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Maria Montessori

Posted by on 7 juillet 2016

 

Maria Montessori

Née en 1870 et décédée en 1952, Maria Montessori est la première femme médecin en Italie. Elle débute en s’occupant d’enfants handicapés mentaux et comprend vite que leurs problèmes sont plus liés à leur éducation et leur environnement que médicaux. Elle découvre alors les travaux d’Itard d’où elle extrait deux principes essentiels :

-Le maître se doit d’aider, sans jugement
-Le vrai travail mental n’est pas fatiguant, au contraire il nourrit l’esprit

Elle croit aux faculté sûres de l’enfant qui sait quand il ressent le besoin d’apprendre. Pour M.Montessori il faut « écouter l’enfant, c’est une façon de sauver l’humanité ».

À Rome en 1906, elle fondera la « Maison des enfants » : pour enfants normaux issus de milieu relativement pauvre.
Pour elle, d’un point de vue purement pédagogique, les solutions viendront de la banlieue et profiteront à tous les enfants.

Elle observera différents phénomènes en mettant le matériel qu’elle avait conçu pour enfants déficients face aux enfants de son école :

• Avec le même matériel un enfant de 3 ans répète sans fin le même exercice sans progrès de rapidité d’exécution ni d’habileté. Il est très concentré et imperturbable.
• Les enfants choisissent ce qui les intéresse, se traduisant par une recrudescence d’activités. Tenir la classe en ordre est comme un épanouissement pour eux.
• L’enfant préfère une activité utile à son développement à un jeu qui serait juste amusant.
• Grâce à la liberté instaurée, les enfants sont très disciplinés

Avec ces remarques, elle mettra en place la pédagogie scientifique ayant pour caractéristique :
-le choix de se servir de tel ou tel matériel pédagogique est laissé à l’enfant ; en revanche l’enfant est obligé de ranger le matériel à sa place une fois qu’il a terminé, afin qu’un autre élève puisse s’en servir.
-l’idée du groupe prime par rapport à l’individu
-cette liberté, cette absence de contrainte amène l’autodiscipline, mais également la volonté et une extrême concentration.

L’enfant étant apte et en bonne condition, il absorbe et analyse plus facilement ce qui l’entoure.
L’enfant choisira lorsqu’il se sentira le plus disposé et le plus curieux ce qui l’intéresse, décuplant ainsi ses efforts et sa capacité à emmagasiner les informations ; c’est ce qu’on appelle les périodes sensibles.

Selon M.Montessori, l’enseignant n’est plus un transmetteur. Au contraire son rôle serait plutôt un rôle de médiateur, supprimant ainsi la domination que pourrait avoir l’enseignant sur l’enfant. L’enseignant est là pour s’adapter aux différent rythmes et faire le lien entre l’élève et le matériel choisi.
« Aide moi à faire tout seul  »
Devise de Maria Montessori basée sur l’autonomie qui se met en place progressivement, au fil de l’éducation de l’enfant.

Enfin, selon elle, il y a quelques fondamentaux à respecter pour une meilleure construction de l’élève. Tout d’abord l’accent est mis sur le développement de ses 5 sens, ensuite arrive le travail commun. Les récompenses et les punitions sont abolies. Dans ses écoles, toute les confessions religieuses sont présentes. Pour elle, l’école traditionnelle favorise l’égoïsme et l’individualisme car elle interdit l’entraide et la coopération.

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