Le commerce équitable est un modèle d’économie éthique et responsable encadré par des cahiers des charges stricts. Il est basé sur des modes de production, de commercialisation et de consommation qui contribuent au développement durable à travers des rémunérations plus hautes pour les producteurs ou par la préservation de l’environnement.
Depuis sa création dans les années 1940, le commerce équitable a connu un développement en hausse. Sa montée en grade lui a permis de se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, il s’est également élargi aux échanges locaux. Son premier mouvement économique s’est effectué aux États-Unis. L’année 1964 marquera la première reconnaissance internationale de ce qu’on appellera le » commerce équitable » lors de la conférence des Nations Unies sur le Commerce du Développement. En France, c’est en 1974 que l’association Artisans du monde fait son apparition de l’initiative de citoyens engagés qui veulent soutenir les producteurs du Bangladesh, dont les cultures ont été ravagées par les inondations récentes.
L’un des labels les plus connus se nomme » Fairtrade/Max Havelaar « , que l’on peut retrouver sur les boîtes de cafés, les tablettes de chocolats ou encore les bananes. Grâce à son logo en fond noir ou en fond blanc, il permet d’identifier rapidement les produits répondant aux exigences du commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar. Choisir ce label c’est supporter d’une manière poussée les agriculteurs et travailleurs salariés de l’hémisphère sud.
La charte internationale réaffirme les valeurs principales d’organisations qui forment le mouvement mondial du commerce équitable. La charte met en avant le rôle qu’à le commerce équitable pour lutter contre les inégalités, comme relever le défi du réchauffement climatique ou encore défendre le droit des femmes.
Le commerce équitable représente actuellement un marché de près de 6 milliards d’euros par an au niveau mondial. Ce commerce touche plus de 1.6 millions de producteurs et de travailleurs. Cela touche plus de 60% de l’Europe ( France, Italie, Allemagne, Suède…). Que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou en Asie, Max Havelaar axe prioritairement son action dans les pays où la situation est la plus critique. Il existe environ 30 ONG Nationale de promotion. Les produits les plus touchés sont le chocolat, les fruits (souvent exotiques), le riz…
Le commerce équitable en France est en pleine croissance, en 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance, presque 10% de plus et dépasse pour la première fois 1 milliard d’euro de ventes aux consommateurs. Plus de 80% des produits, proviennent d’une agriculture bio. En 2017, les ventes de produits issus des filières internationales s’élèvent à 718 millions d’euros (7%) et celles de produits des filières françaises de commerce équitable s’élèvent à 323 millions d’euros, soit +18% par rapport à l’année précédente. Elles représentaient 31% de parts de marché des produits équitables achetés l’an dernier par les Français.
L’exemple du Burkina Faso.
L’Aide Technique Bénévole au Développement (ATBD) est une association à but non lucratif qui a pour vocation de susciter la création et le développement de petites entreprises. Grâce à des fonds, l’association béninoise a pu envoyer ses membres au CEAS du Burkina Faso, pour apprendre à construire des séchoirs et à sécher les aliments. L’ATBD a construit à Abomey un centre de séchage de fruits et légumes de 120 m² environ et a démarré la production d’ananas séchés, destinés à l’exportation. L’association compte 12 membres.
Cantrelle Maxime, 2nd6.
