PFEG La Morandière

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Le commerce équitable

Qu’est ce que le commerce équitable :

Le commerce équitable est un système d’échange dont l’objectif est de parvenir à une meilleure égalité dans le commerce conventionnel. Sa démarche consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs. Josiah Warren est l’un des premiers utilisateurs de ce terme, voir le précurseur.

En 2009, les ventes de produits certifiés équitables étaient estimées à plus 3,4 milliards d’euros. On estime – ces chiffres ne sont pas vérifiés et sont pratiquement invérifiables – que près de 1,5 million de producteurs bénéficient directement du commerce équitable, ce qui reste relativement faible.

L’historique du commerce équitable :

La toute première forme de commerce équitable se développe aux États-Unis dans les années 40, lorsque des associations de citoyens commencent à faire du commerce avec des communautés pauvres des pays du Sud. Il se développera en Europe une dizaine d’années plus tard, sous l’impulsion d’organisations telles que OXFAM, ainsi que, petit à petit, dans plusieurs autres pays. Ce terme, utilisé dès 1827, a ensuite été utilisé à plusieurs reprises comme dans la communauté des Equitables Pionners de Rochedales en 1844.

Le commerce équitable prend véritablement forme dans les années 1960, avec l’essor des boutiques spécialisées dans la vente de productions artisanales et alimentaires. En France, le premier magasin Artisans du Monde naît en 1974 avec l’impulsion de l’Abbé Pierre. Le terme « commerce équitable » apparaît dans la sphère publique en 1989, lorsque les dirigeants de la coopérative Andines l’enregistrèrent comme marque auprès de l’institut national de la propreté industrielle (INPI), mais sans usage exclusif. Sous le nom de commerce alternatif ou solidaire, l’idée émerge après la Seconde Guerre Mondiale, par les initiatives d’organisations caritatives chrétiennes anglo-saxonnes important l’artisanat de pays pauvres.

La charte :

La Charte réaffirme les valeurs fondamentales qui unissent le large éventail d’organisations et de réseaux qui forment le mouvement mondial du commerce équitable. Elle définit une vision commune pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Face aux défis à relever, aux inégalités croissantes, que ce soit dans la répartition de la valeur ou dans le poids du changement climatique, la Charte Internationale de commerce équitable expose une vision différente : un monde où la justice, l’équité et le développement durable sont au cœur des modèles économiques et des pratiques du commerce, afin que chacun puisse vivre dignement de son travail.

Les principaux labels du commerce équitable :

Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.

D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quels que soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.

Enfin un label qui n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.

Chiffres clés du commerce équitable dans le monde : 

En 2017 le commerce équitable a généré 1,04 milliards d’euros.

Dans le monde 1,6 million de producteurs et travailleurs.

Les pays les plus concernés par le commerce équitable en Amérique latines et au Caraïbes.

Les produits les plus concernés par le commerce équitable sont : Café, Thé, Jus d’orange, Chocolat, Fruits divers, Fleurs, Vêtements, Meubles, Objets de décoration, Produits de beauté, Bijoux.

Lelievre Tom & Moreau Alexis

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