2.1.2. De la Guerre de 7 ans aux guerres napoléoniennes
(= de la guerre « limitée » à la guerre « absolue »)
Méthodologie : la dissertation
documentation : manuel Nathan, p. 116 à119
- introduction :
l’introduction d’une dissertation obéit à quelques règles simples : on démarre par un constat qui nous amène à une problématique à laquelle nous répondrons selon un plan structuré.
exemple :Pour le plan, nous allons tout simplement reprendre celui qui est suggéré par le dossier documentaire du manuel (p. 116 à 119).
1) La Guerre de 7 ans (1756-1763) : une guerre limitée ?
> p. 116-117
2) Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes : vers la « guerre absolue ».
> p. 118-119
en répondant aux questions qui suivent, vous allez en fait développer les contenus de chaque partie de la dissertation, chaque réponse constituant un § d’une partie de la dissertation.
Partie 1
(documents 1-2-3-4 p. 116-117)
doc 1. Pourquoi l’Angleterre prend-elle le risque de déclarer la guerre à la France de Louis XV ?
doc2. En quoi, si l’on prend l’exemple de bataille de Rossbach (Saxe – 1757), cette guerre se présente-t-elle comme un conflit « classique » ?
docs 3 et 4. En quoi l’étude de forces en présence et des théâtres d’opération (batailles) nous permet-elle cependant de parler d’une « guerre mondiale » ?
doc 4. En quoi, selon Pierre Serna, la guerre de Sept Ans serait-elle déjà conforme à ce que Clausewitz appelle la « guerre absolue » ? (quels arguments avance-t-il?)
Partie 2
(documents 5-6-7-8-9 p. 118-119)
doc 5. La bataille de Valmy (1792) : en quoi est-elle un tournant dans l’histoire de la guerre ?
docs 6 et 7. Qu’est-ce qui permet à Napoléon de penser que les valeurs de la révolution française pourraient aussi convenir aux autres peuples d’Europe ? Contre qui ou quoi Napoléon semble-t-il vouloir mener cette « guerre absolue » que théorisera plus tard Clausewitz ?
doc 8. Quels éléments de cette carte montrent que les guerres napoléoniennes n’appartiennent plus à la catégorie des guerres « classiques » ?
doc 9. Espagne sous occupation française : guerre « classique », guerre « absolue » ou guerre « totale » ?
==> Conclusion :
Une conclusion réussie, c’est une conclusion qui ne répète pas ce qu’on vient d’expliquer,
mais qui montre qu’en ayant répondu à la problématique du sujet,
on en ouvre une nouvelle qui pourrait donner lieu à un nouveau sujet.
par exemple…
Dans quelle mesure les guerres napoléoniennes préfigurent-elles déjà
les guerres totales du XXe siècle ?
2.1.1. La guerre selon Clausewitz : les questions
Biographie et présentation de K. von Clausewitz
document 1 p. 110
1. Quelle définition Clausewitz propose-t-il de la guerre ?
2. Qu’est-ce qui distingue les guerres menées par les peuples sauvages des guerres menées par les peuples civilisés ?
3. Pourquoi, malgré cela, les guerres menées entre peuples civilisés ne sont-elles pas moins violentes ?
4. Quel autre aspect fait que les guerres entre peuples civilisés sont en réalité plus violentes et plus meurtrières que les guerres menées par les peuples sauvages ?
5. Sur quel exemple historique s’appuie-t-il pour proposer cette analyse de la guerre ?
6. Si la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens, que doit-on en conclure sur la place de la guerre dans les sociétés civilisées ?
7. Quel élément nouveau apporte la Révolution française au déroulement des guerres vers 1800 (doc 3 p. 111) ?
8. Expliquez ce jugement de Clausewitz formulé dans le document 5 :
« Depuis l’époque de Bonaparte, la guerre […] s’était approchée plus près de sa vraie nature, de son absolue perfection.[…] La violence primitive de la guerre, libérée de toute restriction conventionnelle, explosait ainsi dans toute sa force naturelle. »
9. Quel lien peut-on établir entre l’analyse de Clausewitz et cette phrase de F. Mitterrand : « Le nationalisme, c’est la guerre ? »
—————————-
voir : https://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00129/le-nationalisme-c-est-la-guerre.html
Résumé : Devant le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg, François Mitterrand, à quelques mois de la fin de son second septennat, fait le bilan de son engagement européen et alerte sur les dangers d’une remise en cause de l’Europe.