pour les terminales es : toujours la zone euro …et l’inflation

Ce n’est pas une surprise : la Banque centrale européenne (BCE) a décidé, jeudi 8 mai, de laisser son principal taux directeur inchangé à 4 %, une décision conforme aux attentes des marchés. Le taux directeur conserve ainsi le niveau atteint en juin 2007. Un peu plus tôt, la Banque d’Angleterre (BOE) avait elle aussi annoncé le maintien de son taux directeur, à 5 %.

Le président de l’institut monétaire, Jean-Claude Trichet, a expliqué la décision, prise à l’unanimité, et fait quelques commentaires sur la situation économique en Europe. Le Français s’est de nouveau déclaré relativement confiant dans la santé de l’économie de la zone euro. « Les fondamentaux économiques restent sains », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Athènes, où se réunissait le conseil des gouverneurs de la BCE. La croissance va certes ralentir, mais se poursuivre, a-t-il redit. Il a de nouveau souligné l’incertitude « inhabituellement » élevée pesant sur les perspectives de croissance en raison des turbulences sur les marchés financiers, où les tensions demeurent.

LA LUTTE CONTRE L’INFLATION, « OBJECTIF PREMIER »

Mais M. Trichet a répété que la lutte contre l’inflation reste l’« objectif premier » de la BCE. Il a jugé que le niveau actuel des taux directeurs est adapté pour combattre les risques de dérapage des prix à moyen terme, qui continuent à augmenter, selon lui. Les prix à la consommation augmentent de plus de 3 % en zone euro, bien au-delà du seuil de tolérance de la BCE (un peu moins de 2 %).

La BCE ne manque pas de dénoncer les menaces d’un dérapage durable des prix, alimenté notamment par des hausses de salaires élevées en zone euro. Pour la BCE, la lutte contre l’inflation constitue la meilleure contribution que la politique monétaire puisse apporter à la croissance.La flambée des prix, nourrie par le pétrole cher et l’explosion des prix des aliments, pèse effectivement sur la consommation des ménages, comme l’illustre encore le recul inattendu de 0,4 % des ventes de détail en mars, annoncé mercredi.

Dans ce contexte, la BCE attendra au moins septembre avant d’agir pour stimuler la croissance, estime Stephane Deo, économiste chez UBS, préférant s’assurer que les pressions inflationnistes se relâchent progressivement comme elle le prévoit. Un grand nombre d’économistes penchent plutôt pour le dernier trimestre

About GhjattaNera

prufessore di scienze economiche e suciale a u liceu san Paulu in Aiacciu

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