Lévi-Strauss Ethnocentrisme

« Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie. »

J’ai choisi cette citation car je pense que cette phrase montre bien ce qu’est une personne qui refuse de s’ouvrir aux autres.

Pour mieux comprendre le sens de cette phrase je suis partie des différentes définitions que le mot barbare et barbarie peuvent avoir. Ainsi pour le mot barbare on retrouve 3 définitions :

– Qui manifeste de la cruauté, qui est inhumain.

– Grossier, contraire au bon goût, aux usages.

– Qui n’est pas conforme aux normes de la langue.

Ces trois définitions se retrouvent dans l’extrait de L’ethnocentrisme. En effet on retrouve l’exemple de l’Antiquité où tout ce qui n’appartenait pas à la culture grecque était qualifié de barbare. Plus tard on utilisera le terme de sauvage qui se rapproche plutôt de la nature. C’est à dire, que tout ce qui n’est pas « civilisé » se rapproche plus d’un comportement animal qui se pratique donc dans la nature.

Pour ce qui est de la définition de barbarie on parle de caractère cruel, d’état d’une société en manque de civilisation ou encore d’une action barbare.

Ainsi on peut comprendre que le barbare n’est pas celui qui est qualifié de tel, mais plutôt celui qui considère les cultures différentes de la sienne comme mauvaises ou inhumaines. L’homme qui refuse peut alors se replier sur soi même et donc le cercle vicieux est sans fin. C’est lui même qui met des règles en place et qui s’enferme dedans.

On peut se demander si cette personne se sent au dessus des autres cultures ou peut être même au dessus de l’humanité ?

Une réflexion sur « Lévi-Strauss Ethnocentrisme »

  1. Je suis d’accord avec le choix de votre extrait et je crois, comme vous, que cet extrait définit bien la personne ethnocentrée qui refuse de s’ouvrir aux autres.
    Je crois que votre analyse est juste et qu’il était pertinent de définir les termes barbares et barbarie. Lorsque vous parlez de l’homme qui considère les autres cultures comme « mauvaises ou inhumaines », je suis d’accord avec vous d’affirmer qu’il est lui-même barbare car c’est lui seul qui « met ces règles en place et qui s’enferme dedans ». Le barbare est donc celui qui en initie le concept, plutôt que celui qui est pointé du doigt par sa différence. Le barbare, c’est l’homme lui-même qui se met des barrières en choisissant de mettre les autres dans une case ou une étiquette, ce qui en soi est pour moi un comportement barbare, car il est cruel et grossier.

Laisser un commentaire