Biographie langagière et portrait de langue

Biographie langagière

Ma langue maternelle est le français, c’est la première langue que j’ai apprise et celle que je maîtrise le plus. J’ai appris à écrire et à parler en français, j’ai grandi en utilisant cette langue. C’est cette langue que j’utilise au quotidien pour m’exprimer, pour faire mes études et  pour échanger avec les autres. Le français est donc pour moi lié à mes origines.

Dès mon entrée à l’école j’ai pu découvrir une autre langue : l’anglais. Petit à petit j’ai appris du vocabulaire puis j’ai commencé à la parler un peu. Ma relation avec cette langue est un peu compliquée car j’ai toujours eu du mal lors des cours d’anglais. Cette langue me semble en effet assez difficile, surtout à l’écrit. Pourtant, je sais à quel point elle est indispensable de nos jours. C’est une langue universelle qui permet de se faire comprendre peu importe le pays où l’on va. J’ai donc suivi les cours d’anglais de l’école primaire jusqu’au lycée par obligation. Ensuite, j’ai dû reprendre l’anglais lors de mon entrée en master étant donné que je souhaite être professeur des écoles. Aujourd’hui, je suis capable de comprendre et de me faire comprendre en anglais, à l’oral principalement, et un peu à l’écrit. Pour autant, je n’apprécie pas particulièrement cette langue.

J’ai découvert une autre langue au collège, l’espagnol. J’ai commencé à apprendre cette langue que j’affectionne particulièrement. En effet, j’aime la sonorité de cette langue et ce à quoi elle me fait penser : le soleil, la joie. J’ai continué à suivre les cours d’espagnol jusqu’à la fin de ma licence par choix personnel. Le fait d’apprécier l’espagnol à eu un effet bénéfique sur mon apprentissage de cette langue. Aujourd’hui je suis beaucoup plus à l’aise lorsque j’utilise l’espagnol que lorsque j’utilise l’anglais.

Portrait de langue

Je mets le français dans ma tête, car c’est ma langue natale, celle avec laquelle j’ai l’habitude de parler.

Je mets l’espagnol dans mon coeur, car c’est une langue que j’aime parler et apprendre.

Je mets l’anglais dans ma bouche, car c’est la langue universelle et qu’elle permet d’échanger dans le monde entier.

Une réflexion sur « Biographie langagière et portrait de langue »

  1. Bonjour,

    J’ai lu votre biographie langagière et je partage votre réflexion sur l’importance d’un lien affectif que l’on puisse sentir vis à vis d’une langue étrangère. C’est cette attirance irrationnelle (sa sonorité, par exemple) qui nous motive réellement et qui fait que l’apprentissage soit un plaisir. Par contre, comme c’est le cas de l’anglais dont le choix est lié à une raison de nécessité, de logique (l’anglais est imposé à l’école, donc il faut l’apprendre pour réussir notre scolarité, il est à la mode, il est demandé dans beaucoup de postes de travail, etc.), la motivation est là rationnelle et plus faible puisqu’elle ne vient pas de nous. L’anglais est une obligation, et quand on est obligé, l’apprentissage devient une galère.
    Je crois aussi qu’il faut relativiser un peu la puissance de l’anglais. Vous dites, comme beaucoup de jeunes de votre génération, que l’anglais permet d’échanger dans le monde entier. C’est un slogan et c’est faux. Il est utile pour se faire comprendre dans un hôtel, auprès des réceptionnistes, et encore! Le monde entier ne parle pas anglais, et heureusement car il s’est appauvri par cette mondialisation.

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