pour les terminales ES une crise protéiforme

Dans un dossier de 8 pages  du quotidien LeMonde (29.04.200Smilie: 8), on aborde enfin l’idée de crise radicale sous le titre : « Le XXIe siècle face à un choc d’une nature exceptionnelle ». Face à des analystes qui en restent encore à un choc simplement conjoncturel, le préambule insiste sur la nouveauté d’une crise simultanée dans six domaines : « La finance en danger ; La chute du billet vert ; La forte hausse des prix alimentaires ; Pétrole et métaux qui battent des records ; Des écosystèmes menacés comme jamais ; Le spectre de la récession qui hante les experts ».

La référence au choc pétrolier de 1974 paraît dorénavant tout à fait dépassé. Le 12 décembre 1998, le baril cotait 10,76 dollars, et 58  dollars en janvier 2007. Le 2 janvier 2008, le baril cote pour la première fois 100 dollars ce qui a été salué comme un record incroyable. Le 25 avril, il est déjà à 117.6. Mais cette envolée n’est qu’un élément parmi d’autres. Nous avons en effet à faire face à un schéma inédit, à savoir la conjonction de crises à la fois différenciées et interdépendantes, crise de surendettement aux USA, crise de surchauffe dans les pays émergents, crise globale à cause de la hausse du prix des matières premières. Les écosystèmes son plus menacés que jamais, conclut la FAO dans un rapport publié en février. Mais les puissances occidentales ne peuvent plus faire payer à d’autres pays le coût de la crise comme ils l’avaient fait en 1929 avec la baisse du prix des matières premières. Comme les Etats du Sud, désormais intégrés dans la compétition mondiale, ne sont plus en position de dominés, le jeu entre tous les acteurs de ces crises est devenu non coopératif.

About GhjattaNera

prufessore di scienze economiche e suciale a u liceu san Paulu in Aiacciu

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