Echange représentation altérité M1 2015/2016

A la première séance de la préparation de l’ERCAP, nous nous avons demandé de mettre une phrase exprimant notre vision de l’altérité. La phrase que j’avais utilisé était «  Vivre avec l’autre en acceptant les différences de chacun ». C’était ce qui me venait le plus à l’esprit lorsque je pensais altérité. Pour moi altérité renvoie à différences et à la notion de vivre ensemble malgré ces différences. Cependant je me suis rendu compte en parcourant le framapad construit avec les élèves de M1 que cela n’était pas que ça. En effet, il se pose la notion de différence que ce soit de culture, de langue, d’opinions, de richesse etc…Mais il se pose aussi la question de ressemblance. Nous sommes tous différents, mais sur certains points nous nous ressemblons. Cela est exprimé par la phrase présente sur le framapad «  L’autre n’est que différent : en quoi il me ressemble ? L’altérité pose aussi la question du commun voire de l’universel ». Il est vrai qu’il est plus tentant de « classer » les choses selon les différences car c’est ce que nous sommes habitués à faire, à trouver l’élément discriminant pour dire que ce n’est pas pareil. Mais du point de vue des ressemblances, il y a là aussi un travail à faire. L’altérité, serait donc accepter l’autre dans ses différences et dans ses ressemblances avec moi ? L’idée de ressemblance se relie à la mise en place du socle commun de connaissances, de compétences et de culture commune de 2015. En effet, les élèves ont un certain nombre de connaissances et de compétences à acquérir à la fin de leur scolarité, mais il a été rajouté la notion de culture commune. La notion d’altérité, d’interculturalité rentre bien dans l’école, on essaie pour réduire les différences, pour augmenter les ressemblances, donner une culture commune aux élèves pour qu’ils soient égaux. Dans la conférence d’introduction sur l’altérité, cela est appuyé par la définition de culture commune, soit des éléments culturels considérés comme fondamentaux. De plus, cette conférence m’a mis en garde sur l’importance de nos représentations, notre capacité à former de l’impensé qui influence notre vision sur l’altérité, l’interculturalité. En tant qu’enseignant, notre but va être de dépasser nos représentations mais aussi à apprendre aux élèves à dépasser les leurs, à se décentrer pour qu’il puisse voir le monde sans influence.