Les villes se transforment… mais depuis quand ?

Le vélo électrique a 118 ans !

Avec la mise en place du Plan vélo, la place accordée à ce mode de transport écologique va prendre de l’ampleur. Tout le monde va y gagner. L’idée générale semble-t-il est de substituer la voiture par le vélo, mais pas n’importe lequel. L’accent est davantage mis sur les véhicules assistés d’un moteur auxiliaire électrique, dont certains modèles propulsent à 45 km/h (speedelec). De quoi se faire de grandes frayeurs !

Le terme de vélomoteur est lui-même ancien. Il date de 1894, et est attesté dans le brevet 233588 du 9 avril 1894 de l’ingénieur Camille Alphonse Faure pour un « Vélocipède perfectionné dénommé vélomoteur ». Cette machine fonctionne grâce à un moteur à vapeur fixé sur la fourche avant, qui actionne un système bielle-manivelle comme sur une locomotive. Très pratique en hiver.

Mais le premier brevet d’un vélo électrique européen revient à l’allemand Albert Hänsel, de Zeitz, sous Leipzig, qui déposa le 1er février 1899 le brevet d’un « electric bicycle » selon plusieurs déclinaisons. La version proposée ci-dessus est un modèle « lady », plus facile à enfourcher avec une robe. La transmission se fait par galet sur la roue arrière. Il n’est donné aucune indication de la vitesse ni de la puissance qui dépend évidemment du moteur. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, après les moteurs à vapeur, viennent les moteurs électriques. Les moteurs à explosion sont inventés plus tard, et trop gros  pour être montés sur une bicyclette. Alors l’idée viendra d’adjoindre deux bicyclettes sur lesquelles un plateau permettra la pose d’un moteur, d’abord à vapeur, puis électrique et enfin à explosion : l’automobile est née.

La ville se transforme à mesure que changent les moyens de transport et de locomotion. La voiture a eu la part belle depuis le début du XXème siècle, mais la bicyclette a aussi quelques droits. Par exemple la Loi 96 sur l’air prévoit des aménagements spécifiques pour les vélos, ce qui a été repris dans le code de l’environnement, avec l’Article L228-2 :

« A l’occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines, à l’exception des autoroutes et voies rapides, doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation. »

« L’aménagement de ces itinéraires cyclables doit tenir compte des orientations du plan de déplacements urbains, lorsqu’il existe. »

Voilà une avancée ! Qui date déjà de 1996.

 

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