Mes « pôles de l’étrangeté »

Sélection parmi les « quatre pôles de l’étrangeté » (Lemoine 2018) en rapport avec mon écrit de recherche.

J’ai posé la question de l’accueil des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) dans le système éducatif français, et principalement le rapport entre élèves, équipes pédagogiques et familles.

Deux pôles semblent pouvoir être mis en lien avec des points spécifiques de ma recherche :

– « « La relation à des étrangers », avec une étrangeté souvent exacerbée, portée par des stéréotypes » 

La chercheuse Cécile Goï évoque deux approches problématiques dans les dispositifs d’accueil des EANA : un accueil qui enfermerait ces élèves dans leur « étrangeté » (dans le cadre des dispositifs UPE2A) et un accueil en classe « ordinaire » qui, en étant indifférent aux différences, pourrait être perçu comme une négation de la culture première de ces élèves et de leur famille.

– « le « rapport à soi-même » : reconnaissance de soi et interrogation des discours que je porte sur l’autre »

Ce pôle peut être mis en parallèle avec l’étude d’un dispositif mis en place dans la Drôme par l’enseignante F. Estival, à l’origine de l’association FLE qui travaille sur des ateliers parents-enfants-bénévoles autour de livres bilingues ou trilingues. J’ai étudié ce témoignage pour ma recherche. Il est inclus dans un rapport de séminaire sur les relations entre l’école et les familles, accessible sur le site de l’IFE. Cette association met en place, avant tout, un rapport de « reconnaissance » et d’accueil afin d’instaurer une relation de confiance propice à l’échange culturel.

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