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Au-delà de la crise

La crise économique et financière frappe aujourd’hui durement l’Union européenne. Certes, l’euro a tenu bon. Il a permis d’éviter l’effondrement des pays les plus exposés. Les Etats sont parvenus à enrayer une panique bancaire qui aurait mis à bas le système financier. Pour autant, la plongée de l’économie européenne dans une récession à la durée encore inconnue est assurément à porter au passif de l’Union.

 

Soixante ans de paix

 

Cette relative impuissance face à la crise ne doit pas nous conduire à sous-estimer l’acquis. La construction européenne a donné à notre continent plus de soixante ans de paix, alors qu’il s’était entre-déchiré à deux reprises au cours de la première moitié du XXe siècle. Elle est aussi parvenue à ancrer dans la démocratie les pays de la Méditerranée au sortir des dictatures. Avec l’Acte unique, elle a renforcé ses institutions et mis en oeuvre un embryon de solidarité budgétaire via les fonds structurels.

La chute du mur de Berlin, loin de provoquer une dissolution de l’Union, s’est traduite par de nouvelles avancées, avec l’adoption de la monnaie unique par une majorité d’Etats membres. L’Allemagne a accepté de renoncer au deutsche mark, pourtant le symbole de sa prospérité retrouvée, afin d’affirmer sa volonté de se réunifier non pas contre, mais dans l’Europe. Les pays d’Europe centrale et orientale (Peco), en dépit des différences structurelles majeures qui les séparent des pays de l’Ouest européen, ont été ensuite intégrés dans l’Union, la volonté politique de réunir les deux parties du continent l’emportant sur tout le reste, même si cette intégration n’a pas été, sur le plan de la solidarité, à la hauteur de ce qu’on aurait pu attendre.

 

Sans coordination… l’impasse

 

Le bilan est donc positif. Mais on ne fait pas rêver avec un bilan. Le désir d’Europe ne renaîtra que si celle-ci répond aux défis du moment, qu’ils se nomment crise économique, mondialisation ou périls écologiques. Et sur tous ces plans, l’Europe n’est pas à la hauteur. Pour en comprendre les raisons, il faut d’abord revenir aux origines du projet européen. Les pères de l’Europe attendaient de l’intégration économique qu’elle engendre progressivement un intérêt commun qui rende non seulement possible mais aussi nécessaire la progression vers une union politique.

La vérité est que cela ne marche plus: l’Union européenne a ouvert son espace économique au grand vent de la concurrence avec le marché unique, elle a unifié sa politique monétaire pour une majorité de pays en créant l’euro, mais elle a échoué à mettre en place un gouvernement économique. Les Etats de la zone euro ont renoncé à un instrument majeur de leur souveraineté – le monopole de l’émission de la monnaie -, mais ils ne parviennent toujours pas à coordonner de manière satisfaisante leurs politiques budgétaires ou leurs politiques sociales et salariales, comme l’illustre l’absence de tout plan de relance commun face à la crise.

La conséquence de ce déséquilibre est que l’Union européenne est structurellement libérale, en ce sens que les différents espaces nationaux se retrouvent objectivement en concurrence sur le plan fiscal, social ou salarial. Cette situation s’explique par les préférences idéologiques d’une large fraction des élites et par les pressions des milieux patronaux, mais elle tient aussi au refus des gouvernements des Etats membres de renoncer à leurs prérogatives.

 

Un espace politique à construire

 

En témoigne la faiblesse du budget européen, qui peine à dépasser l’équivalent de 1% du produit intérieur brut (PIB) de l’Union, alors qu’au sein des Etats membres, ce sont 35% à 50% des richesses produites chaque année qui sont redistribuées, à travers les dépenses de l’Etat, des collectivités territoriales et de la protection sociale. Cet écart traduit pour partie le peu d’enthousiasme des pays les plus riches à « payer pour les autres ». C’est ainsi: qu’on le regrette ou qu’on s’en félicite, l’espace des nations demeure aujourd’hui le lieu majeur du vivre ensemble et de la solidarité acceptée.

L’espace européen n’est plus régi tout à fait par l’égoïsme sacré qui prévaut dans les relations internationales, mais il n’établit et n’accepte encore qu’une solidarité limitée entre ses membres. L’Europe, comme communauté politique, demeure à construire. L’absence d’espace public commun, l’absence de partis politiques européens ne favorisent pas l’émergence d’un sentiment d’appartenance commun, d’une citoyenneté européenne partagée. Un état de fait entretenu par le comportement des élites politiques qui ne font rien pour le faire évoluer en donnant un contenu plus tangible à l’Union.

 

Des citoyens qui n’y croient plus

 

Car le très faible niveau du budget européen – et donc des politique actives de l’Union – est d’abord dû à la crainte des chefs d’Etat et de gouvernement de voir leur légitimité affaiblie s’ils renonçaient à la moindre parcelle de leur pouvoir dans le domaine budgétaire. C’est la raison pour laquelle, alors que le Parlement européen est élu au suffrage universel depuis maintenant trente ans, il n’a toujours pas le pouvoir de lever un impôt européen spécifique pour financer les politiques communes; pas plus qu’il n’a le pouvoir de développer de nouvelles politiques qui viendraient se substituer avec profit aux politiques nationales, que ce soit dans le domaine de la recherche, de l’énergie, des infrastructures ou encore de la défense. Rien d’étonnant dans ces conditions que l’opinion marque soit son désintérêt, soit même sa méfiance à l’égard de l’Europe, comme en témoigne le faible intérêt suscité aujourd’hui par les élections européennes.

Cette incapacité de l’Union à développer des politiques actives, faute d’être dotée d’institutions légitimes disposant d’une réelle autorité politique, se paye d’un prix très lourd sur le plan économique et social interne. Elle a aussi un coût sur le plan international. L’Europe peine à peser sur l’architecture du monde qui vient. Elle peine à régler les crises qui éclatent à ses portes: on l’a vu hier dans l’ex-Yougoslavie. On le constate tous les jours au Moyen-Orient, où elle est cantonnée à un rôle de banquier, laissant les clés de la paix dans les mains des Etats-Unis.

Plus au fond, le déficit démocratique européen reflète la crise de la démocratie qui frappe chacun de nos pays. Et il serait naïf d’espérer voir émerger un vouloir vivre ensemble européen quand ce même vouloir vivre se délite dans l’espace national. L’Union ne se construit d’ailleurs pas contre les nations, elle a plutôt vocation à offrir aux peuples qui la constituent un espace d’appartenance supplémentaire, sans que les identités nationales et européennes soient en compétition. Aussi, si l’idée européenne se trouve aujourd’hui affaiblie, c’est d’abord du fait des périls qui guettent nos démocraties, et notamment de la dissolution de nos sociétés dans une économie de marché sans projet, une dissolution qui vient nourrir les réactions populistes observées ici ou là.

 

L’Europe a besoin d’un projet et d’institutions qui puissent le porter

 

Si la crise actuelle et les interrogations qu’elle suscite pouvaient avoir un mérite, ce serait celui de créer les conditions sociales et politiques qui nous conduiraient à inventer de nouvelles raisons de vivre ensemble en Europe, mais aussi dans chacun des Etats membres qui la constituent. Concrètement, cela passe par un nouveau modèle de croissance qui donne toute sa place aux exigences écologiques et à la réduction des inégalités. Cela passe aussi par un refus d’une Europe molle, sans capacité politique d’agir. Nous ne vivons pas dans un monde irénique. Nous avons besoin d’une Europe-puissance, car aucun pays européen n’a l’autorité pour peser à lui seul sur l’ordre du monde à venir. L’enjeu n’est plus de dominer le monde, comme l’Europe l’a fait hier. Mais de conserver, en l’absence d’une démocratie mondiale, notre capacité à décider collectivement de notre avenir. Le désordre européen présent nous rend dépendants des Etats-Unis pour notre défense, de la Russie pour notre énergie, de la Chine pour nos importations industrielles et, peut-être demain, du Brésil pour notre alimentation.

Pour forger cette Europe de l’après-crise, le volontarisme de tel ou tel chef d’Etat ou de gouvernement ne peut suffire. Les différentes avancées de la construction européenne n’auraient pas vu le jour sans le leadership de quelques personnalités visionnaires. Mais, pour bâtir dans la durée, il a aussi fallu que soient créées des institutions aptes à porter et à défendre, jour après jour, l’intérêt général européen.

Soyons lucides. Cette dialectique du projet et des institutions demeure absente aujourd’hui. La crise financière n’a, pour l’instant, pas engendré de crise politique, comme on aurait pu le redouter. Mais elle n’a pas non plus suscité l’électrochoc espéré. Ce n’est pas une raison pour baisser les bras.

 

Sur l’Europe, ils ont dit…

Fernand Braudel : « La seule solution d’une certaine grandeur française, c’est de faire l’Europe » (Le Temps du monde).
Jacques Le Goff : « Quant à l’Histoire, elle permet de faire de l’Europe autre chose qu’un espace de libre-échange » (entretien à Libération).
Sylvie Goulard (à propos dela réticence des gouvernementsà renoncer à des pans de leur souveraineté) : « On ne demande pas à la dinde de préparer le repasde Noël » (Alternatives Internationales).
Victor Hugo : « Ne soyons plus Anglais ni Français ni Allemands. Ne soyons plus Européens, soyons hommes. Soyons l’humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme: la patrie » (Choses vues).
Edgard Morin : « L’Europe est une notion qui ne peut être définie strictement par la géographie » (Alternatives Economiques).
François Mitterrand : « La véritable Europe a besoin des patries comme un corps vivant de chair et de sang » (Le coup d’Etat permanent).
Jean Monnet : « Nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des hommes » (Mémoires).
Jose Ortega Y Gasset : « L’unité de l’Europe n’est pas une fantaisie. Elle est la réalité même; et ce qui est fantastique, c’est précisément l’autre thèse: la croyance que la France, l’Italie ou l’Espagne sont des réalités substantives, indépendantes » (La révolte des masses).

 

 

  • Les principales dates de la construction européenne

9 mai 1950 : Robert Schuman, ministre des Affaires étrangères français, présente son plan en faveur d’une coopération approfondie.
18 avril 1951 : Signature du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Elle place sous une autorité commune la production de la principale source d’énergie de l’époque, ainsi que le secteur industriel en amont de la fabrication d’armement de six pays: l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.
30 août 1954 : Le Parlement français rejette le projet de traité instituant une Communauté européenne de défense entre les six pays.
25 mars 1957 : Signature du traité de Rome entre les Six, qui crée la Communauté économique européenne (CEE) ou « marché commun ». Il se donne pour objectif d’établir une libre circulation des marchandises, des services et des personnes entre les Etats membres.
juillet 1962 : Lancement de la politique agricole commune (PAC), dont l’objectif est d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la CEE en assurant des prix agricoles rémunérateurs aux exploitants.
juillet 1968 : Suppression totale des droits de douane entre les Six.
24 avril 1972 : Suite à la décision américaine de laisser flotter le dollar, les Six créent le mécanisme des taux de change (MTC), qui donne naissance au « serpent monétaire européen ». Les marges de fluctuation entre les monnaies européennes sont limitées. Il constitue le premier pas vers la monnaie unique.
1er janvier 1973 : Premier élargissement: le Danemark , l’Irlande et le Royaume-Uni rejoignent la CEE.
13 mars 1979 : Le système monétaire européen (SME) entre en vigueur. Il institue une solidarité entre les monnaies européennes afin de défendre des taux de change fixes mais ajustables.
juin 1979 : Première élection du Parlement européen au suffrage universel.
1er janvier 1981 : La Grèce rejoint la Communauté, dont le nombre de membres passe à dix.
1er janvier1986 : L’Espagne et le Portugal adhèrent à leur tour à la CEE.
février 1986 : Signature de l’Acte unique européen, qui modifie le traité de Rome. Il prévoit la mise en oeuvre d’un « marché unique », par la suppression effective des obstacles réglementaires à la libre circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux. Il développe les fonds structurels européens, destinés à combattre les inégalités de développement entre régions européennes.
9 novembre 1989 : Chute du mur de Berlin. Elle ouvre la voie à la réunification de l’Allemagne et, au-delà, du continent. L’ex-Allemagne de l’Est est intégrée dans la Communauté en octobre 1990.
1991 : Début de la guerre dans l’ex-Yougoslavie. La Communauté, divisée, se révèle impuissante à mettre un terme au conflit.
février 1992 : Dans le nouveau contexte créé par la chute du mur, les Douze signent le traité de Maastricht instituant l’Union européenne. Ce traité met sur les rails la monnaie unique. Il étend timidement les compétences de l’Union à la politique étrangère et de défense. Il contribue à élargir le pouvoir du Parlement européen.
1er janvier 1993 : Entrée en vigueur officielle du « marché unique », même si de nombreux problèmes continuent de se poser, notamment dans le domaine de l’ouverture des services publics à la concurrence, qui se heurte à de vives résistances, particulièrement en France.
1er janvier 1995 : L’Autriche, la Finlande et la Suède adhèrent à l’Union européenne, qui couvre désormais la quasi-totalité de l’Europe de l’Ouest.
26 mars 1997 : Accords de Schengen, qui se traduisent par la suppression des contrôles aux frontières pour les ressortissants des Etats membres signataires.
juin 1997 : Signature du traité d’Amsterdam, qui prolonge le traité de Maastricht.
1er janvier1999 : Onze pays adoptent l’euro, les taux de change entre leurs monnaies devenant irrévocablement fixes et leur politique monétaire étant confiée à la BCE, la Banque centrale européenne, une institution fédérale qui siège à Francfort, en Allemagne.
1er janvier 2002 : Introduction des pièces et des billets en euros.
1er mai 2004 : Huit pays d’Europe centrale et orientale adhèrent à l’Union (Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie). Chypre et Malte adhèrent également. La Bulgarie et la Roumanie rejoindront l’Union en 2007.
24 octobre 2004 : Signature du projet de traité constitutionnel européen (TCE), à la suite de la réunion d’une convention ouverte dont les travaux seront néanmoins repris et transformés par une conférence intergouvernementale classique. Le TCE propose de renforcer les institutions européennes, mais reprend également l’ensemble des dispositions réglementant le marché unique. Il est rejeté par la France et les Pays-Bas en 2005, par référendum.
13 décembre 2007 : Signature du traité de Lisbonne qui reprend l’essentiel des dispositions institutionnelles du traité constitutionnel européen déjà ratifié par 26 pays. L’Irlande l’a rejeté par référendum, mais devrait être à nouveau consultée.

Philippe Frémeaux

Comment ça marche?

L’Union européenne est une construction historique originale. Bien qu’elle ait pour base juridique des traités internationaux, elle ne se réduit pas à une simple organisation interétatique. Elle n’est pas non plus une fédération, dans laquelle l’Etat fédéral domine les Etats qu’il rassemble. Les institutions communautaires sont en effet toujours sous le contrôle des Etats membres. Il en ressort un mode d’organisation qui transcende l’opposition entre fédéralisme et interétatisme. La marque des Etats membres n’est jamais absente dans les organes qui semblent les plus « fédéraux », tandis qu’on trouve des traces de fédéralisme dans ceux qui se présentent comme « intergouvernementaux ».

La Commission est en charge de l’intérêt général européen. Elle dispose du monopole de l’initiative dans les domaines de compétence communautaires. Elle n’a cependant que de faibles pouvoirs d’exécution, l’application de la législation européenne demeurant de la responsabilité des Etats membres. En outre, les commissaires sont nommés par chaque Etat membre sur la base d’un commissaire par Etat, et son président est choisi par le Conseil européen. Toutes ces nominations sont soumises à l’approbation du Parlement européen, ce qui confère à la Commission une double légitimité.

Réputée organe technique, la Commission regroupe des personnalités politiques de premier plan. Le traité de Lisbonne prévoit de limiter le nombre de commissaires, trop élevé pour travailler de manière collégiale, à ceci près qu’il vient d’être promis aux Irlandais qu’ils conserveraient un commissaire…

Le Conseil des ministres exerce essentiellement un pouvoir législatif. Il approuve ou rejette les initiatives prises par la Commission, sachant que le Parlement européen dispose d’un pouvoir de codécision sur un nombre croissant de sujets qui devrait être étendu par le traité de Lisbonne. On compte autant de formations du Conseil des ministres que de sujets à traiter: économie et finances, environnement, agriculture, affaires générales, etc. La présidence du Conseil des ministres tourne entre les différents Etats selon un rythme semestriel.

La règle de l’unanimité s’applique à de nombreux sujets, et notamment à la fiscalité, mais de plus en plus de questions peuvent être adoptées à la majorité qualifiée. Dans ce cas, les voix allouées à chaque ministre sont corrélées à la taille de la population du pays qu’il représente, une règle en rupture avec le droit international classique dans lequel un pays égale une voix. Le traité de Lisbonne prévoit d’étendre le champ de la majorité qualifiée assortie d’un système de double clé: pour qu’un texte soit adopté, il devra recueillir les voix d’Etats rassemblant 65% de la population de l’Union mais aussi d’une majorité d’Etats membres (quinze Etats, et dans tous les cas 55% du nombre des membres en anticipation de nouveaux élargissements).

Le Parlement européen, élu au suffrage universel depuis 1979, représente le peuple européen. Ses pouvoirs ont été accrus par tous les traités depuis l’Acte unique. Le principe de codécision, qui lui permet de partager le pouvoir législatif avec le Conseil des ministres, devrait être encore étendu par le traité de Lisbonne, même si son pouvoir, sur le plan budgétaire, demeurera très réduit. Structure d’essence fédérale, il rassemble des députés élus sur une base nationale et selon des modes de scrutin distincts dans les différents pays.

Le Conseil européen, à ne pas confondre avec le Conseil des ministres, rassemble l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement. Il joue un rôle d’impulsion en indiquant à la Commission les chantiers que les Etats membres souhaitent lui voir ouvrir. Il rend aussi, au plus haut niveau, certains arbitrages que le Conseil des ministres s’est refusé à trancher. Aujourd’hui, sa présidence est assurée par le pays qui préside le Conseil des ministres. Si le traité de Lisbonne est adopté, le Conseil européen se verrait doté d’un président spécifique nommé pour une durée de deux ans et demi, renouvelable une fois, et qui tiendra sa légitimité des Etats membres. Le rôle d’impulsion du Conseil en sera renforcé, et la capacité d’agir de l’Europe également. Pour autant que le président du Conseil travaille en bonne entente avec le président de la Commission. Enfin, le haut représentant pour la Politique étrangère et de sécurité commune, nommé par le Conseil européen, est à la fois mandataire du Conseil et membre de la Commission.

La Cour de justice, dont les juges sont issus des différents Etats membres, tranche les litiges liés à l’interprétation des textes européens. Sa jurisprudence s’impose aux juridictions nationales, dans ses domaines de compétence propres.

 

 

 

About GhjattaNera

prufessore di scienze economiche e suciale a u liceu san Paulu in Aiacciu

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