plurilinguisme à l école

ETHNOCENTRISME

Depuis des dizaines de millénaires l’homme est ethnocentrique c’est-à-dire qu’il considère sa propre culture comme étant un modèle devant être universel. Si autrui dans sa morale, religion, apparence ou vie sociale se distingue – ce qui est un phénomène naturel – alors il est considéré comme étant « barbare » ou encore « sauvage ».  Au lieu d’enrichir la différence dans ce qu’on appelle depuis peu l’humanité, l’homme préfère la rejeter car il ne maîtrise pas ces différences culturelles.

« […] le paradoxe du relativisme culturel : une discrimination entre les cultures et les coutumes que l’on s’identifie le plus complètement avec celles qu’on essaie de nier. En refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus « sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques.  Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie ».

Dans ce paragraphe le barbare devient celui qui identifie autrui comme étant barbare. En effet, en proclamant qu’autrui est barbare, l’homme s’identifie lui-même comme étant différent d’autrui. L’homme est donc lui-même « barbare » ou « sauvage » d’où le paradoxe du relativisme culturel. En relativisant deux cultures comme étant diverses, l’homme qui pense être standard met en avant sa diversité culturelle.

En partant de ce paradoxe il parait évident que finalement nous devrions considérer tous les humains divers soient-ils comme étant égaux. De cette égalité résulte l’humanité.

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