Altérité, début de réflexion

Mes propos du premier cours :

« L’altérité représente l’autre, le fait de le respecter car on est tous égaux > liberté, égalité, fraternité > le « vivre ensemble » bien que l’on soit tous différent ».

L’explicitation de mes propos :

L’altérité représente l’autre, par son étymologie latine « alter ». Il faut donc de ce fait, reconnaître l’autre, qui est différent de «moi » et le respecter pour ce qu’il est. Peu importe la différence de ses convictions sociales, religieuses ou culturelles des miennes. La France prône le respect de l’autre notamment d’après sa fidèle devise « Liberté, égalité et fraternité », qui nous rappelle que nous sommes tous égaux en droit. Le bon fonctionnement de cette devise permet le « vivre ensemble » dans de bonnes conditions bien que l’on soit tous différents. C’est en étant différent que l’on peut se compléter (en ayant des savoirs différents, des avis différents..) et c’est cette force qui peut nous permettre d’avancer dans la vie, en débattant avec des personnes qui nous font progresser dans notre réflexion. L’autre, peut nous faire évoluer, on a donc par conséquent, besoin de l’autre.

Mais, pour reprendre les propos d’un de mes camarades : « l’altérité pose la question de l’autre mais aussi de soi ». Il faudrait effectivement commencer par se demander « qui sommes-nous ? » ou bien « faut-il d’abord s’accepter soi-même pour pouvoir accepter les autres ? ». C’est en se posant ces questions sur nous-mêmes que nous pouvons avancer. Si l’on apprend déjà à s’accepter soi-même malgré ses défauts et ses avantages, c’est un grand pas car dans ce cas, il y aura moins de mépris envers les autres car c’est lorsque nous ne nous aimons pas nous-mêmes que nous pouvons jalouser et donc détester l’autre qui est différent de nous. Cela rejoint l’idée évoqué dans le cours magistral qui explicite que la prise en compte de la diversité des représentations et des cultures ainsi que la réflexion sur soi et les autres, nécessitent un va-et-vient entre l’individuel et le collectif puisque l’individu sujet construit son identité tout au long de sa vie et autant à travers lui-même que dans ses groupes de pairs.

On peut alors penser que l’Education Nationale a un rôle à jouer dans l’acceptation de soi et des autres car celle-ci est gratuite, laïque et obligatoire, de ce fait, tous les enfants sont considérés comme égaux et ont tous cette opportunité. Il part de la même chance (d’avoir accès à l’école) dans leurs différences sociales. C’est là, que vient s’instaurer la notion d’interculturel qui représente les interactions et les échanges entre plusieurs cultures, tout en gardant à l’esprit que ces interactions se font par des individus qui ne sont pas réductibles à des catégories. C’est ce qui se produit avec l’école, des enfants peuvent avoir des cultures différentes et communiquer en gardant leur identité propre. Les enfants scolarisés s’imprègnent de deux cultures diverses mais indissociables, la culture familiale qui est informelle, qui permet le maintien de la tradition notamment par l’observation et l’imitation, et la culture scolaire, qui elle, est formelle, avec des activités séparées du contexte de la vie courante et de nombreux questionnements… Ces deux notions sont opposables mais on a besoin des deux puisque l’on se construit dans l’école mais aussi à l’extérieur de l’école de ce fait, l’identité culturelle lie le collectif et l’individuel.