Sécheresse et obstination

Une terrible sècheresse contraint la population d’un petit village de montagne à fuir vers des contrées plus clémentes. Seul un vieil homme décide de rester avec son chien aveugle pour veiller sur son unique pied de maïs …

Comments (1)

Sandrine Rioujanvier 25th, 2010 at 13:59

Voici quelques pistes à explorer pour approfondir la lecture de cette magnifique histoire …
Le langage poétique : les synesthésies du langage, la symbiose entre les éléments, l’homme et la nature, la symbolique des nombres.
La violence et la délicatesse comme le revers d’une même pièce : la fragilité de la vie, la puissance comme volonté obstinée et rage pour la survie, l’acte de foi, la transmission.
L’art de l’infime : des gestes anodins qui prennent tout leur sens sous la plume de l’auteur, le poids de la lumière.
L’hymne à la nature et à la vie : si ce roman n’est pas aussi subversif que les précédents, son approche « écologique » n’en n’est pas moins présente car seule la connaissance de la nature permet à cet homme de survivre ; vie et mort s’entremêlent subtilement dans le cycle plus vaste de ce qui a précédé, et de ce qui suivra.
La quête pour la survie : un roman qui raconte simplement la vie, la mort, les rats, les loups, la faim, la soif et le génie d’un vieil homme pour qu’une pousse de maïs puisse lui survivre.
Et enfin, l’humour et la dérision dont tout le roman est émaillé, par petites touches, infimes.

A découvrir absolument …

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