L’organisation des métadonnées.

Vous trouverez ci-dessous un compte-rendu du dixième chapitre intitulé « L’organisation des métadonnées » de Grégory Fabre et Sophie Marcotte, issu du livre Pratiques de l’édition numérique.

Afin de synthétiser j’ai fais le choix de structurer le compte rendu sous formes de questions/réponses et de résumer les caractéristiques des différents outils pour organiser les métadonnées.


Les métadonnées.

Les métadonnées qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des informations, qui décrivent un contenu et également des tags, qui permettent de retrouver des données grâce à une ontologie commune.

 

A quoi servent les métadonnées ?

Elles permettent de caractériser et structurer des ressources numériques. Grâce à elles nous pouvons réaliser une taxinomie (classification) du monde, et faire circuler des connaissances. Notamment en facilitant la recherche d’information grâce à la description de contenu et leurs classes, avec le référencement. Les métadonnées facilitent également l’archivage et l’interopérabilité. Elles servent aussi à gérer des droits d’accès à des pages web, et encoder une signature électronique pour certifier et authentifier un contenu.

 

Quel est le but principal des métadonnées ?

Son but premier est de permettre aux machines d’exploiter automatiquement les contenus de sources d’information, accessibles par le Web, pour réaliser des tâches variées. La réalisation de cet objectif repose sur l’existence de données structurées. Par exemple elles participent à l’optimisation des moteurs de recherches grâce aux SEO (Search Engine Optimatization) , pour en quelques sortes indexer les sites web.

 


 

Les formats sémantiques

La structuration de données

Microformats ou entités servent à décrire de manière précise un contenu numériques qui possèdent des propriétés propres. Un événement sera défini par les propriétés « date », « lieu », « type d’événement », « heure », « contact ». Son utilisation est utilisée pour concevoir des annuaires.

Microdata permet de créer des liens sémantiques entre les contenus déjà présents sur le web en ajoutant des balises à la structure HTLM. C’est-à-dire qu’ils permettent aux moteurs de recherche de comprendre le contenu des pages grâce à une hiérarchisation et d’extraire les contenus microdata pour réaliser un référencement.

RDF (Ressource Description Framework) structure le contenu grâce à un ensemble de triplets: le sujet qui est la ressource à décrire, le prédicat qui est le type de propriété applicable au sujet et l’objet qui est la valeur de la propriété. Ce format doit être traduit par les agents logiciels qui échangent de l’information entre eux pour être utilisé.

OWL (Web Ontology Language) est un prolongement de RDF. Il s’agit d’un format qui permet de clarifier ce qui ne peut pas être compris d’emblée par la machine en fournissant un langage propice à l’élaboration d’une ontologie (l’étude de l’être).

FOAF (Friend of a Friend) est un vocabulaire qui repose sur du RDF et OWL, il permet de décrire des personnes et les corrélations qu’elles entretiennent entre elles ou avec des objets. Il permet aussi de crypter des adresses mails.

OAI-PMH (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting) est un mécanisme favorisant l’interopérabilité entre différentes sources de référence. C’est-à-dire qu’il détermine les conditions du transfert des métadonnées produites par un fournisseur de données, vers le serveur d’un fournisseur de services. Il permet d’échanger des métadonnées entre plusieurs institutions, accroître la visibilité des collections numériques sur Internet et d’indiquer des ressources non accessibles aux moteurs de recherche.

Dublin Core équivaut à une liste de métadonnées liées aux sites web. Il permet de normaliser les balises qui décrivent les références bibliographiques et d’établir des relations entre elles et d’autres ressources. Il comporte 15 propriétés balisés qui permettent de désigner communément l’agrégat de contenu de bases différentes.Les 15 propriétés balisés de Dublin Core

Drupal est un système de gestion de contenu (CMS) gratuit et Open Source c’est à dire accessible sans payer une licence et que tout le monde peut participer à son amélioration. Il permet de produire, gérer, et diffuser du contenu. Grâce à ce système de contenu les programmeurs évite les processus de saisi et de gestion des métadonnées.

SPARQL (Sparql Protocol and RDF Query Language) est un langage qui enregistre et fusionne les données qui viennent de sources différentes. Il permet de rechercher et gérer des données RDF.

Apache Solar permet de réaliser des recherches avancée au sein d’une base de données complexe grâce à son interface HTML et son filtrage de données. L’objectif est de pouvoir efficacement rechercher de manière transversale sur l’ensemble des sites.

TEI (Text Encoding Initiative) est employé avec les balises XML il sert à faciliter la création, l’échange, et l’intégration des données textuelles informatisées. Il permet de décrire la manière dont un document a été créé et structuré (lignes, chapitres, paragraphes, dialogues, ratures…). Accompagné du RDF il permet de mettre en relation des sources. Il est surtout adopté pour des projets éditoriaux anciens, de manuscrits et permet de reconstituer le processus menant à la version définitive d’un texte.

 

 

L’organisation des métadonnées peut être complexe, c’est pour cela qu’il est nécessaire de connaître les différents formats proposés et les langages utiles pour répondre aux différents besoins. Besoins qui peuvent être professionnels, éditoriaux, scientifiques ou documentaires. Sachez que l’ELO (Electronic Literature Organization) a lancé le projet CELL (Consortium of Electronic Literature) afin de réunir les informations des bases de données réparties dans les laboratoires de recherche qui étudient la création et l’étude des hypermédias. Il permettra à terme la normalisation et la densification de données partagées.

 

A ne pas voir : exposition Sol LeWitt au Centre Pompidou-Metz !

Bien que le Centre Pompidou-Metz ne propose qu’une seule exposition en ce moment, et que celle-ci ne concerne qu’une seule galerie, elle vaut le coup d’oeil.

Comme pour pallier ce manque à voir de son lieu, le Centre propose des médiations intéressantes. En déambulant dans les couloirs j’ai pu apercevoir un groupe d’enfants particulièrement intéressés à l’exposition grâce à une médiatrice entraînante. Pour preuve, j’ai passé plus de temps à écouter cette dame qu’à visiter l’exposition ! Ayant refusé les audio-guides et ne comprenant pas complètement cette exposition, je me suis complètement désintéressée du sujet pour écouter cette femme. Au fur et à mesure de mes déambulations, je me suis aperçue qu’une autre jeune femme guidait un groupe de jeunes adultes étudiants en histoire de l’art.

En réalité, l’exposition en elle-même l’a déçue, tout comme le fait que le Centre ne la propose que seule, sans rien d’autre à voir. Par contre, j’y retournerai la prochaine fois en prenant rendez-vous pour une visite-guidée. Il semblerait donc que le Centre Pompidou-Metz ne donne rien à voir sans médiation.
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Les musées de Roumanie – 3 (Bucarest)

Bonjour !

Ce n’est pas possible de ne pas présenter les musées de la capitale de la Roumanie, Bucarest.

La ville de Bucarest se trouve au sud-est de la Roumanie, 44° 24 ‘ de latitude nord et 26° 05’ de longitude est.

La première attestation documentaire de Bucarest date de 20 septembre 1459. La ville a été l’une des capitales de l’ancienne province roumaine – la Valachie qui sera l’autre moitié du « cœur » de la Roumanie créée comme état national en 1859. L’histoire médiévale de la ville et du pays a été marquée par la lutte contre L’empire ottoman, mais l’époque moderne marquera une transformation profonde. Le village pillé est remplacé par une capitale élégante dont l’architecture est d’inspiration française. Elle arrive à être surnommée « le petit Paris ».

Bucarest abonde en musées, si on compare le nombre avec celui des autres villes roumaines, ils ont de riches collections, mais leurs activités n’envisagent pas la modernité. Sur les 32 musées et maisons commémoratives qui se trouvent à Bucarest, seuls deux musées, le  Musée du Paysan et le Musée National d’Art Contemporain, ont renouvelé leurs collections spécifiques et surtout la médiation de leurs expositions.

Tout de même, dans les préférences du grand public restent le Musée du Village Roumain, le Musée National d’Art et le Musée d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa ». Le nombre des visiteurs par an, pour le premier d’entre eux, vous fera rire, peut-être, 207.000 visiteurs en 2007. (La Roumanie a une population de 22 millions d’habitants et la capitale – 2 millions.) Ce classement résulte d’une combinaison de critères liés à la richesse et l’intérêt des collections, les techniques de présentation et les discours, à la qualité des services du musée (catalogues, visites guidées), la promotion des événements, à d’autres activités telles les projets de recherche, les relations professionnelles et académiques avec les fondations et d’autres institutions, les activités éducatives, la participation à des festivals, etc.

Le Musée du Paysan est rouvert en 1990. Le nouveau directeur, Horia Bernea, réussit en seulement six ans d’obtenir une distinction avec laquelle aucun autre musée roumain ne peut pas se vanter: le Prix européen du musée de l’année. Le comité chargé d’accorder cette distinction a étudié la représentativité et l’intérêt des collections, les expositions et les services du musée, l’environnement, la gestion, le personnel, les publications, la sensibilisation et la communication.

Le Musée National d’Art possède l’une des collections les plus importantes et cohérentes d’art, unique au monde par son objet, les plus jeunes musées peuvent difficilement rivaliser, mais son discours est un peu vieilli. Non seulement les galeries d’art roumain ancien et moderne sont impressionnantes, mais aussi la galerie d’art européen contient des chefs-d’œuvre.

Le Musée National de la Géologie est l’un des musées moins connus de la ville, accueillant des expositions généralement intéressantes.

Le Musée National d’Histoire est un musée qui reste dans le passé au sens propre. Parfois c’est difficile même de trouver un médiateur. C’est dommage pour ces collections.

Voilà en quelques phrases ce que j’ai considéré que c’est important à voir en Roumanie si jamais vos pas y seront guidés.

http://www.pmb.ro/ ( le site officiel de la ville)

http://www.sibiu.ro/ro2/harta_ro.htm (une carte de la Roumanie, pour localiser la ville)

http://www.muzeultaranuluiroman.ro/ (Le Musée du Paysan)

http://www.mnar.arts.ro/ (Le Musée National d’Art)

http://www.antipa.ro/ (Le Musée d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa »)

 

 
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Petite chronologie de l’usage du numérique dans les musées

La présence du numérique est assez ancienne dans les musées. On en retrouve l’utilisation dans les années 80, surtout dans les musées de sciences et technique où elle permettait d’expliquer des concepts abstraits.

Cependant, la banalisation de l’informatique dans les foyers a rendu obsolète l’utilisation de tels dispositifs, parfois de versions anciennes par rapport à ceux des visiteurs.

C’est pourquoi aujourd’hui le numérique dans les musées vise surtout à faire vivre une expérience inédite aux visiteurs en les faisant voyager dans l’espace et le temps. L’arrivée du Web 2.0 a permis de prolonger la visite, de la rendre différente dans son vécu.

Aujourd’hui  « le numérique ne se révèle plus comme un simple outil de médiation complémentaire aux outils plus classiques (exposition, médiation présencielle, édition etc.)  mais comme une nouvelle façon pour les musées de penser leurs missions, les publics et de s’organiser… »

 

Voir article : http://cblog.culture.fr/2011/06/17/petite-chronologie-de-l%E2%80%99usage-du-numerique-dans-les-musees

Mon musée sur les réseaux sociaux !

Aujourd’hui, tout le monde (ou presque) possède un compte en ligne sur un réseau social ou professionnel. C’est au tour des institutions, et notamment, des musées d’investir ces toiles. Ce cours article parle des raisons d’un musée à investir la toile et surtout à posséder son propre profil.

Voir article : http://cursus.edu/article/19747/planifier-presence-des-musees-sur-les/

Une offre légale des biens culturels numériques limitée

Le verdict est tombé en ce mois d’avril 2013 : l’offre légale des produits culturelles n’est globalement pas satisfaisante !

Le Département Recherche, Études et Veille (DREV) de la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet (HADOPI) a mis en ligne le premier baromètre de l’offre légale en France. Ce baromètre propose un ensemble d’indices reflétant l’attirance des consommateurs vis à vis de ces offres. Le jugement est sans appel : 6/10 en indice global.

D’une manière générale, les internautes français consomment des biens culturels sur internet. Oui mais quels biens culturels ? En première place, on retrouve la musique et les clips vidéos (48%), suivis des séries télévisées et des films (37% et 36%). Les jeux vidéos (22%) et les livres numériques (15%) sont quand à eux bien derrière.

Chose intéressante à noter, il semblerait que les hommes consomment plus de biens culturels numériques que les femmes, et la différence de consommation entre Paris et la province est quasiment nulle.

L’étude est plutôt intéressante mais il faut la prendre pour ce qu’elle est. Ces chiffres ne sont pas commenté par la DREV, et le lecteur peut facilement s’y perdre. Ne dis-t-on pas que l’on peut faire dire n’importe quoi à des statistiques?

Enfin, encore un autre chiffre important à retenir : 81%

Oui, 81% des internautes français connaissant l’offre légale trouve que celle-ci est trop chère.

Cette phrase se suffit à elle même, et devrait tout bonnement inciter les industries culturelles à changer de modèle économique…

 

Sources :

Clémence, Jost. Hadopi note l’attractivité de l’offre légale en ligne : 6/10. Archimag, mis à jour le 25/04/2013. Disponible sur http://www.archimag.com/article/hadopi-note-l%E2%80%99attractivit%C3%A9-de-l%E2%80%99offre-l%C3%A9gale-en-ligne-610 (consulté le 25/04/2013)

 

Département recherche, etudes et veille (DREV). Baromètre de l’offre légale, 1er baromètre-étude quantitative. HADOPI, avril 2013. Disponible sur http://www.hadopi.fr/sites/default/files/page/pdf/DREV-20130417-BOL-rapport.pdf(consulté le 25/04/2013)

De l'usage du numérique dans la culture

Les outils numériques offrent de nouvelles possibilités et, dans le cadre d’une visite patrimoniale, de nouvelles expériences de visites. D’après une récente enquête du Credoc, plus d’un tiers des personnes utilisent internet en lien avec la visite d’un musée, d’une exposition ou d’un monument.

Le 23 novembre 2012, France culture faisait le point sur ces nouveaux usages dans un dossier intitulé « Le patrimoine à l’ère du numérique ».

Musées virtuels, applications mobiles, réalisations en 3D et données libres à partager: le musée et le numérique ne sont pas antinomiques. Le Louvre, l’un des plus grands et des plus vieux musée, a intégré ces nouvelles technologies.

Le plus grand musée virtuel au monde contient déjà 172000 toiles, notamment du Royaume-Uni, dont la plupart n’étaient pas accessibles au public. Le Google art project développe de plus en plus le web collaboratif pour échanger, partager autour d’oeuvres d’art.

La culture est ainsi ouverte au plus grand nombre, même si vous n’avez pas d’Iphone.

Retrouvez les articles complets sur le site de France Culture où les nombreuses initiatives sont mises en parallèles.

Source: http://www.franceculture.fr/emission-pixel-prochain-pixel-le-patrimoine-a-l-ere-numerique-2012-11-23
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Le Musée de la civilisation du Québec et le numérique

Le Musée de la civilisation du Québec a intégré le numérique. Les 8,9 et 10 novembre 2013 se déroulera l’évènement Muséomix au musée.

Divers réseaux de spécialistes sont contactés  en vue de l’organisation du projet: la muséologie, l’usage du numérique, l’histoire,… Le but est de réinventer le musée grâce aux dispositifs numériques dans les salles d’exposition du Musée de la civilisation, plusieurs équipes se sont fixées cet objectif. Le Musée accueillera alors les technologies numériques pour une autre forme de médiation.

Source:

http://cursus.edu/dossiers-articles/19758/rencontre-avec-laura-baz-musee/

 
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Le business de la mort en ligne

Après l’iPhone, l’iPad ou encore l’iPod, voici l’i-Postmortem!

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un nouveau joujou du géant Apple, mais du nom d’une nouvelle start-up. Sa mission, offrir à ceux qui le désir, la possibilité d’établir leur propre tombe dans un cimetière virtuel. Pour cela, deux services d’immortalité sont proposés: l’i-tomb et l’i-mémorial.

La cyber -immortalité à néanmoins un coût. Ainsi, si vous souhaitez vivre éternellement sur la toile, il vous faudra débourser jusqu’à 120 dollars par an!

Si le concept peu choquer, la start-up, i-Postmortem n’est pourtant pas la seule à exploiter le filon funéraire. La question de l’e-reputation concerne aussi bien les vivants que les morts. Selon Jacques Mechelany, directeur de la start-up, les avantages d’un cyber-cimetière sont multiples: possibilité d’honorer les morts qu’importe la distance, gain de place grâce à l’absence du corps, pas d’entretien de la sépulture…

L’i-Postmortem apparaît donc comme un substitut numérique de la pierre philosophale…

Si certains sont prêts à tout pour survivre sur la toile après leur mort, ce n’est pas le cas de tout le monde. En effet, suite au décès d’un de leur proche, certaines familles aimeraient pouvoir leur garantir l’oubli numérique -suppression de leur compte Facebook ou Twitter-. Malheureusement pour ces familles, cela n’est pas toujours possible. Sans l’accord des sites en question ou en l’absence de possession des codes et identifiants du ou de la défunte, il est impossible de procéder à toute suppression de compte.

Pour en savoir plus : http://www.lesinrocks.com/2011/10/11/medias/internet/jusquou-ira-le-business-de-la-mort-en-ligne-118731/

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Célébrités et présence en ligne

« Érotise-moi, attise-moi,

fais briller la flamme

et crier la femme

qui sommeille en moi,

électrise-moi, érotise moi. »

Clotilde Moulin, Érotise-moi,
in « Le Mâle nécessaire », 2013.

Ces mots sont ceux de Clotilde Moulin. Auteure et interprète originaire de Besançon, elle chante depuis sa rencontre en 2002 avec Maurice Boguet, dit « Mégot », qui séduit par la finesse de son écriture décide de composer pour elle une grande partie de ses mélodies. Actuellement, Clotilde Moulin possède un répertoire d’une trentaine de chansons à l’écriture précise, mutine, féminine et porteuse de beaucoup de sens et d’émotion, car elle délivre à travers ces dernières un univers rempli d’émotions, d’humour, de tranches de vies diverses et de testostérone, un univers entre pop et folk, entre précision verbale et fantaisie.

Or si j’ai décidé de vous parler de cette artiste aujourd’hui, outre vous la faire découvrir, c’est à cause de son actualité. En effet, France Bleu Besançon a révélé le 3 avril dernier, à l’antenne, le nom du vainqueur de son concours permettant à un chanteur ou groupe régional de se produire en avant-première de Jacques Higelin le 27 avril prochain sur la scène du théâtre de Besançon. Après une première sélection parmi les candidats inscrits à cette « Bleuacadémie », les auditeurs et internautes de France Bleu Besançon étaient invités à voter. Sur un total de 3.800 votes et avec une petite avance de quatre voix de plus que le second, c’est Clotilde Moulin qui a remporté l’opportunité de se produire, avec sa harpe, avant Jacques Higelin.

Ce que je trouve ici intéressant à souligner est le lien de plus en plus accru entre des célébrités, qu’elles soient locales, nationales ou internationales, et Internet ou les réseaux sociaux.
En effet comme le souligne l’article de Jean-Samuel Beuscart, Internet et les réseaux sociaux peuvent être d’incroyables tremplins pour des artistes anonymes. Il y examine en effet les ressorts de la construction de la notoriété en ligne, et le taux de conversion de cette notoriété virtuelle en bénéfices réels pour la carrière artistique. Si le dispositif MySpace place les utilisateurs dans une position d’entrepreneur de leur propre notoriété, chaque utilisateur reconstruisant la frontière entre sociabilité acceptable et pollution publicitaire. Sous réserve de s’engager intensivement dans l’usage de MySpace, et d’en appliquer les recettes, les artistes parviennent à accumuler un capital de notoriété virtuelle qui leur donne accès à des opportunités professionnelles sur une multiplicité de scènes locales, sans pour autant parvenir à contourner les obstacles sur la voie de l’accès au cœur des industries culturelles.
Mais les anonymes ne sont pas les seuls à recourir à Internet et aux réseaux sociaux, puisqu’en effet de plus en plus de célébrités, tout domaine confondus, investissent massivement les réseaux sociaux et Internet (Cf. « Pourquoi les stars devraient passer plus de temps sur Internet que sur scène »).

 

Sources :

http://credit-n.ru/zaymyi-next.html