce équitable sur le marché français chaque année.

En 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance (+10%) et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs

 

Une expérience ayant permis le développement de petits producteurs

Alter EcoVoici le parcours d’Alter Eco de la création jusqu’à être le pionnier du commerce équitable.

 

Cliquer pour voir une vidéo sur le commerce équitable

Antoine Regnault

Florian Bourg

2nd4

Le commerce équitable

tardifromeo

Définition :

Le commerce équitable est un partenariat commercial basé sur le dialogue, la transparence et le respect, l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial.
Les organisations du commerce équitable, soutenues par les consommateurs, s’engagent à soutenir les producteurs et sensibiliser l’opinion publique, ainsi que favoriser des changements dans les règles et les pratiques du commerce international conventionnel». Il favorise le développement durable en offrant une meilleur condition pour le commerce et garantit les droits des producteurs et des travailleurs.

Voir vidéo Commerce équitable Max Havelaar

 

L’historique du commerce équitable :

La toute première forme de commerce équitable se développe aux Etats-Unis dans les années 40.

L’année 1964 marquera la première reconnaissance internationale de ce que l’on nommera le “commerce équitable” lors de la Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, la « CNUCED ». C’est là que le slogan “Trade, not Aid” qui signifie “Du commerce, pas de l’aide” sera écrit et par la suite repris par les associations pour expliquer leur vision qui vise à remplacer la logique d’assistance ou de coopération classique.

 

La charte internationale du commerce équitable comprend plusieurs critères, principalement :

  • critères économiques : un marché facile d’accès, un prix juste, des relations commerciales pour le long terme, préfinancement des commandes si besoin, transparence, traçabilité…
  • critères sociaux : respect des conventions fondamentales de l’OIT (temps de travail, revenu minimum, âge minimum, liberté syndicale, absence de travail des enfants ou de travail forcé …)
  • critères d’empowerment (pour le renforcement et l’autonomie) : fonctionnement de manière démocratique et participation à des décisions, égalité pour les travailleurs…
  • critères environnementaux : respect de la biodiversité, interdiction des substances dangereuses, utilisation des ressources naturelles, gestion écologique des déchets et des emballages …
  • critères de sensibilisation : sensibilisation des populations aux intérêts d’un commerce mondial plus juste

 

Les principaux labels :

Les consommateurs disposent de labels pour se repérer dans ses achats issus du commerce équitable.

A ce jour, les principaux labels et systèmes  de garantie présents sur le marché français sont les labels comme : Fairtrade Max Havelaar, World Fair Trade Organization, Ecocert Equitable, Biopartenaire et le Symbole des Producteurs Paysans.

Ces labels représentent et mettent en avant la qualité des produits, la juste rémunération des producteurs ainsi qu’un commerce plus local. 

 

Le commerce équitable en quelques chiffres:

Cliquer sur CHIFFRES pour télécharger le chiffres du commerce équitable

 

Le commerce équitable en France :

– 1 599 organisations de producteurs dans le monde

– 1 660 000 producteurs et travailleurs dans le monde

– plus de 3 200 produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar en France

– 256 entreprises partenaires de ce label en France

En France le commerce équitable représente un marché de plus d’1 milliard d’euros.

 

Une expérience sur la filière du textile:

Ils existent de nombreux labels concernant le textile dans le monde.

Au Sénégal, ce sont près de 500 000 personnes qui vivent des plantations de cotons dans ce pays. Le coton est cultivé par les producteurs de Koussanar dans le respect des règles de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Après la récolte le coton est traité par une entreprise qui gère tout le coton du Sénégal (SODEFITEX). Pour teindre le coton, on passe par la Fédération Yakaar Niani Wulli, puis, pour certains, être transformés ou taillés. Ils sont ensuite exportés dans environ 100 pays dans le monde pour y être commercialisés. Tout cela dans les règles du commerce équitable.

Bossard Enzo

Tardif Roméo

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