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2.2.1. Faire la paix par l’équilibre des puissances aux XVIIe-XVIIIe s
> cours p. 130-131 + le pdf du cours + le podcast
problématique :
Comment le « système westphalien » répond-il au défi de la construction de la paix ?
rappel : La guerre de 30 ans (1618-1648)
https://www.herodote.net/La_guerre_de_Trente_Ans-synthese-56.php
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Ce qu’on appelle le « système westphalien »
résulte des traités de Westphalie (Osnabrück et Münster)
signés par les puissances européennes en 1648
pour mettre fin à la Guerre de Trente ans (1618-1648).
idée générale
(géopolitique du système) :
- le monde s’organise en Etats identifiés par des territoires et des frontières qui les délimitent
- ces Etats fondent un système de relations internationales qui doit garantir la paix en Europe.
- la stabilité des relations internationales est la condition nécessaire pour obtenir cette paix.
==> pour obtenir cette stabilité, plusieurs conditions :
- les Etats sont souverains >> pas d’ingérence.
- les Etats sont l‘entité diplomatique des négociations internationales
- les Etats sont délimités par des frontières reconnues par les autres Etats
- les Etats acceptent la notion d’un droit international et la tenue de conférences internationales visant à résoudre les crises entre Etats.
- les Etats créent un corps diplomatique (ambassadeurs) permanent afin de réagir rapidement en cas de crise et d’éviter une situation de guerre
- les Etats européens sont d’accord pour empêcher l’hégémonie d’un Etat en Europe
En conclusion…
Les traités de Westphalie ont-ils mis en place un nouvel ordre européen ?
2.1. +/ Ces guerres qui nous attendent (2030-2060)
Un livre à lire !
2.1. +/ René Girard : Achever Clausewitz
Selon René Girard, nous allons vers l’apocalypse : extrait d’une émission littéraire.
Ce soir ou jamais, animée par Frédéric Taddei (17 octobre 2007)
« Cette violence extrême est, aujourd’hui, déchaînée à l’échelle de la planète entière, provoquant ce que les textes bibliques avaient annoncé il y a plus de deux mille ans, même s’ils n’avait pas forcément une valeur prédicative : une confusion générale, les dégâts de la nature mêlés aux catastrophes engendrées par la folie humaine. Une sorte de chaos universel. Si l’Histoire a vraiment un sens, alors ce sens est redoutable… »
Pour bien comprendre son hypothèse :
Dans Achever Clausewitz, René Girard prolonge les analyses du théoricien militaire prussien, car elles révèlent une mutation fondamentale de la violence entre deux âges de la guerre. Marqué par les défaites de Valmy (Révolution française) et d’Iéna (contre Napoléon), Clausewitz en aurait tiré une réflexion plus profonde qui lui confère une place à part parmi les plus fameux stratèges.
L’anthropologue René Girard est mort mercredi 4 novembre 2015, à Stanford, aux Etats-Unis. Nous l’avions rencontré en 2008 : poursuivant sa réflexion sur la violence et le sacré, relisant Clausewitz, le théoricien de la guerre, il nous expliquait que selon lui, nous vivions en pleine apocalypse. En attendant de revenir sur sa carrière et son oeuvre, voici cet entretien tel qu’il avait été publié dans “Télérama”.
