Les soutenances de deuxième session – 14 septembre 2022

Les étudiants et le jury en séance de travail

Lorsqu’arrive l’automne, les mémoires sont mûrs et nous pouvons cueillir cette nouvelle récolte avant d’ensemencer à nouveau.

Huit étudiantes et étudiants ont soutenu leur mémoire, et nous allons faire un tour de table.

Sara Boulet, À l’écoute de la ville. Sons – espaces – sociétés, dir. Américo Mariani, nous a livré une réflexion intéressante sur le son dans la ville, à travers une dimension historique, psycho-acoustique, sur ses choix et son rapport aux sons. En fin de soutenance, elle a tenu à nous faire entendre une composition urbaine réalisée à partir des neuf chantiers qu’elle a débroussaillés.

Lou Mercier, Prison : « l’évasion » par la culture, dir. Noël Jouenne, a révélé une réelle passion pour son sujet, entre le plaidoyer et l’éclairage de situations objectivement observées, elle a su ouvrir une voie vers la thématique des prisons et des peines. Son argumentation a été convaincante et pleine d’énergie.

Carlotta Pesole, La ville à l’heure du Covid-19, à travers la ville de Toulouse, dir. Noël Jouenne, s’est penchée sur la période de la pandémie et du covid. Après nous avoir livré l’historique des épisodes qui ont marqué la France, elle s’est penchée sur les formes de mémoires collectives autour de la perception des réalités sociales et des enjeux. Elle devra toutefois reprendre son mémoire écrit dans une langue étrangère à la sienne.

Valéria Castillo, Le manège comme scénographie. Étude de cas du Carrousel de la Place Wilson et du Manège Carré Sénart, dir. Américo Mariani, nous a gratifié d’un mémoire sur les manèges toulousains. Un sujet d’étude rondement mené qui montre que chaque objet de la ville peut être saisi et étudié. Simple objet de loisir, le manège révèle en fait des enjeux considérables dans les espaces publics.

Iyed Aggab, La FoodTech à Toulouse. La ville sous la culture du numérique, dir. Mohammed Zendjebil, s’est penché sur la FoodTech et principalement les livreurs à vélo (et autres engins). Un travail qui aurait pu déboucher sur le droit du travail, et cette nouvelle classe sociale de travailleur de la peine, contrôlée par le numérique.

Baptiste Ducousso, L’architecture d’un savoir-faire à un savoir-être, dir. Noël Jouenne, a remis sont histoire personnelle d’ancien compagnon (peut-on être ancien compagnon ou n’est-on pas toujours compagnon ?) et de son implication dans une démarche réflexive autour du métier d’architecte et de ses fonctions. Peut-on se passer d’architecte ? Une réflexion qu’il poursuivra certainement.

Sacha Maffre, Le rôle de l’espace public à l’échelle d’une place. Étude de cas de la place Saint Georges, dir. Mohammed Zendjebil, a développé une ébauche d’un travail sur l’espace public. Cette notion complexe nécessitera de retravailler sur son mémoire avant dépôt.

Enfin, Carla Bouisset, Une morphologie, des rythmes : aborder un espace public pour révéler la ville. Approche socio-spatiale : le cas de l’espace public des allées Jules Guesde à Toulouse, dir. Mohammed Zendjebil, a abordé la notion d’espace public à travers les rythmes et les morphologies spatiales et sociales. Son travail a été remarqué tant il foisonnait d’indices montrant une appétence pour la recherche.

Une belle fournée par conséquent qui a su motiver les nouveaux étudiants qui sont, elles et eux, en pleine réflexion sur leur sujet à venir…

Au revoir et bonne route !

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