Le projet du centre aquatique nait de la prise de conscience de la vétusté de la piscine Tournesol, qui a 30 ans. La construction du complexe est votée par les conseillers communautaires le 5 juillet 2012 (33 voix pour, 9 contre et 4 abstentions). Le projet retenu est celui proposant une piscine de 25 mètres composées de huit couloirs, pour un montant de 19 millions d’euros. Il ouvre en avril 2018 et le 2 août, le centre reçoit la visite de la ministre des sports Laura Flessel.
Voici les acteurs impliqués:
Acteurs et catégorie d’agent économique | Rôles |
entreprises du bâtiment (LB, CEMEX…) | Construction |
administration publique (commune) | Financer et proposer le projet |
entreprise (Vert Marine) | Gestion de la piscine |
administration publique (département, région et état) | Subventions |
entreprise (Octant Architecture) | Aider à la construction du projet |
La communauté de commune a été aidé financièrement même s’ils ont payé la plus grosse part. En effet:
» Le cout final du centre aquatique devrait être de 17,56 millions d’euros hors taxe et sans le terrain, mais nous avons obtenu 5,59 millions d’euros de subventions qui nous laisse à charge un peu moins de 12 millions d’euros. Nous avons bénéficié d’une économie de 2,7 millions d’euros par rapport au devis des architectes et ce, malgré les surcoûts des carreleurs » se félicite Jean-Marie Sevain, le président de Granville Terre et Mer.
Tableau des financeurs au projet et coûts:
Financeurs | Agent économique | Montant (en €) |
GTM | collectivités publiques locales | 12 millions |
CNDS | collectivités publiques nationales | 650 000 |
FNADT | collectivités publiques nationales | 340 000 |
DETR | collectivités publiques nationales | 2 millions |
Conseil Départemental | collectivités publiques locales | 840 000 |
SIPL | collectivités publiques nationales | 150 000 |
Région | collectivités publiques locales | 1,61 millions |
Ensuite, la communauté de commune a choisi Vert Marine pour s’occuper de la gestion du centre aquatique car elle exploite déjà 90 équipements aquatiques. Elle répond au mieux aux ambitions affichées en terme de fréquentation et d’animation.
La commune ne gère pas elle-même le centre car ils voulaient être opérationnel dès l’ouverture, ce qui est le cas en déléguant la gestion à un organisme professionnel tel que Vert Marine.
Avant le début du projet, la commune s’autorise un déficit prévisionnel de 550 000€ par an car elle sait que c’est un service important pour la ville afin de proposer un bon centre aquatique .
Arthur Le Brun de Surville & Luca Lecolley