Depuis plus de quarante ans, le commerce équitable propose de réduire les inégalités sociales et environnementales engendrées par le commerce conventionnel. Outil de la transition écologique et solidaire, le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.
L’acheteur s’engage à : | Les organisations de producteurs s’engagent à : |
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Depuis sa création dans les années 40, le commerce équitable a connu un développement exponentiel. Sa structuration progressive l’a aidé à se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, le commerce équitable n’est plus limité, comme à ses origines, aux seules relations Nord-Sud, mais s’est agrandi également aux échanges locaux.
Les principaux labels de commerce équitable sur le marché français sont les suivants :
- Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.
- D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quels que soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.
- Enfin un label qui n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.
Le commerce équitable en quelques chiffres :
Le café est la matière première agricole la plus échangée au monde et n’a jamais produit autant de revenus : plus de 2 milliards de tasses de café sont consommées chaque jour, générant un chiffre d’affaire d’environ 200 milliards de dollars par an. Depuis 2003, les ventes de café en France ont plus que doublé en valeur, en particulier grâce à l’apparition sur le marché des formats proportionnés (dosettes et capsules) dont les français sont devenus les premiers consommateurs par habitant.