Le plurilinguisme à l’école

L’école Franco-Américaine du Rhodes Island, l’état le plus petit d’Amérique en superficie mais tellement riche en cultures et langues. Notre école offre une éducation en langue française de la petite section à la 4ème avec 5 heures par semaine d’anglais en maternelle et 7 heures environ en élémentaire et au collège 50% de français de même d’anglais. La langue espagnole est introduite à partir de la 6ème.

Les parents choisissent notre école pour de différentes raisons: les monolingues américains qui ne parlent et n’écrivent que l’anglais car ils n’ont été introduit à une langue étrangère que brièvement au lycée (français ou espagnol) dont ils n’ont presque pas de mémoire, qui disent clairement qu’il est impossible de laisser passer cette opportunité pour leur enfant  d’apprendre une autre langue à un si jeune age. Certains, par amour envers la langue, d’autres pour donner à leurs enfants une richesse linguistique et une ouverture d’esprit et former un citoyen du monde où  les barrières des langues et des stéréotypes  n’existent plus. Une autre catégorie de parents est celle qui parle déjà une langue en plus de l’anglais, qui veut nourrir  d’avantage cette richesse linguistique. Une  fois le choix de ces parents est fait, ils sont très investis dans l’éducation linguistique de leur enfant.

on voit l’enthousiasme de ces parents dès leur première visite à notre école pendant les journées porte-ouverte ou ils me demandent « quand est-ce que mon enfant commencera à parler en français » et ensuite je revois un autre degré d’enthousiasme quand, effectivement, leur enfant commence à introduire un petit mot en français dans ses conversations à la maison, ou un autre (dont l’enfant ne dit aucun mot en français chez lui après des mois d’école) qui écoute ma conversation avec l’ enfant (en cachette) et l’entend pour la première fois parler cette autre langue.

Cette année, dans ma classe de  petite et moyenne section, j’ai une élève d’un père mexicain et une mère française, elle parle en français avec sa mère, en espagnol avec son père et anglais avec ses camarades, car c’est la langue du jeu, mais avec sa copine qui parle français cette petite parle en français ainsi qu’avec sa maîtresse. Un autre élève parle russe avec son père et anglais avec sa mère, un autre qui est issu d’une famille américaine mais sa nourrisse est française, une autre qui parle allemand avec sa mère et anglais avec son père…et ce phénomène est très commun dans notre école.

Vers la fin de la quatrième, nos élèves deviennent trilingues (et même plus) ils font des études ouvrages littéraires en français et en anglais et sont capables de s’exprimer en espagnol et créent une pièce de théâtre en espagnol et l’interprètent devant toute l’école ainsi que leurs parents, et qui passent deux semaines en Espagne avec leurs camarades espagnols.

En conclusion, le plurilinguisme est très présent et valorisé dans notre école et communauté.

3 réflexions sur « Le plurilinguisme à l’école »

    • Dès la petite section, l’apprentissage de la langue française est mis en place et travaillé très sérieusement : en suivant une progression de langage tout au long du cycle, à travers les différentes activités quotidiennes, rituels et regroupements où le langage est favorisé, la lecture et l’étude d’albums ainsi que les différents ateliers de langage (en petits groupes) qui servent à consolider le langage étudié et à encourager les petits parleurs à s’exprimer avec plus de liberté.
      De plus, le langage est travaillé au quotidien et tout au long de la journée avec répétition et reformulation de l’enseignant après l’élève, francophone ou non francophone puisque même les petits francophones à l’âge de trois ans sont en plein apprentissage de leur langue maternelle.

    • Dès la petite section, l’apprentissage de la langue française est mis en place et travaillé très sérieusement : en suivant une progression de langage tout au long du cycle, à travers les différentes activités quotidiennes, rituels et regroupements où le langage est favorisé, la lecture et l’étude d’albums ainsi que les différents ateliers de langage (en petits groupes) qui servent à consolider le langage étudié et à encourager les petits parleurs à s’exprimer avec plus de liberté.
      De plus, le langage est travaillé au quotidien et tout au long de la journée avec répétition et reformulation de l’enseignant après l’élève, francophone ou non francophone puisque même les petits francophones à l’âge de trois ans sont en plein apprentissage de leur langue maternelle.

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