Chroniques pédagogiques sur la blogosphère

Après six années et quelques déboires ces derniers mois, notamment avec plusieurs interruptions du blog, et une remise à zéro des contenus, j’ai d’abord pris la décision de le fermer. Aujourd’hui, je constate que tout est rentré dans l’ordre, jusqu’à la prochaine fois…

Cela m’a permis de réagir et d’enregistrer tous les billets depuis septembre 2017. Cet été, j’ai assemblé ces billets, j’ai supprimé les images, pour des questions de droits d’auteur et de taille du fichier, et j’ai composé le tout dans un ouvrage que je viens de faire imprimer. 

Ce document de 393 pages offre un outil didactique intéressant dans la mesure où chaque billet peut être réduit à un titre évocateur de son contenu. Si la première a plutôt été l’occasion de suivre le déroulé du séminaire, par la suite, il est devenu plus important de livrer quelques ficelles du métier de chercheur et d’apporter quelques connaissances en méthodologie et en épistémologie.

Voilà pourquoi j’ai décidé d’imprimer cette première version disponible à la demande. Je ne voudrais pas non plus que ce document circule à tout venant. 

J’en proposerais l’acquisition à la rentrée, et je vais déposer deux exemplaires à la bibliothèque. 

Ce livre permet de retracer l’histoire du séminaire depuis septembre 2017. Il offre des repères chronologiques pour mesurer l’évolution du contenu et des séances. Il permet aussi de contextualiser les billets selon l’humeur du moment, ou la conjoncture. Souvent quand un ethnologue meurt, j’en écrit quelque chose, surtout si celui-ci est lié à la ville ou à l’anthropologie sociale. Parfois, je me sers de ce support comme d’en tremplin d’essai, et je livre quelques réflexions, utilisées plus tard dans un article, un livre ou ailleurs.

On y voit aussi la liste de tous les travaux réalisés par les étudiants. Cela permet d’évaluer les sujets, les thématiques, et de trouver à son tour une idée nouvelle. Chaque billet est enrichi de références bibliographiques, qui permettent de rebondir sur une thématique ou une accroche. On y trouve des conseils de lecture, et des conseils pour bien apprivoiser son sujet de recherche. Comment partir d’une idée, comment analyser un texte ou une observation, comment faire un plan qui fonctionne, comment, etc.

Sur la période du Covid, c’est aussi un témoignage de ce que nous avons fait et une trace de cette période exceptionnelle (espérons-le). 

Dans le principe, chaque billet débute par la date de publication. Ensuite nous avons le titre et son développement. Enfin, quelques références au sujet abordé. Parfois le développement se fait sur un tiers de page, parfois trois ou quatre. Je me suis inspiré des Mille plateaux de Deleuze et Guattari avec cette idée d’aller piocher. En cela, ce livre ne se lit pas du début à la fin, mais à partir de la bibliographie et de la thématique abordée. 

C’est un document-outil (format livre) qui peut servir à beaucoup de choses. Je vais voir cette année s’il est utile.

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