Le commerce équitable est une nouvelle et quelque part ancienne organisation de commerce qui vise a raccourcir les chaînes commerciales pour que le producteur soit maitre de son développement et qu’il soit rémunéré plus décemment donc ce commerce vise à être ÉQUITABLE .
L’HISTOIRE DU COMMERCE ÉQUITABLE.
Le commerce équitable fut créé dans les années 40 aux États Unis en 1964. Il fut reconnu internationalement sous le nom de commerce équitable lors de la Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement. C’est là que le célèbre slogan “Trade, not Aid” (“Du commerce, pas de l’aide”) sera forgé.
En France, c’est en 1974 que l’association Artisans du Monde naît. Puis dans les années 1970-1980 ce commerce se professionnalise pour s’accorder aux normes nationales.
Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Le nombre d’associations Artisans du Monde triple en quelques années et se servent d’une grande centrale d’achat solidar’monde. Un label commerce équitable verra le jour en 1988 au Pays-bas.
Une organisation mondiale du commerce équitable, la WFTO (World Fair Trade Organisation) est créée en 1989.
Dans les années 90 des magasins spécialisés voient le jour.
A l’heure actuelle, la notoriété du commerce équitable ne cesse d’augmenter : en 2014, le chiffre d’affaires du commerce équitable a progressé de 16% pour atteindre 499 millions d’euros, et près de 3 Français sur 10 affirme qu’ils achètent mensuellement des produits issus du commerce équitable.
LE COMMERCE ÉQUITABLE EN QUELQUES CHIFFRES
En 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance (+10%) et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs.
51% des produits issus du commerce équitable sont du cacao.
QUEL EST L’OBJECTIF DE LA CHARTE INTERNATIONALE DU COMMERCE ÉQUITABLE
premièrement l’objectif est de soutenir le travail des Organisations de commerce équitable en sensibilisant les consommateurs et les citoyens sur l’importance et l’impact du commerce équitable afin que plus de personnes s’en inspirent et le soutiennent.
deuxièmement il est nécessaire de faciliter la collaboration entre les Organisations de commerce équitable en reliant leurs missions et stratégies spécifiques avec la philosophie commune du mouvement, et promouvoir la collaboration avec les mouvements d’économie solidaire, d’agriculture biologique et autres initiatives qui œuvrent pour atteindre des objectifs similaires à ceux du commerce équitable.
troisièmement le but est d’aider les autres acteurs qui travaillent avec les Organisations de commerce équitable (au sein des gouvernements, du milieu universitaire ou du secteur privé) à reconnaître les valeurs et approches qui rassemblent ce mouvement mondial.
LES DIFFÉRENTS LABELS DU COMMERCE ÉQUITABLE
Ces labels ne signifient pas que les entreprises qui utilisent le même label ont les mêmes pratiques. Certaines respectent le «seuil» minimum, d’autres vont plus loin. Pour être clair, un label c’est un peu comme passer son bac : toutes les entreprises doivent avoir réussi les épreuves, certains ont des mentions, d’autres pas…
DES TÉMOIGNAGES DE DÉVELOPPEMENT DE PRODUCTEUR GRACE AU COMMERCE ÉQUITABLE
Francisco Antonio a pu construire cette plate-forme de séchage pour son cacao grâce à un prêt à faible taux d’intérêt de sa coopérative et une meilleure rémunération grâce au commerce équitable. Il améliore de cette façon la qualité et la valeur de son cacao.
Photos tirées du livre Le Tour Du Monde Équitable du photojournaliste Éric St-Pierre.
Le thé fut le premier produit équitable à provenir de grandes plantations privées utilisant une main-d’œuvre salariée. Les critères de certification équitable garantissent de bonnes conditions de travail, le droit d’être représenté, des salaires égaux ou supérieurs aux normes nationales et interdit le travail d’enfants. Aujourd’hui, le thé, les fruits, les fleurs, et les ballons de sports équitables peuvent provenir de plantations ou d’entreprises privées utilisant une main-d’œuvre salariée. Les autres denrées équitables (café, cacao, sucre, riz, karité, etc) sont réservées aux organisations démocratiques de petits producteurs.
article de :
Enzo Besnard et Clovis Noblet.
