Le décentrement

La semaine prochaine aura lieu la semaine de la recherche de notre école, un moment important de partage et d’échange d’informations qui regroupe les chercheurs et les étudiants. C’est aussi l’occasion d’inviter de nombreux participants (voir le programme).

Et comme un événement n’arrive jamais seul, l’anthropologue Maurice Godelier donnera une conférence le mardi 19 mars dans le grand amphi de l’UFR à 15 heures sur le thème : Questions et enjeux pour une science du social.

Dans une interview accordée au journal Libération en septembre 2018, Maurice Godelier abordait la question du décentrement et de l’engagement, à travers de la délicate question éthique de la procréation assistée jusqu’à celle de l’assistance dans la mort. Nos sociétés évoluent et le rapport à la famille également. Un thème qui intéressera sûrement Romuald dont l’enquête consiste à voir comment se débrouillent les personnes âgées dépendantes. Mais décentrons-nous un instant avec Sakamoto Hiromichi.

Le violoncelliste japonais Sakamoto Hiromichi convoque à sa manière ces deux notions : celle du décentrement, parce qu’il pratique une musique décalée, défiant les lois de l’harmonie et la techniques du violoncelle, et de l’engagement, notamment à travers sa posture ambivalente entre « s’en foutre de la musique » et se produire sur scène. Un travail qui devrait intéresser Océane qui porte son regard sur la Halle aux grains de Toulouse.

Arriver à se décentrer pour mieux voir le monde et le comprendre, voilà tout un programme auquel les chercheurs sont attachés.

=> Voir la vidéo

=> Maurice Godelier, La pratique de l’anthropologie : du décentrement à l’engagement, interview de Michel Lussault, PUL, 2016

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